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DESVIGNES, Pierre Louis Augustin (1764-1827)

DESVIGNES, Pierre Louis Augustin (1764-1827)

État civil
NOM : DESVIGNES     Prénom(s) : Pierre Louis Augustin     Sexe : M
Date(s) : 1764-9-27   / 1827-1-21 
Notes biographiques

La carrière de Pierre Louis Augustin DESVIGNES est assez représentative de celles d'une majorité de maîtres de musique avant la Révolution : formation dans une maîtrise, puis itinérance à la recherche d'une place de plus en plus prestigieuse. Elle permet probablement de bien replacer la cathédrale de Chartres dans la hiérarchie des musiques d'Église de la fin du XVIIIe siècle. Élève – brièvement – de Jean-François LE SUEUR, et de plusieurs autres maîtres, Pierre Louis Augustin DESVIGNES a traversé la Révolution et le premier tiers du XIXe siècle en connaissant un certain succès. De ce fait, il est un chaînon manquant dans l'étude de la musique religieuse française de Giroust à Berlioz.

• 27 septembre 1764, Velars-sur-Ouche [auj. en Côte-d'Or] : Pierre Louis Augustin DESVIGNES est le fils de Jacques Desvignes et Anne Dambrun, paysans et commerçants. Ses panégyristes du XIXe siècle ne manquent évidemment pas de rapporter que « le petit Desvignes, qui avait déjà le sentiment de sa capacité, jeta au feu avec dédain la paire de sabots que ses parents lui donnèrent pour chaussures, en disant : “que le bois était bon à brûler”, et sa mère tout aussitôt de s'écrier :Tiens, notr'homme, d't'enfant n'f'ra jamais un paysan” » (A.-P.-M. Gilbert, Revue et gazette musicale de Paris, no 38, 1840). En réalité, ce village situé à moins de 13 km à l’ouest du centre de la ville de Dijon, sur les bords de l'Ouche, est étroitement lié à la ville (moins de trois heures de marche). Les parents du jeune Desvignes étaient probablement plus commerçants que réellement paysans, quoique ce second profil ait été privilégié par l'historiographie du XIXe siècle.
Notons au passage que dans ce même village naquit en 1771 un autre futur musicien, Jacques LEFRANC.

• [1770], Dijon : Pierre Louis Augustin DESVIGNES est présenté au chapitre cathédral par sa tante Denise Dambrun, gouvernante chez un chanoine de la cathédrale Saint-Étienne, autre indice des liens de la famille avec la ville. Il y est reçu enfant de chœur. Parmi les cinq autres enfants de la maîtrise figure BIDEAU, qui plus tard lui enseignera le violoncelle et qui est alors 2ème enfant de chœur. Le maître de musique est alors BIDERMAN, mais il quitte Saint-Étienne dès la fin d'octobre 1770. Le chapelain Foulon est préposé provisoirement à la surveillance de la maîtrise, tandis que le musicien Sébastien MALLOGÉ est chargé d'enseigner aux enfants de chœur.
Le maître suivant recruté par le chapitre en avril 1771 est un certain MOREAU, qui s'en va dès la mi-janvier 1772. Les débuts de la formation musicale du jeune DESVIGNES sont donc marqués par une certaine instabilité.

• Jusque vers le début de 1783, Dijon : Pierre DESVIGNES reste douze à treize ans enfant de chœur à la cathédrale de Dijon. Il y apprend le plain-chant et plus largement le chant, ainsi que la composition musicale et les disciplines qui y mènent (harmonie, contrepoint...). Il y apprend aussi la "grammaire", le latin, etc. Il reçoit la tonsure.
Ses maîtres de musique successifs sont François COUET, Sébastien MALLOGÉ (intérim) puis Jean-Baptiste CÉSARD, et ensuite, de mi-1779 à mi-1782, Jean-François LESUEUR, maître avec lequel il gardera des liens étroits jusqu'à la fin de sa vie, puis, à nouveau François COUET. À la fin de sa formation, il prend des cours de violoncelle avec BIDEAU, maître qui lui aurait été désigné par LE SUEUR.

• 11 février 1783, Tours : Pierre DESVIGNES est reçu à la collégiale Saint-Martin comme joueur de contrebasse, aux gages annuels de 400 livres, à l'initiative de LESUEUR, son ancien maître à la cathédrale de Dijon, qui y exerce alors comme maître de musique. Clerc du diocèse de Dijon, Desvignes est installé au chœur et sera intabulé au côté des semi-prébendés et gagistes. On lui demande de jouer également du serpent pour soutenir le faux-bourdon, quand on chantait en "musique simple".
• 4 mars 1783, Tours : Les chanoines rappellent au maître de musique que DESVIGNES doit sortir du bâtiment de la psallette, où il réside encore, avant les fêtes de Pâques. Il est fort surprenant de constater la présence de ce jeune musicien de 19 ans au côté de LESUEUR alors que les statuts accordent aux seuls enfants de chœur, maîtres et domestiques, le droit de loger à la psallette.
• 3 juin 1783, Tours : Les intendants de la psallette sont chargés de faire appliquer la décision capitulaire du 4 mars dernier, indice que Lesueur ne l'avait pas encore mise à exécution.
• 30 août 1783, Tours : DESVIGNES est remercié et un certificat de bonne vie et mœurs lui est délivré par le secrétaire. Ce dernier le mentionne comme musicien symphoniste (c'est-à-dire instrumentiste). Part-il de lui-même, a-t-il été recommandé par son patron dans le poste qu'il s'apprête à prendre ? LESUEUR sait déjà qu'il ne restera pas longtemps en Touraine.

• 29 septembre 1783, Évreux : Pierre Louis Augustin DESVIGNES est reçu maître de musique de la cathédrale Notre-Dame en remplacement de Marie Louis Urbain CORDONNIER.
Il touche alors 1 900 livres annuelles de gages, augmentées de 400 livres en juillet 1784, "la somme [restant] entre les mains de M DESVIGNES maitre de musique, toutes les dépenses nécessaires faites à la maîtrise, [n’étant] pas suffisante pour le récompenser de ses travaux".

• 2 septembre 1785, Évreux : Il démissionne de son poste "après avoir remercié la compagnie des bontés qu’elle lui avait témoignées" et touche ses derniers gages au début du mois suivant. Il est remplacé par le tout jeune Julien MELLIER en décembre.

* * *

• 8 avril 1786 - 22 avril 1793, Chartres : Pierre Augustin DESVIGNES est maître de musique de la cathédrale Notre-Dame. Il remplace Michel DELALANDE, qui a renoncé à la charge pour raison médicale tout en restant à Chartres. Quinze jours après son arrivée en avril 1786, DESVIGNES reçoit un canonicat de Saint-Piat (chapelle attachée à la cathédrale offrant des prébendes aux chantres). La charge est importante : la cathédrale de Chartres dispose d'une des plus importantes musiques d'église de France avec un effectif de 24 musiciens et un organiste, gagés quotidiennement. Quant à la psallette de 10 enfants de chœur, le maître de musique est secondé dans sa direction par un maître de grammaire, Louis Léonard MORIETTE à partir de juin 1789. Enfin, en plus des messes en plain-chant qu'il doit composer, le maître de musique doit aussi proposer des motets en une dizaine d'occasions chaque année, dont l'exécution nécessite le recours à des musiciens “symphonistes” extérieurs, tel Jean Marin PICHON.

• Septembre-octobre 1789, Chartres : Pierre Louis Augustin DESVIGNES, maître de psallette de la cathédrale, est longuement absent. Il obtient un 1er congé de 15 jours le 5 septembre, demande par lettre une prolongation "pour terminer ses affaires" le 30 (il obtient alors 15 jours supplémentaires), mais le 21 octobre demande au chapitre de lui "accorder encore quelque temps de présence jusqu’à son retour de son pays." (accordé). L'expression "quelque temps de présence" laisse penser qu'il s'agissait de congés avec solde. Il est alors suppléé par l'ancien maître de musique de la cathédrale, Michel DELALANDE.

• 1790, Chartres : Pierre Louis Augustin DESVIGNES déclare être maître de musique de la cathédrale de Chartres et titulaire d'un canonicat de Saint-Piat et ne posséder aucune autre pension ou bénéfice. En 1790, ses revenus s'établissent à un peu plus de 1541 livres : 925 livres pour son canonicat, 416 livres d'appointements, 200 livres pour les obits et fondations (cette dernière somme, six fois plus importante que celle accordée aux autres chanoines, faisant seule la différence entre leurs revenus). La Révolution bouleverse le système des rémunérations : en 1793, son traitement est ramené à 400 livres, à ajouter à un peu plus de 400 livres comme ancien chanoine de Saint-Piat. Notre-Dame ayant été transformée en église à la fois cathédrale et paroissiale, fabrique et département se renvoient régulièrement le règlement des salaires des musiciens, ballotés de l'une à l'autre dans leurs suppliques.
Les garçons dont il a alors la charge sont, dans l'ordre d'ancienneté : Jacques-Augustin CAMBOULAS et Michel-Marie CABARET qui ont 15 ans et demi et déclarent une durée de service de huit ans et six mois ; puis Jean-François HOYAU, 14 ans et demi, Louis BRAZON et Jacques-Joseph COGNIER, 13 ans et demi, Antoine MAHEUX, 13 ans, Louis-Germain BOUDIN, 12 ans et demi, Pierre RENOULT, 11 ans et demi, Antoine-François HUMBERT, 10 ans et demi, et enfin Jean-Baptiste RONDEAU, 9 ans.

• 25 décembre 1790-25 mars 1792, Chartres :  Pierre Louis Augustin DESVIGNES, chanoine de Saint-Piat en la cathédrale de Chartres, maître de musique et maître des enfants de chœur, a dépensé un peu plus de 3 593 livres pour la nourriture et l'entretien des enfants de chœur pendant cette période.

• 9 octobre 1791, Chartres : Pierre Louis Augustin DESVIGNES signe l'acte de mariage de Jean CAILLOT, musicien, en compagnie de Edme DUPONT et Pierre Marie BOUCHER.

• 5 juin 1792, Chartres : Pierre Louis Augustin DESVIGNES signe l'acte de mariage de Pierre Marie BOUCHER, musicien, en compagnie de Henri Joseph TURBEN, Edme DUPONT, Louis DELAFOY, Louis PICHOT, Lucien GAILLARD, Pierre-Alexandre GOBLIN, Thomas MACE chantres et/ou instrumentistes ; Denis PROTA organiste ; et peut être Antoine MAHEUX enfant de chœur, tous attachés à la cathédrale. C'est la preuve d'une véritable sociabilité entre les musiciens de la cathédrale de Chartres, dont on trouvera probablement l'aboutissement lors du futur séjour de DESVIGNES à Notre-Dame de Paris.

• 22 avril 1793, Chartres : Après une dernière proposition pour réorganiser la musique et la psallette de la cathédrale fin 1792, Pierre Louis Augustin DESVIGNES abandonne la capitale de la Beauce pour monter à Paris.

* * *

• 14 août 1793, Paris :  Pierre Louis Augustin DESVIGNES, musicien, reçoit une carte de sûreté. Il vient de Chartres et réside depuis 1793 rue du Four.

• [Vers 1793 - 1802], Paris :  Pierre Louis Augustin DESVIGNES aurait été musicien dans l'orchestre du Théâtre de la Cité, probablement comme violoncelliste puisqu'il a été formé à cet instrument parallèlement à sa formation maîtrisienne à la cathédrale de Dijon. Il aurait tenté en vain sa chance dans le monde lyrique. Cinq partitions d'opéras de sa main, datées approximativement de cette période, sont conservées à la BnF sans avoir été représentées (bases CESAR et DEZENE). Cependant, un mélodrame titré La fête de la Liberté, composé par un certain DESVIGNES, probablement notre homme, a été régulièrement représenté à Paris au Théâtre des Variétés et au Théâtre du Vaudeville entre 1793 et 1794 ; cette partition est perdue. Il aurait été enfin l'auteur de plusieurs hymnes patriotiques, dont les partitions ne semblent pas avoir été conservées.

• [Vers 1795 - vers 1801], Paris : Pierre Louis Augustin DESVIGNES enseigne le solfège au Conservatoire de musique. Les démêlés entre le directeur SARRETTE et l'ancien maître de DESVIGNES, Jean-François LESUEUR, semblent avoir précipité son renvoi du Conservatoire.

• [Après le 15 août 1802], Paris : DESVIGNES devient maître de chapelle de la cathédrale Notre-Dame rendue au culte depuis avril de la même année, semble t-il, suite à une "messe à grand orchestre" de sa composition, donnée pour la fête de l'Assomption. Il reste à ce poste jusqu'à sa mort (21 janvier 1827).

On trouve autour de lui dans les émargements des musiciens ayant joué lors des Te Deum (par exemple pour l'anniversaire du sacre de Napoléon le 4 décembre 1808) un certain nombre d'anciens chartrains : ainsi par exemple Louis PICHOT, Jean-Michel DOINEAU, ou encore Jean-François HOYAU.
Sa musique est régulièrement entendue à Notre-Dame, lors de Messes commémoratives, pour les fêtes patronales ou de Te Deum en action de grâce, mais aussi parfois à la Chapelle de la cour.
Son Pie Jesu Domine, écrit pour chœur à 5 voix avec orchestre, est donné en 1808 avant la messe de Requiem de W.A. MOZART lors des obsèques du Cardinal de Belloy archevêque de Paris. Ce Pie Jesu dont il a fait une marche funèbre, ce qui est inhabituel, reçoit "le suffrage des amateurs de musique" ainsi que des critiques : "...la sombre harmonie et le sens terrible des paroles Pie Jesu, ajoutaient encore plus de prix au morceau dont il s'agit", écrit le rédacteur de la Gazette nationale (n°190, juillet 1808, p. 748). Peu après, Desvignes a pris la plume pour éviter toute confusion : "Ce morceau, qui n'est autre chose que la marche funèbre qui a précédé la messe n'est pas de Mozart ; je l'avais fait pour le premier anniversaire de la bataille d'Austerlitz [donc en 1806]. Il ne mérite pas non plus qu'on en parle, sur-tout lorsqu'il s'agit de Mozart. Cependant puisque vous avez daigné le faire, veuillez en recevoir les remercimens de l'auteur. / DESVIGNES, maître de musique de la métropole de Paris" (Journal de Paris, 3 juillet 1808).
Cette même marche funèbre sera donnée chaque 21 janvier pour célébrer l'anniversaire de la mort de Louis XVI sous la Restauration.
DESVIGNES a aussi composé une Cantate en l'honneur de Napoléon Ier, probablement donnée à l'Opéra à l'occasion de la Saint Napoléon. Ce genre de productions, musicales ou seulement poétiques, étaient coutumières pour cette fête sous le Premier Empire. Si cela ne permet en rien d'affirmer quoi que ce soit sur son idéologie personnelle, cela démontre tout de même qu'il se souciait de sa carrière au delà de sa charge de maître de chapelle, contrairement à ce qu'affirme A.-P.-M. Gilbert en 1840.

• 26 novembre 1813, Paris : Pierre Louis Augustin DESVIGNES adresse une lettre de plainte au ministère des Cultes contre Alexandre CHORON, estimant que ce dernier empiète sur ses prérogatives de maître de chapelle lors des cérémonies extraordinaires. Nouvelle plainte le 30 septembre 1814, toujours contre Alexandre CHORON, en raison de la rémunération inéquitable et injustifiée des musiciens pour les cérémonies extraordinaires.

• 12 avril 1814, Paris : Un Te Deum "en grande symphonie", de la composition de DESVIGNES, maître de chant à la cathédrale, est chanté par les meilleurs musiciens de la capitale pour remercier Dieu d'avoir favorisé les efforts des souverains alliés, préservé la capitale du fléau de la guerre, rendu la paix à l’Europe "et à la France son roi légitime".

• 26 avril 1820, Dijon : Sur proposition de Jean-François LE SUEUR, DESVIGNES est admis au nombre des “associés non résidents” de l'Académie de Dijon.

• 21 janvier 1827, Paris : Décès de Pierre Louis Augustin DESVIGNES.
Un Requiem de sa composition est donné "en grande musique" à Notre-Dame pour ses obsèques, deux jours après son décès.
Les avis sont évidemment partagés sur son œuvre : Alexandre CHORON déclare ainsi que “le compositeur ne s'était pas assez pénétré de la simplicité majestueuse et sublime du genre auquel il semblait s'être destiné”, tandis que pour A.P.M. Gilbert “M. Desvignes, […] mourut à Paris […] emportant dans la tombe les regrets de sa famille, de ses amis et des admirateurs de son génie et de ses talents.

Mise à jour : 2 janvier 2023

Sources
A.-P.-M. Gilbert, Revue et gazette musicale de Paris, 1840. ; C. Davy-Rigaux et F. Gétreau, La méthode de serpent de J.-B. Métoyen..., 2005 ; CHORON, Dictionnaire historique des musiciens..., 1810 ; Ch.-P. Ducantel, Mémoire pour J.-F. Le Sueur..., 1808. ; Choron, Dictionnaire historique des musiciens ; Courriel Fr. Turellier, janvier 2017 ; Dictionnaire historique et statistique des paroisses catholiques du canton de Fribourg, 1903 ; E. G. J. Gregoir, Souvenirs artistiques..., t. 3, 1889 ; F-AD27/ G 1913 ; F-AD27/ G 1914 ; F-Ad21/ 5 MI11 R23, vue 608 ; F-Ad21/ G 192 ; F-Ad21/ G 721 ; F-Ad21/ G 724 et 725 ; F-Ad21/ G 726 ; F-Ad21/ G 727 ; F-Ad21/ G 728 ; F-Ad27/ G 1913 ; F-Ad28/ 3 E 085/065  ; F-Ad28/ G 336 ; F-Ad28/ G 337 ; F-Ad28/ G 389 ; F-Ad28/ G 425 ; F-Ad28/ G 553 ; F-Ad28/ G 564 ; F-Ad28/ L 427 ; F-Ad28/ L 554 ; F-Ad28/G335 ; F-Ad37/ G 590 ; F-Adio.Tours/ registre capitulaire St-Martin n°30 ; F-AdioLe Mans/ nc ; F-An/ DXIX/037/572-2/50 ; F-An/ F19 7048 ; F-An/ F19 7049 ; F-BmOrléans/ Affiches de l'Orléanois ; F-Pan, F19, 7049 ; F-Pan/ F19 7049 ; F-Pan/ F19/7049 ; G. Bourligueux, "François Lacodre…", Recherches sur la musique française…, 1976  ; J.-A. Clerval, L'ancienne Maîtrise de ND de Chartres..., 1899 ; Lettre à Mme *** sur la musique ; M. Perrin, Pierre Desvignes…, célèbre musicien et compositeur aujourd'hui oublié..., 2002. ; Revue et Gazette Musicale de Paris, 14 février 1841. ; S.Granger, Les Métiers de la musique…, thèse, 1997. ; Sainsot, Chartres pendant la Terreur ..., 1889 ; [F-An/ F7/4799]

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