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JOSSE, Jean Claude (ca 1740-1793)
État civil
NOM : JOSSE     Prénom(s) : Jean Claude     Sexe : M
Date(s) : 1740 ca  / 1793-5 
Notes biographiques

Bien que totalement méconnu du public aujourd'hui, Jean-Claude JOSSE, semble avoir été reconnu pour ses talents de compositeur en remportant un prix en 1776 pour un motet qui fut chanté à la cathédrale Notre-Dame de Paris sous la direction du célèbre abbé DUGUÉ. JOSSE exerça comme maître de musique dans plusieurs grandes cathédrales, notamment à Soissons, Laon, Orléans puis à Saintes où s'achèvent sa carrière et sa vie. On connaît de lui une ariette intitulée "L'Harmonie" : un exemplaire de la partition est conservé à la BnF.

• [Vers 1740] : Selon l'âge indiqué dans divers documents (il se dit âgé de 50 ans en 1790), Jean-Claude JOSSE est né vers 1740, dans le diocèse de Noyon.

• [Environ 1748 - environ 1758 ou 1759] : L'état de clerc tonsuré qui est le sien au début de sa carrière laisse penser qu'il a très vraisemblablement été formé dans une maîtrise, peut-être à Noyon même ?

À des dates et dans un ordre qui restent à préciser, Jean-Claude JOSSE est musicien ou maître de musique dans plusieurs églises successives. En 1790-1791, il déclare avoir exercé 5 ans à Soissons, 7 ans à Laon et Orléans, 3 ans à Péronne, et 15 ans à Saintes. Si sa déclaration suit l'ordre dans lequel il a occupé ces postes, ce qui n'est pas certain, et en tenant compte des éléments actuellement connus, on peut proposer la reconstitution qui suit.

• [D'environ 1758-1759 à environ 1763-1764], Soissons : Il aurait été en poste sans doute à la cathédrale Saint-Gervais Saint-Protais.

• [vers 1764], Laon [Aisne] : Le chapitre de la cathédrale Notre-Dame le reçoit en la fonction de maître de musique. Il occupera le poste pendant approximativement 5 ans et demi (la durée restante des "7 ans à Laon et Orléans", déduction faite des 18 mois passés à Orléans).

• 30 mars 1767, Laon : Le chapitre prend connaissance de deux certificats de M. Dufot, médecin, par lesquels il atteste que M. JOSSE, maître de musique, a besoin de prendre le lait pendant deux mois à la campagne "dans son air natal" et qu'il a besoin de porter la perruque pour éviter les rechutes d'une ophtalmie. Il lui accorde le temps nécessaire pour rétablir sa santé, à condition qu'il s'arrange avec DELIANCOURT ou DELGOBE, qui donneront des leçons à la maîtrise et veilleront sur les enfants de chœur en son absence.
• 31 octobre 1767, Laon : La compagnie est informée que le maître de musique [JOSSE] se propose d'aller à Paris se faire guérir de son mal des yeux qui le fatigue encore. C'est pourquoi il demande au chapitre de lui avancer 60 livres à la retenue de 40 sols par semaine. Il est autorisé à s'absenter.

• 12 juillet 1769, Laon : Le maître de musique [Jean Claude JOSSE] est autorisé à faire venir pour la fête de la Dédicace les trois musiciens qu’il a demandés.
• 25 septembre 1769, Laon : Missionné par le chapitre, le butillier s'est rendu à la maîtrise, où il a donné des "avis très sérieux" tant au maître de musique qu'aux enfants pour "les porter à la déférence qu'ils doivent à MM. les économes". Le maître de musique demande trois semaines "pour aller à son pays", ce qui lui est accordé.

• 14 mars 1770, Laon : M. Pelletier, chanoine, faisant les fonctions de butillier, fait assembler la compagnie pour l'informer du départ prochain de Jean Claude JOSSE, maître de musique, qui doit se rendre à Poitiers où il est appelé pour une place que lui procure son frère. Il demande un certificat de vie et mœurs, sa semaine complète et ce qui peut lui revenir de sa chapelle. Le chapitre, "ne voulant s'opposer au plus grand bien dudit sr", lui accorde sa semaine et ce qui peut lui revenir de sa chapelle jusqu'à ce jour et autorise le secrétaire à lui délivrer un certificat en bonne forme. Barbier, receveur de la bourse commune, se charge de retirer les parties de musique qui appartiennent au chapitre ou lui sont inutiles.
• 14 juillet 1770, Orléans : Jean Claude JOSSE est reçu maître de musique et "marguillier clerc" à la cathédrale Sainte-Croix. Le second volume de "Materiaux receüillis Pour un Coutûmier du chapître de l’Eglise d’Orleans" (1779) précise : "Son predecesseur Manniere avoit eté chassé". Il s'agissait d'André Pierre Roch LAMANIÈRE, qui avait peu de temps auparavant succédé à François GIROUST. Le même jour, le chapitre de la cathédrale délivre une attestation de vie et mœurs en latin à Jean-Claude JOSSE, attestation qui lui est nécessaire pour obtenir la semi-prébende de Saint-Vrain, attribuée aux maîtres de musique de Sainte-Croix, vacante par le départ de Lamanière. Il est alors clerc tonsuré du diocèse de Noyon.

• 28 décembre 1771, Orléans : Le doyen du chapitre Sainte-Croix lui délivre à nouveau une attestation de vie et mœurs. Ce certificat, en latin, déclare d'abord que le jeune homme, clerc du diocèse de Noyon, est "habile dans l'art de la musique sacrée" ("artis sacræ musicæ peritus", formule accolée systématiquement aux musiciens professionnels). Il y certifie que depuis 18 mois, Jean Claude JOSSE exerce ses fonctions dans le chœur et dirige les enfants de chœur du chapitre cathédral. Aux lendemains de la fête de Noël, il s'apprête à quitter son poste.
• Le 18 mai 1772, son successeur, Nicolas SAVART, est nommé à la tête de la musique de la cathédrale Sainte-Croix d'Orléans.

• [D'environ 1772 à environ 1774], Péronne [Somme actuelle] : Jean-Claude JOSSE exerce probablement à la collégiale Saint-Furcy.

• 29 octobre 1774, Paris : Il épouse en l'église Saint-Jean-en-Grève Marie-Anne-Catherine Amand, originaire de Péronne, où elle a été baptisée le 9 décembre 1753 paroisse Saint-Quentin-Capelle. Elle était fille d'un portefaix. 
Le couple aura au moins six enfants, dont un fils qui naît vers 1775, avant leur arrivée à Saintes (où il décèdera, âgé de 6 ans, en 1781). Le 3ème prénom de ce fils, Furcy, indique qu'il est né durant l'étape de JOSSE à Péronne.

• [1775], Saintes [Charente-Maritime] : Selon son dossier de carrière, Jean-Claude JOSSE serait devenu maître de musique à la cathédrale Saint-Pierre de Saintes vers 1775, mais il s'agit peut-être d'une approximation.
• 1776, Paris : L'Almanach musical annonce la parution de "L'Harmonie, ariette avec accompagnement de deux violons, alto & basse, deux hautbois, deux cors ad libitum, par M. J. C. Josse, Maître de musique. Chez M. Sieber, 1 liv. 16 s.".
• Août 1776, Saintes : Jean-Claude JOSSE remporte le premier prix du concours "pour les meilleurs motets à grand chœur" institué à Saintes par le chanoine René Vincent, par testament en 1622. Il s'agit d'un prix annuel de vingt livres pour "ung mottet latin en l'honneur du Saint Esprit ou de la glorieuse Vierge Marie". Quelques années plus tôt, en 1770, ce premier prix avait été attribué à Charles HÉRISSÉ. Le prix de 1776 est attribué à JOSSE par un jury très parisien, composé de François GIROUST, Nicolas ROZE, et de l'abbé Jean-Baptiste DUGUÉ, aucun motet ne fut jugé digne d'un second prix.
• Le 1er février 1777, Paris : Après avoir remporté le prix de Saintes en août 1776, "les éloges qu'on a donnés à ce Motet de M. Josse, ayant inspiré à plusieurs connoisseurs un vif désir de l'entendre; M. l'Abbé Dugué, Maître de Musique à Notre-Dame, toujours prêt à encourager les vrais talens, a bien voulu s'y prêter". C'est pourquoi l'abbé DUGUÉ fait exécuter ce motet au chœur de la cathédrale Notre-Dame, montrant la reconnaissance à Paris du talent de Jean-Claude JOSSE.
Le Journal de Paris qui relate cet événement donne Jean-Claude JOSSE comme "Maître de Musique à Paris" : il se pourrait que tel ait été son statut au moment du concours, "au mois d’août dernier" et que ce soit précisément son succès au concours qui lui ait ouvert le poste de Saintes.

• De 1777 à 1787, Saintes : Jean-Claude JOSSE, "maître de psallette", signe au mariage de Jean-François Alexis de Béchet de Biarges, seigneur de Vallier au diocèse de Luçon en 1777 ; puis comme "maître de musique" au baptême de la fille d'un de ses collègues musiciens de la cathédrale, Pierre Jean Bonaventure AUBIN.
La famille Josse semble très proche de la famille Taulois. Successivement la femme de Jean-Claude JOSSE est choisie comme marraine du fils de Nicolas TAULOIS, musicien au régiment de Courten, en 1783, puis Jean-Claude JOSSE, lui même, devient le parrain d'une fille Taulois en 1787, la profession de Nicolas TAULOIS n'étant alors pas indiquée. Cependant ce dernier est en poste comme musicien à la cathédrale Saint-Pierre en 1791. 

• De mars 1781 à décembre 1793, Jean-Claude JOSSE et son épouse mettent au monde trois fils et deux filles, mais subissent également la perte de leur fils Jean-Baptiste "Fursi" en 1781. 
Étienne GIRARD, musicien de la cathédrale Saint-Pierre et ami de Jean-Claude JOSSE, signe au baptême de la fille née en 1782 puis à celui de l'un de ses fils en 1783.
Par ailleurs, lors du baptême de son fils Louis-Ovide en 1785, c'est la fille de Jean FAUCHAY, taille et secrétaire du chapitre, qui est choisie pour marraine, et le fils de Jacques MERY signe parmi les témoins. On voit donc que Jean-Claude JOSSE entretient des liens étroits avec bon nombre de familles des musiciens de la cathédrale.

• Au printemps 1783, le chapitre cathédral de Saintes qui semble avoir des difficultés à recruter une haute-contre correspondant à ses attentes charge explicitement Jean-Claude JOSSE de trouver un candidat pour cet emploi. En septembre suivant, le Normand Bon François Hyacinthe SIMON effectue un bref passage. Puis son successeur est engagé en mai 1784, il s'agit d'Étienne Bonaventure LAURIER.

• En 1790, Jean-Claude JOSSE est toujours maître de musique de la cathédrale de Saintes, avec un traitement annuel de 1 200 livres. Il a sous sa direction six enfants de chœur.
Le 24 mai, JOSSE et ses collègues musiciens, GIRARDMERYGEOFFROYLAURIER, SAVIGNYFAUCHAY, ainsi que les enfants de chœur, adressent une pétition collective au Comité ecclésiastique afin d'obtenir des secours. Le district estime que "les services du sieur Josse et le nombre de quatre enfants en bas âge nous ont paru devoir lui mériter le traitement de 600 livres"
Début décembre, le district accorde le paiement des appointements de novembre aux membres du bas-chœur dont à Jean-Claude JOSSE, mentionné comme "maître de musique". Il touche la somme de "251 livres 9 sols 10 deniers, savoir 29 livres 3 sols 4 deniers pour ses appointements et 222 livres 6 sols 6 deniers pour l'administration de la psallette"

• En 1791, le district fixe le traitement de Jean-Claude JOSSE à 1000 livres, ainsi que "1 350 livres pour les six enfants de chœur".
Le 3 janvier 1791, le district étudie sa demande de congédier le personnel lié à son administration de la psallette puisque son traitement s'arrête au 1er janvier, et l'y autorise alors.
De février à l'automne 1791, Jean-Claude JOSSE effectue plusieurs démarches afin d'obtenir le paiement de son traitement, ainsi que pour les enfants de chœur. Dans l'attente de la réorganisation du culte, le district lui attribue plusieurs sommes en février et avril. Puis il est conforté dans ses fonctions de maître de musique et "le directoire estime qu'il est indispensable de conserver un certain nombre d'enfants de chœur pour contribuer au service de l'église cathédralle". Le district lui accorde pour les enfants de chœur "la somme de 150 livres pour le prix de leur habillement".

• De janvier à juillet 1792, Jean-Claude JOSSE effectue deux demandes, l'une en janvier et l'autre en juillet, afin d'obtenir le paiement des six premiers mois du loyer de sa maison à partir de septembre 1791, puis pour les six mois suivants à partir de mars 1792. Il obtient alors la somme de 350 livres au total, soit 175 livres pour six mois.
• En février-mars 1792, Jean-Claude JOSSE se retrouve en conflit avec le père d'un enfant de chœur en poste à la cathédrale, BACHELOT. il "expose que le sieur Bachelot veut mal à propos lui faire restituer 9 mois de la pension de son fils parce qu'il l'a gardé chez lui pendant ce temps là". Le district "observe que les prétentions dudit sieur Josse sur la retenue de la pension qui lui est payée pour la nourriture et l'éducation de l'enfant de chœur Bachelot ne lui paroissent ni justes ni raisonnables puisque cet enfant a demeuré à la charge de ses père et mère pendant le cours de 10 mois a raison de ses infirmités". Le district renvoie alors l'affaire vers le tribunal de justice, car il "ne pense pas que cette discussion élevée entre ledit Josse et ledit Bachelot père doive occuper l'administration".
• Le 4 octobre 1792, le citoyen Jean-Claude JOSSE délivre une attestation de service à Pierre ÉMERY qui quitte la psallette après avoir servi le temps qu'il devait comme enfant de chœur à la cathédrale.

• Au tout début de l'année 1793, alors que son emploi vient tout juste d'être supprimé, Jean-Claude JOSSE, "ci-devant Maître de musique à la ci-devant cathédrale de cette ville, demande une pension de retraite conformément à la loi du 1er Juillet 1792".
Le 28 janvier 1793, il est dit que "le pétitionnaire est âgé de 53 ans dont 32 ans de service", et Jean-Claude JOSSE obtient la somme de 87 livres et 10 sols "satisfaisant le paiement de son loyer". Puis le district décide que lui soit accordé "un secours avance du titre de pension de la somme de 400 livres qui lui sera payé par trimestre dont le premier échéra le premier avril prochain".
Le 13 avril, Jean-Claude JOSSE reçoit la somme de 100 livres sur la pension qui lui a été accordée par le district de Saintes, pour le premier trimestre 1793.

• Mai 1793 : Jean-Claude JOSSE meurt à Saintes. On apprend qu'il est décédé lorsque sa femme accouche d'une fille posthume le 13 juin 1793, puis ultérieurement, lors du mariage de sa fille Louise-Madeleine en 1831 où il est mentionné ainsi : "Jean-Claude Josse, décédé au mois de mai 1793, ainsi qu'il est constaté par acte de notoriété fait devant Monsieur le juge de paix du canton de Saintes arrondissement du nord, le 6 janvier 1824". Son décès est entouré d'un certain mystère, puisqu'il ne figure pas dans les registres d'état civil de Saintes pour l'année 1793, ni dans ceux de la localité voisine de Foncouverte où son corps a été retrouvé. L'abbé Taillet, ancien chanoine de la cathédrale, lève le voile sur cette disparition dans son Mémoire sur l’Église de Saintes de 1789 à 1796. Sans le nommer, il avance que le dernier maître de musique de Saint-Pierre "père d'une nombreuse famille qui avoit montré de l'ardeur pour la révolution, comptant bien sur les ruines du chapitre établir sa fortune particulière, se voyant déçu de ses espérances, fatigué par ses créanciers, entouré d'enfants qu'il ne pouvoit nourrir, a pris, par désespoir, le parti de se noyer."

* * *

• 24 juillet 1809, Champagnolles [Charente-Maritime] : Son fils Jean Claude, 26 ans, receveur ambulant des droits réunis, se marie avec Pauline Adélaïde Constance Lambert, fille de François, propriétaire et maire de la commune. L'acte mentionne Jean Claude JOSSE comme " de son vivant maître de musique de ladite commune de Saintes". Il n'est fait mention d'aucun acte de décès. La mère se fait représenter par son fils Louis Ovide.

• 15 janvier 1824, à Paris : Son fils Louis-Ovide Josse, âgé de 38 ans, épouse Hortense Herbel dans l'ancien 7ème arrondissement (état-civil reconstitué de Paris). C'est à l'occasion de ce mariage que l'acte de notoriété a été établi pour constater officiellement le décès de Jean-Claude JOSSE.
• 1er mars 1831, à Saintes : Sa fille Louise-Madeleine, âgée de 37 ans, épouse Jean-Gabriel Bordé, "capitaine de cavalerie en non activité" âgé de 47 ans ; sa veuve, Marie-Anne-Catherine Amand, assiste au mariage.

• Le 5 août 1833, Saintes : La veuve de Jean-Claude JOSSE, Marie-Anne-Catherine Amand, décède à son domicile, âgée de 78 ans. 

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• • • Le Catalogue général de la BnF (Fonds du Conservatoire) mentionne l'ariette de 1776 composée par Jean-Claude JOSSE "maître de musique" sous le titre : "L'Harmonie, ariette à voix seule et à grande orchestre." (sic). Incipit : "Fille des dieux, tendre harmonie". Elle a été publiée "A Paris, chez l'auteur", sans date. Sa cote : A-33380. Ces neuf cahiers correspondent au matériel nécessaire à une exécution (un cahier qui réunit la voix chantée et la basse continue, huit cahiers pour les huit autres instruments de l'orchestre). Qui fera revivre cette musique ?

Mise à jour : 9 octobre 2022

Sources
Abbé Taillet, L'Église de Saintes depuis 1789 jusqu'à la fin de 1796  ; B. Dompnier, "Étienne-Bonaventure Laurier…", 2008 ; Courriel Fr. Turellier, février 2017 ; F-Ad02/ G 1889 ; F-Ad02/ G 1890 ; F-Ad17 / L 425 ; F-Ad17 / Registre des décès Saintes ; F-Ad17 / Registre des naissances, Saintes ; F-Ad17/ 2 E 439/ 10 ; F-Ad17/ BMS Saintes ; F-Ad17/ BMS St-Pierre de Saintes ; F-Ad17/ G 251 ; F-Ad17/ L 309 ; F-Ad17/ L 320 ; F-Ad17/ L 423 ; F-Ad17/ L 424 ; F-Ad17/ Registre des mariages, Saintes ; F-Ad17/ U 4306 ; F-Ad45/ 51 J 2 ; F-Ad45/ 51 J 8 ; F-An/ DXIX/091/778/03 ; Filae.com ; Journal de Paris, 1er février 1777

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