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DUVAL, Claude Robert (ca 1750-1791 ap.)
État civil
NOM : DUVAL     Prénom(s) : Claude Robert     Sexe : M
Date(s) : 1750 ca  / 1791 ap.
Notes biographiques

Claude Robert DUVAL est formé et commence à exercer à la collégiale de Nesle en Picardie. Il poursuit sa carrière en Lorraine puis à Poitiers jusqu'à la Révolution. Il s'engage ensuite dans un régiment mais on perd sa trace. Une vingtaine d'années plus tard, même son fils ignore ce qu'il est devenu.

• [Vers 1750], Nesle [Somme] : Claude Robert DUVAL naît et est baptisé probablement paroisse Saint-Pierre [pas de registres paroissiaux numérisés]. Il dit avoir 40 ans en 1790.
 
• [Vers 1756-1757], Nesle : Claude Robert DUVAL devient enfant de chœur à 6 ans à la collégiale de "Neelle en Vermandois", diocèse de Noyon.
• Il y devient ensuite musicien, il y reste 14 ans en tout, soit approximativement jusqu'en 1770-1771 (certificat du chapitre du 28 août 1775).
 
• Il sert trois ans à la collégiale Saint-Maxe de Bar-le-Duc (certificat du chapitre, 10 septembre 1776). Dans sa supplique, il déclare 7 ans de service dans ce chapitre. Le Directoire de la Vienne n'en comptera que 3, semble-t-il, d'après le récapitulatif porté sur la couverture de son dossier.

• 3 décembre 1776, Bar-le-Duc [Meuse] : Il épouse Henriette Coyard.

• 16 octobre 1780, Saint-Dié [Vosges] : Claude Robert DUVAL, musicien de la cathédrale, signe au baptême de son fils Nicolas François dont le parrain est François Nicolas BOUJEARDET, maître de musique de la cathédrale.

• 27 octobre 1782, Bar-le-Duc : Leur fils Henry Maurice DUVAL est baptisé paroisse Notre-Dame. La profession paternelle n'est pas précisée. C'est l'oncle de l'enfant, Maurice Henry Coyart qui est le parrain. DUVAL est-il revenu en poste à la collégiale ou bien son épouse est-elle venue faire ses couches auprès de sa famille?
 
• 23 août 1788, Poitiers : Claude DUVAL, du diocèse de Noyon, est reçu haute contre à la collégiale Saint-Hilaire-le-Grand aux gages de 12 livres par semaine.

• 24 février 1789, Poitiers : Un fils du couple Duval/Coyard est baptisé à Saint-Hilaire, Jean-Baptiste TORELLE est le parrain.

1790, Poitiers : Claude DUVAL déclare être haute-contre à la collégiale Saint-Hilaire-le-Grand depuis 2 ans. Ses revenus en 1790 sont de 740 livres, y compris les 120 livres de gains du bas-chœur (8 boisseaux et demi de froment et 6 boisseaux 3/4 de seigle, voir certificats du 1er juillet 1790 et du 4 août 179[0]).
• [1790], Poitiers : Il adresse une demande de pension au directoire du département de la Vienne. Il demeure rue Saint-Nicolas, paroisse Saint-Porchaire, à Poitiers et se dit âgé de 40 ans et atteint depuis un an d'une "maladie putride" (certificat médical du 28 août 1790). Il est père de famille, chargé de 3 enfants.
• 4 août 1790, Poitiers : Le chapitre Saint-Hilaire-le-Grand lui délivre un certificat. Quelques jours plus tard, le 28 août, il obtient aussi un certificat d'un chirurgien attestant qu'il est malade.
• 22 novembre 1790, Poitiers : Claude Robert DUVAL co-signe une supplique avec les musiciens du chapitre de Saint-Hilaire : Jean-Baptiste DOLLÉClaude Marguerite LARDYJean-Baptiste BROCHETCharles PIERRONJean-Baptiste TORELLELouis Victor BABINJean HOURTICOLOUFrançois POULAINNicolas Joseph VENONJean ALEXANDRE et Pierre Louis DELAURIÈREPierre BEAUMONT ne fait pas partie des signataires mais était également en poste à Saint-Hilaire-le-Grand à ce moment-là.

• [1791], Poitiers : Le directoire du district de Poitiers estime qu'il y a lieu d'accorder à Claude Robert DUVAL une gratification de secours de 200 livres.
• Avril 1791, Poitiers : Claude Robert DUVAL réclame une rectification de ses appointements portés à 624 livres par an, alors qu'ils étaient habituellement de 744 livres, pour son service passé à la collégiale St-Hilaire-le-Grand.
• 28 juin 1791, Poitiers : Il reçoit 37 livres 10 sols pour un mois de service à la collégiale St-Hilaire-le-Grand. 

Après quoi on perd sa trace...

• 1er avril 1812, Le Palais [Morbihan] : Leur fils Henry Maurice DUVAL, musicien gagiste au régiment de Belle-Île-en Mer, se marie. Il est précisé dans l'acte qu'il est le fils de Claude Robert DUVAL, ci-devant musicien au 60e régiment [de quoi?] et de Henriette Coyard "absents sans nouvelle depuis plusieurs années de toule [Toul??], ainsy qu'il appert par acte de notoriété, rapporté par le juge de paix du canton de Belle-Isle-en-mer en date du vingt mars dernier, homologué par le tribunal de première instance de Lorient le vingt sept du même mois pour lui tenir lieu de son acte de naissance qu'il n'a pu se procurer à Bar-sur-Ornain malgré toutes les recherches qui ont été faites aux archives de cette dernière commune [...] comme pour aussi prouver qu"il n'a aucune connaissance de l'existence de ses père et mère et ses aïeuls".

S'il s'agit du 60e régiment d'Infanterie, à quel moment Claude Robert s'y est-il engagé? En 1791, cette unité est envoyée à Saint-Domingue puis en 1793 en Vendée, puis il fait les campagnes d'Allemagne, Hollande, Italie...

Mise à jour : 23 juin 2020

Sources
F-Ad55/ BMS Bar-le-Duc, Notre-Dame ; F-Ad55/ Edépôt 460 (GG29) ; F-Ad56/ étaat-civil Le Palais ; F-Ad86/ BMS Saint-Hilaire ; F-Ad86/ G 570 ; F-Ad86/ L 226 ; F-Ad86/ L 233 ; F-Ad86/ L 235 ; F-Ad86/ L 278 ; F-Ad88/ Edpt419/ GG_14-65631

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