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Pour citer Muséfrem
CAUQUIL, Guillaume, dit CALON (1768-1815)
Complément de nom : dit CALON
Autre(s) forme(s) du nom : COQUILLE
CAUQUILLE
Guilhaume
CALLON
Date(s) : 1768-4-18 / 1815-12-5
Jeune encore lorsque la Révolution commence, Guillaume CAUQUIL est alors organiste de la collégiale Saint-Paul de Narbonne. Il se reconvertit d'abord en écrivain public, mais sans abandonner la musique. Quelques années après le Concordat, il retrouve une tribune, à Perpignan. À son décès, il est professeur de piano.
• 18 avril 1768, Camplong-d'Aude [aujourd'hui Aude] : Dans ce village viticole, situé dans le massif des Corbières au pied de la montagne d'Alaric, naît et le même jour est baptisé le petit Guilhaume CAUQUIL, "fils à Guilhaume Cauquil, et à Marie Bonnafous, mariés". L'acte de baptême n'indique aucun métier, mais l'enfant arrive manifestement dans un milieu peu alphabétisé (ni son parrain ni sa marraine ne savent signer).
• [1775 à 1785] : Guillaume CAUQUIL a vraisemblablement été formé à la musique en tant qu'enfant de chœur dans une maîtrise des environs. Ce point reste à documenter. Narbonne se situe à moins de 35 km à l'est de son lieu de naissance, Carcassonne à un peu plus de 30, à l'ouest... Le fait qu'il ait ensuite exercé à Narbonne plaide plutôt pour l'hypothèse d'une formation musicale dans cette ville.
• Jusqu'en 1790, Narbonne : Le sieur CAUQUIL est organiste de la collégiale Saint-Paul de Narbonne.
• 1790-1791, Narbonne : Il continue son service dans la même église devenue paroissiale. À partir de mi-octobre 1790, il cesse d'être rémunéré par le chapitre [voir ci-après au 21 novembre 1791].
• [1791] : Il adresse une demande de traitement au directoire du district de Narbonne. Il réclame la somme 300 livres pour avoir continué de service l'église pendant l'année 1791.
• 7 août 1791 : Le directoire décide de lui accorder un traitement de 300 livres/an à condition qu'il continue de servir comme organiste l'église paroissiale Saint-Paul les dimanches et jours de fête.
• 8 août 1791 : Le directoire du district de Narbonne délibère sur sa demande et décide de lui accorder 150 livres pour son service en l'église paroissiale Saint-Paul les six premiers mois de l'année 1791.
• 21 novembre 1791 : Le directoire du district de Narbonne délibère sur sa demande d'une somme de 62 livres 10 sols pour son service la dernière quinzaine d'octobre et les mois de novembre et décembre 1790, puis accède à sa requête. Il est donc reconnu qu'il n'a plus été rémunéré par le ci-devant chapitre à partir de mi-octobre 1790.
• An IV [1795-1796], Narbonne : Un récapitulatif des pensions ou secours indique que CAUQUIL a touché 355 livres 9 sols 6 deniers correspondant au premier quartier de l'an II [1793]. Par rapport aux décisions antérieures, la somme paraît élevée.
• [1793] : Guillaume CAUQUIL s'installe à Perpignan, sans doute pour s'y reconvertir comme écrivain public, métier qu'on le voit y exercer cinq ans plus tard. Si, au vu du contexte, il a perdu sa tribune, il utilise une autre de ses compétences, l'écriture. Ce qui confirme indirectement qu'il a été élevé dans une maîtrise.
• 4ème jour complémentaire an VI [20 septembre 1798], Perpignan [Pyrénées-Orientales] : En la maison commune, on célèbre le mariage de Guillaume CAUQUIL, écrivain, âgé de 30 ans, et de Marie-Anne Fournès, âgée de 40 ans, veuve d'Antoine Dumas. Fille d'un "marchand garnisseur", elle est native de Perpignan et y réside, tout comme ses parents, âgés respectivement de 75 et 74 ans. L'acte de baptême du marié est rappelé [voir ci-dessus au 18 avril 1768]. Il est précisé qu'il réside à Perpignan "depuis environ cinq ans". Son père est mort, sa mère, âgée de 52 ans, demeure toujours à Narbonne.
• 7 septembre 1806, Perpignan : À partir de cette date, Guillaume CAUQUIL est rémunéré comme "organiste" d'après les comptes des marguilliers (1796-1810) de l'église paroissiale Saint-Jean (ancienne cathédrale) dépouillés par Sophie Milard. Il succède à un certain BARRÈRE, rémunéré jusqu'en juillet 1806 (et qui semble revenir en poste en décembre 1815). Il reçoit 100 livres par trimestre (plus parfois quelques petites sommes supplémentaires qui correspondent sans doute à de petits frais annexes d'entretien). Par deux fois, il est désigné dans les comptes par son surnom : "à Mr CALON organiste".
• 5 décembre 1815, Perpignan : À onze heures du matin, le sieur Guillaume "COQUILLE, dit Callon", meurt en sa maison d'habitation. Âgé de 46 ans, dit l'acte [en réalité : 47 ans et demi], il était professeur de piano. L'officier d'état civil le dit "natif de Callon, département de l'Aude", et au vu de la graphie identique, on devine que c'est de son lieu de naissance que l'on avait tiré son surnom. L'acte rappelle les noms de ses parents, et indique que sa mère est toujours vivante. Il était par ailleurs toujours époux de "dame Marie-Anne Fournese".
• 6 décembre 1815 : Un contrat est conclu entre la fabrique de l'église Saint-Jean de Perpignan et son successeur, Barrère ou Barrière. Le nom de CAUQUIL est évoqué au début de l'acte, ce qui montre qu'il avait exercé à peu près jusqu'à son décès.
Mise à jour : 3 février 2021
(merci à Sophie Milard)