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PICHON, Jean Marin, "Père" (ca 1731-1812)

PICHON, Jean Marin, "Père" (ca 1731-1812)

État civil
NOM : PICHON     Prénom(s) : Jean Marin     Sexe : M
Complément de nom : "Père"
Date(s) : 1731 ca  / 1812-3-12
Notes biographiques

Jean Marin PICHON est le père d'une famille de musiciens “symphonistes”. Lui même d'abord cordonnier dans son acte de mariage, est désigné comme “musicien” dans son acte de décès. Pourtant maître de danse, il intervient régulièrement à Notre-Dame de Chartres lors des “messes en musique” qui demandent l'ajout d'instrumentistes spécialisés... pour la plus grande gloire des cérémonies de la cathédrale.

• Jean Marin PICHON naît vers 1731, il reste à découvrir où.

• 2 mai 1757, Chartres : En la paroisse Saint-Michel Jean-Marin PICHON compagnon cordonnier, fils d'un vigneron, et Michèle Loin se marient.

• 4 septembre 1759, Chartres : Marin Thomas, fils de Jean Marin PICHON alors dit cordonnier et de Marie Michèle Loin, est baptisé en la paroisse Saint-Michel. Le parrain est procureur aux bailliage et siège présidial de Chartres ; la marraine est la fille d'un contrôleur ambulant des aides. C'est le second enfant du couple, l'aîné Jean André était né l'année précédente mais meurt en 1760.
Au moins cinq autres enfants suivront, le père étant dit toujours "cordonnier". Les parrains sont régulièrement des gens d'offices. On note quand même au baptême de Marie Michelle (24 avril 1764) comme parrain Michel LEMONT, maître de danse, et comme marraine l'épouse de Simon Pierre CREUSAS, lui aussi maître de danse. Jusqu'en 1765 la famille réside paroisse Saint-Michel.

• 1780, Chartres : Au mariage de son fils Thomas Marin PICHON, Jean-Marin est dit "maître cordonnier".

• 1785, Chartres : Un sieur PICHON, musicien et maître de danse, organise un bal masqué à la salle des spectacles de cette ville. Rien ne dit formellement de quel PICHON il s'agit, cependant plus probablement Jean Marin le père, plutôt que Thomas Marin le fils.

• Juin 1785 - juin 1786, Chartres : M. PICHON, musicien, intervient à la cathédrale, à une dizaine d'occasions dans l'année quand sont donnés des motets et des grandes messes, pour un total de 70 livres. S'agit-il du père ou du fils ?

• Juin 1788 - juin 1789, Chartres : Le sieur PICHON, simphoniste, reçoit 14 livres "pour avoir joué aux motets" de la Cathédrale. Son fils, PICHON l'ainé, "musicien simphoniste", reçoit quant à lui 30 livres de l'Œuvre de la Cathédrale. Lors des fêtes liturgiques, ils côtoient le sieur CREUSAS père, lui aussi qualifié de "musicien simphoniste", qui est rémunéré 81 livres et 10 sols "pour avoir joué de la basse aux fêtes ou il y a musique", ainsi que CREUSAS fils qui reçoit 22 livres.

• 20 mars 1798 [30 ventôse an 6], Chartres : "PICHON Père" participe à une fête révolutionnaire avec le reste des musiciens de sa famille, dont son fils Marin Thomas et dont "Pichon fille". Il réside rue Courte Soupe.

• 9 novembre 1798 [15 brumaire an 7], Chartres : Il participe avec 21 autres musiciens à la fête donnée pour l'ouverture des écoles centrales.

• 12 mars 1812, Chartres : Jean Marin PICHON, 81 ans, décède au domicile de son fils Jean Simon. Il est dit musicien (la désignation de "cordonnier" a donc été totalement oubliée).

Mise à jour : 10 juillet 2017

Sources
F-Ad28/ 3 E 085/094 ; F-Ad28/ E 8/35 ; F-Ad28/ E 8/35  ; F-Ad28/ G 389 ; F-Ad28/ G 425 ; F-Ad28/ L 377/ g ; F-Ad28/ LP 1283 ; F-Bm Chartres/ Juss R33

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