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SIMON, Christophe Jérôme (ca 1723-1790)
État civil
NOM : SIMON     Prénom(s) : Christophe Jérôme      Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : Christofole
Cristophole
Cristophle
Christophle
Date(s) : 1723 ca  / 1790-9-28
Notes biographiques

Durant presque quatre décennies, Christophe SIMON est resté au service de sa paroisse de Saint-Jean-de-Monts, en Bas-Poitou. D'abord organiste et maître d'école, il abandonne ensuite la régence des écoles pour se consacrer à son office de notaire. Mais il n'en demeure pas moins organiste, jusqu'à son décès, au tout début de la Révolution.

• Christophe-Jérôme SIMON est né vers 1723, vraisemblablement à Rebais [aujourd'hui en Seine-et-Marne] où ses parents, Christophe Simon et Charlotte Quairuel, s'étaient mariés en 1712 et où plusieurs de ses frères et sœurs sont nés. Il est "âgé d’environ 67 ans" au moment de son décès. L'abbaye de Rebais possédait un orgue.

• Février 1753, Saint-Jean-de-Monts [Vendée] : La signature de Christophe SIMON commence à figurer dans le registre paroissial. Antérieurement, Louis-Gabriel COITARD avait été attesté comme organiste et chantre de la paroisse, très souvent parrain ou témoin à des mariages entre 1738 et 1748.

• 2 janvier 1754, Saint-Jean-de-Monts : "Me Christophe SIMON organiste régent de ce lieu" est parrain d'un fils de Rémy Bret. Il sera 25 fois parrain de 1754 à 1785, et 17 fois témoin à des mariages. Il est un homme-clé dans le fonctionnement de la paroisse. Il signe parfois "SIMON organiste".

• 28 janvier 1755, Saint-Jean-de-Monts : Christophe SIMON, organiste chantre et régent d'école de la paroisse, se marie avec "demoiselle" Jeanne Bret. Elle est la fille de "feu honorable homme Pierre Brett". Sa mère "demoiselle Louise de Favars", est vivante, et sera marraine de la première née du couple, en juillet 1756. L'organiste semble entrer par son mariage dans un milieu social quelque peu supérieur au sien.

• De 1756 à 1765 naissent cinq enfants Simon, dont un seul meurt en très bas âge. Leurs parrains et marraines, largement recrutés au sein de la famille Bret, sont souvent pourvus d'un avant nom honorifique (honorable homme, damoiselle). Presque tous savent signer. Le curé de la paroisse est parrain de la première-née, représentant symboliquement la branche paternelle aux côtés de son organiste-chantre. Lors du dernier baptême (le 26 décembre 1765), Christophe SIMON est qualifié de notaire.

• 18 juin 1784, Saint-Jean-de-Monts : Jeanne Bret meurt à l'âge d’environ 55 ans, "épouse de Me Chrisotfle SIMON organiste". Cette mention prouve que, même s'il avait sans doute abandonné la régence des écoles au profit de l'étude notariée depuis le milieu des années 1760, Christophe SIMON continuait à toucher l'orgue de la paroisse.

• 10 mai 1787 et 25 septembre 1788, Saint-Jean-de-Monts : Les deux fils aînés de Christophe SIMON meurent, âgés l'un de 28 et l'autre de 31 ans. Le second était clerc tonsuré, ce qui pourrait indiquer une activité au service de l'Église, voire un passé d'enfant de chœur.
C'est aussi vers 1787-1788 que Gilles-Charles PITAUD arrive à Saint-Jean-de-Monts pour exercer les fonctions de chantre et de maître d'école, peut-être en remplacement de l'un des fils Simon, ou des deux.

• 29 septembre 1790, Saint-Jean-de-Monts : Lorsqu'il dresse l'acte de sépulture de Christophe SIMON, décédé la veille, le curé qualifie le défunt de "notaire organiste".

Quelques mois plus tard, le 22 mai 1791, à l'occasion du baptême d'une fille de Gilles-Charles PITAUD, ce dernier est dit "régent et organiste". Il a donc pris le relais du notaire organiste défunt.

Mise à jour : 27 novembre 2017

Sources
F-Ad77/ BMS Saint Jean ; F-Ad85/ BMS St-Jean-de-Monts ; F-Ad85/ BMS St-Jean-de-Monts

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