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Pour citer Muséfrem
ÉVRARD, Jean Antoine Théodore (1758-1817)
Autre(s) forme(s) du nom : AVRARD
Date(s) : 1758-10-20 / 1817-10-5
Originaire de Laon, Jean Antoine Théodore ÉVRARD vicarie un peu avant d'être reçu musicien à la cathédrale Notre-Dame d'Amiens dans les dernières années de l'Ancien Régime. Il devient par la suite commissaire de police et s'éteint sous la Restauration.
• 20 octobre 1758, Vaux, près de Laon [Aisne] : Jean Antoine Théodore EVRAD [sic], fils d'Antoine, vigneron et de Marie Catherine Pocquet vient au monde et il est baptisé le jour même. Le père signe "Antoine Evrad".
• 18 mai 1767, Laon [Aisne] : Il est proposé au concours d'entrée à la maîtrise. "Lecture faite de l’extrait baptistaire d’Antoine Théodore Evrard de Vaux, par lequel il apert qu’il a huit ans et demi, messieurs ayant jugé que sa voye étoit trop forte, qu’il est trop âgé, et que l’index dont il est incomodé peut être un obstacle à son avancement, ont été d’avis de ne pas le recevoir". Une autre assemblée est convoquée pour faire le choix d'un nouvel enfant.
• [1776], Soissons [Aisne] : Jean Antoine Théodore EVRARD entre au service de l'église cathédrale comme musicien. Il est âgé de 20 ans. Il y restera deux ans. Les registres capitulaires ont disparu.
• [1778], Reims [Marne] : Il est à présent au service de l'église cathédrale de Reims. Il y reste cinq ans. Les registres capitulaires ont disparu.
• [1783], Amiens [Somme] : Jean Antoine Théodore EVRARD entre au service de l'église cathédrale d'Amiens comme musicien. Lors de son mariage en 1797, il précise qu'il est à Amiens depuis douze années...
• 1788, Amiens : Il reçoit du chapitre 115 livres et 9 sols pour son service lors de messes et célébrations. Ces gages lui sont versés en plus de ses rétributions habituelles.
• 1790, Amiens : Jean Antoine Théodore ÉVRARD, musicien, est au service de la cathédrale d'Amiens depuis sept ans. Il touche 14 livres par semaine, soit 756 livres par an. Il est également clerc et chapelain (chapelle Saint-Honoré), ce qui lui procure d'autres revenus, dont certains en nature. Le total se porterait à 1712 livres par an.
Dirigé par Dominique LEUDER, le corps de musique est composé de six chantres (BRALLE, DEGOUY, BOURDEAU, NICAISE, DESARGUS et CACHELIEVRE), de quatre musiciens (QUENTIN, EVRARD) dont un serpent (VISIERE) et un organiste (GAULIER). Un maître des enfants de chœur (COQUERELLE) encadre les dix enfants de chœur de la maîtrise dont seuls trois noms nous sont connus (CHOULEUR, VICART et COCU).
Il est âgé de 34 ans.
Juillet 1790 : Le chapitre cathédral est dissout.
Il subit une diminution de 10 sols par jour à partir du 1er septembre 1790.
Le 8 novembre, avec les autres membres de la communauté Sainte-Cécile [Communauté de chapelains de la cathédrale assurant une partie des revenus du bas-choeur], il déclare ses revenus. Les huit membres de la communauté se partage 161 livres 15 sols par an.
C'est sans doute au mois de novembre qu'il déclare ses revenus au Comité ecclésiastique [le document n'est pas daté].
Le 15 décembre 1790, il signe une supplique collective en compagnie de Leuder, maître de musique , Quentin, Cachelièvre, Bourdeaux, Dessargus, Visière, Valon, Valoy, De Gouy et Coquerelle visant à obtenir des revenus.
Le 16 décembre, les officiers municipaux de la ville d'Amiens prennent connaissance de ce mémoire
Le 21 décembre, le Directoire de district d'Amiens fait savoir qu'il souhaite connaitre le revenu détaillé et la situation de chaque musicien avant de se prononcer.
Le 31 décembre, Le Directoire du département de la Somme a transmis ces information au procureur syndic du Directoire de district. Evrard touche 14 livres par semaine.
ÉVRARD n'apparait pas dans les nouveaux effectifs de la musique de la paroisse cathédrale Notre-Dame d'Amiens, fondée en 1791.
• 1792, Amiens : Le Directoire de département propose que lui soit accordée, comme aux autres anciens membres de la communauté des chapelains, une pension de 21 livres 13 sols 10 deniers.
• 5 août 1797, Amiens : Demeurant à Amiens depuis douze ans [suivant sa déclaration de 1790, il a été sept années au service de la cathédrale Notre-Dame...], demeurant actuellement grande rue Saint-Denis, il se marie avec Marie Anne Rosalie Seguin, divorcée de Joseph Racine pour absence constatée le 20 prairial an 5; il signe "Evrard.
• 21 janvier 1801, Amiens : Jean Antoine Théodore ÉVRARD, commissaire de police et Marie Anne Rosalie Seguin divorcent par consentement mutuel.
• 6 octobre 1817, Amiens : Jean Lefebvre, huissier, 38 ans, principal locataire de la maison mortuaire et Jean-Baptiste Boucher, praticien, 59 ans, voisin, déclarent le décès survenu la veille à son domicile du 26, rue Bourbon, à une heure de relevée de Jean Antoine Théodore ÉVRARD, pensionnaire du gouvernement, âgé de 58 ans, natif de Vaux près Laon [Aisne], veuf de Rosalie Seguin [sic]; dans la marge ont lit "paralysie" (cause du décès) et "pension 260 fr").
Mise à jour : 13 juillet 2025

