Allier
Alpes-de-Haute-Provence
Alpes-Maritimes
Ardennes
Ariège
Aude
Aveyron
Bas-Rhin
Cantal
Charente
Charente-Maritime
Cher
Corrèze
Côte-d'Or
Côtes d’Armor
Creuse
Dordogne
Doubs
Essonne
Eure
Eure-et-Loir
Finistère
Gard
Gironde
Haute-Garonne
Haute-Loire
Haute-Saône
Hautes-Pyrénées
Haute-Vienne
Hauts-de-Seine
Hérault
Ille-et-Vilaine
Indre
Indre-et-Loire
Isère
Landes
Loire-Atlantique
Loir-et-Cher
Loiret
Lot
Lot-et-Garonne
Maine-et-Loire
Manche
Marne
Mayenne
Morbihan
Moselle
Nièvre
Nord
Oise
Orne
Paris - Notre-Dame
Pas-de-Calais
Puy-de-Dôme
Pyrénées-Atlantiques
Rhône
Saône-et-Loire
Sarthe
Somme
Tarn
Tarn-et-Garonne
Val d'Oise
Vaucluse
Vendée
Vienne
Yonne
Yvelines
Actualité de la base Muséfrem
Vous avez dit prosopographie ?
Histoire de l'enquête Muséfrem
Les fondements de l'enquête Muséfrem
Les contributeurs depuis 2003
Les partenaires scientifiques
Contact
Pour citer Muséfrem
GRENIER, Étienne (1743-1805)
Date(s) : 1743-3-3 / 1805-6-7
Etienne GRENIER est hebdomadier à la cathédrale de Saint-Flour dans les années 1770-1790.
• 3 mars 1743, Saint-Flour : Étienne GRENIER vient au monde, fils de Isaac Grenier tailleur d'habits, et Anne Mosnier, qui s’étaient mariés à St-Flour le 15 janvier 1731 et ont 12 enfants nés entre 1731 et 1750, dont Pierre GRENIER né le 14 juillet 1744, qui sera également prêtre et chorier de la cathédrale.
• Quand ?, où ? : On ignore où et quand il a reçu sa formation musicale. On peut penser qu'il a été enfant de chœur à la cathédrale de Saint-Flour.
• 7 juin 1763, Saint-Flour : Étienne GRENIER, bas chœur du chapitre et Pierre GRENIER, clerc tonsuré sont témoins au mariage de leur frère aîné Pierre Grenier, tailleur d'habits avec Marie Chanson.
• 27 mai 1777, Saint-Flour [Cantal] : Étienne GRENIER, hebdomadier à la cathédrale, signe comme témoin lors du mariage de Pierre JULHE, en compagnie de Jean-Baptiste GRASSAL.
• 30 mars 1790, Saint-Flour : Prêtre chanoine et hebdomadier de la cathédrale de Saint-Flour, il est le parrain d'Étienne COLLE, fils d'Antoine COLLE, habitué du même chapitre.
• 9 mai 1792, Saint-Flour : Étienne GRENIER, réside dans la maison de Poncet Chalvet jusqu'à son arrestation.
• 2 octobre 1792, Saint-Flour: Étienne GRENIER, ci-devant hebdomadier de la cathédrale est inscrit sur la liste des émigrés du district.
• 22 novembre 1794, Aurillac : Arrêté à Saint-Flour, il est détenu dans la maison de réclusion du Buis.
• 1er juillet 1795 [13 messidor an III], Saint-Flour : Élargi, Étienne GRENIER réside à nouveau dans la maison de Poncet Chalvet.
• 26 mars 1797 [6 germinal an V], Saint-Flour : Les administrateurs municipaux de la commune certifient qu'Étienne GRENIER, âgé de cinquante quatre ans, cy devant hebdomadier du chapitre cathédral de St-Flour, taille de cinq pieds deux pouces, cheveux et sourcils gris, yeux gris, nez gros, bouche moyenne, menton rond, front large, visage plein, portant perruque, réside et a résidé dans cette commune.
• 31 janvier 1802 [11 pluviôse an 10], Saint-Flour : Etienne GRENIER, ex-hebdomadier de Saint-Flour est radié définitivement de la liste des émigrés.
• 16 septembre 1802, Saint-Flour : Alors qu'un conflit oppose Nicolas COURBAISSE et Simon Michel DAGUET-GIRARDIN à propos de la restauration de l'orgue de la cathédrale, Philippe FABRE, "ex-maître de musique", COLLE, "ex-serpent" et GRENIER, déclarent : "Nous maître de musique et musiciens de la cathédrale de St-Flour, certifions que le nommé Nicolas COURBAISSE, facteur d'orgue, a remis en place l'orgue de la dite cathédrale, laquelle orgue avoit été transportée dans une maison d'un particulier de cette ville, que ladite orgue a été touchée aux offices et s'est trouvée régulièrement accordée et montée au ton du choeur, basse, et serpent".
• 7 juin 1805, Saint-Flour : Étienne GRENIER, prêtre, chantre à la cathédrale meurt à quatre heures du matin dans sa maison de la rue du Breuil près le Collège, âgé de 62 ans et trois mois.
Mise à jour : 2 février 2021