MACÉ, à Rennes (1788 av.-1796 ap.)

MACÉ, dont le prénom reste à retrouver, correspond à un cas assez répandu dans les paroisses de Rennes : à la veille de la Révolution, il remplit à l'église Saint-Germain à la fois les fonctions de chantre et de prêtre. Il choisit ensuite de poursuivre son activité au service de l'Église constitutionnelle, y étant notamment rémunéré pour des messes de fondation chantées.

• 1788, Rennes : Le rôle de capitation de 1788, le mentionne rue de Corbin, pour un domestique mais (en tant qu'ecclésiastique) il est exempté de capitation.

• Mai 1790, Rennes : Dans les listes imprimées des citoyens actifs figure parmi les citoyens éligibles le sieur MACÉ, prêtre, chantre de Saint-Germain, demeurant rue de Corbin. D'autres chantres d'églises paroissiales rennaises sont mentionnés dans la même liste : GARNIER et URVOY, qui sont également prêtres et demeurent le premier à Chicogné et le second aussi rue Corbin, le sieur BULLET (BULLER), lui aussi prêtre, demeurant place Tronjolly, Pierre-François FERRON, prêtre et chantre de Saint-Georges, ou encore le sieur TAUDIÈRE, qui est en même temps chantre et "sacriste" de Saint-Étienne et demeure rue Basse. Tous sont dits "nouveaux". Le modèle du chantre de paroisse prêtre est habituel dans les paroisses rennaises.
La même année, le nom de MACÉ figure sur la liste de la contribution patriotique 1790. Il est à nouveeau dit prêtre, chantre de Saint-Germain, et demeurant rue de Corbin.

• [Vers 1791], Rennes : Toujours "chantre de Saint-Germain", MACÉ figure, en compagnie de URVOY dans la liste civique contenant les noms des citoyens actifs de cette ville de Rennes qui, ayant précédemment prêté serment, sont éligibles aux différentes places de la Municipalité.
• 23 juillet 1791 : MACÉ "ptre chantre" rédige et  signe le premier une quittance au nom des "officiers diacre, soudiacre et chantres de la paroisse de St-Germain de Rennes", GARNIER, URVOY et GOHIN, reconnaissant qu'ils ont reçu chacun 60 livres "tant pour nos assistances aux offices que pour les honoraires des messes chantées et basses". Tous ces hommes ont donc prêté le serment à la Constitution Civile du Clergé et poursuivi leurs fonctions.

• 1^er pluviôse an IV (21 janvier 1796), Rennes : MACÉ, LUCAS et BOËTTE figurent parmi les signataires d'une "Pétition des Citoyens de Rennes" adressée au Directoire exécutif pour attirer son attention sur la cruelle situation de département d’Ille-et-Vilaine entouré d’ennemis acharnés, et demander des mesures énergiques.

Mise à jour : 10 avril 2019