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GARNIER, à Rennes (1788 av.-1791 ap.)
État civil
NOM : GARNIER     Sexe : M
Complément de nom : à Rennes
Date(s) : 1788 av.  / 1791 ap.
Notes biographiques

GARNIER, dont le prénom reste à retrouver, correspond à un cas assez répandu dans les paroisses de Rennes : à la veille de la Révolution, il remplit à l'église Saint-Germain à la fois les fonctions de chantre et de prêtre. Il importe de ne pas le confondre avec un autre prêtre chantre paroissial portant le même patronyme.

• Depuis une date qu'il reste à découvrir, GARNIER chante à l'église Saint-Germain, importante église paroissiale de la ville de Rennes. Les registres de délibérations de la paroisse Saint-Germain n’ont pas été conservés pour la période 1762-1789.

• 1788, Rennes : Le registre de capitation de 1788 fait mention de "Garnier, rue de Corbin, chantre", imposé de "3 livres pour un domestique". En tant qu'ecclésiastique, il est exempté de capitation personnelle.

• 10 novembre 1789, Rennes : Une délibération de la fabrique paroissiale de l'église Saint-Germain note qu’il a été "donné lecture d’une requête de Mrs MACÉ, GARNIER et URVOY qui sollicite le général [= l'assemblée des paroissiens] de nommer [quelqu'un] à la place de quatrième chantre" qui est vacante. Le 20 décembre suivant, il est précisé qu’il faut surseoir au recrutement faute de "sujet capable", ce qui peut étonner dans une ville de la taille de Rennes. Les paroisses se disputaient les prêtres ayant bonne voix.

1790, Rennes : Dans les listes des citoyens actifs, classés par quartier, figurent à la fois "GARNIER, prêtre, chantre de Toussaints, demeurant à Chicogné" et "GARNIER, prêtre, chantre à Saint-Germain, rue Corbin". Si le premier a pu être clairement identifié comme étant Luc-François GARNIER, le second reste encore actuellement mystérieux. À l'église Saint-Germain, chantaient également toujours deux autres prêtres, les sieurs URVOY et MACÉ, tous deux demeurant aussi rue de Corbin. Un probable quatrième "coriste" est le sieur GOHIN. François DUPARC fils touche l'orgue et un sous-diacre, le sieur Gérard, complète l'effectif.

• 5 mai 1791, Rennes : Le directoire du district examine une requête des "prestres de Saint-Germain", à savoir MM. Buchet, GARNIER, MACÉ, Colomban, URVOY, Gérard et GOHIN.
• 23 juillet 1791 : Une quittance collective reconnaît que MACÉ, GOHIN, GARNIER, Gérard et URVOY, tous prêtres, ont reçu chacun 60 livres du trésorier de la paroisse Saint-Germain "tant pour nos assistances aux offices que pour les honoraires des messes chantées et basses que nous avons célébrées en acquit des fondations de ladite paroisse". Si en 1789 seuls trois d'entre eux avaient le statut officiel de chantres de la paroisse, tous sans doute participaient au plain-chant.

Sans prénom connu, portant un patronyme extrêmement répandu, ce GARNIER disparaît alors de notre documentation.

Mise à jour : 20 juillet 2019

Sources
F-Ad35/ L 337  ; F-Ad35/ 5Ff40 ; F-Ad35/ L 1358

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