Login
Menu et informations
DEMOISEAU, Louis (1743-1796)
État civil
NOM : DEMOISEAU     Prénom(s) : Louis     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : DAMOISEAU
MOISEAUX
DEMOISEAUX
MASIAU
MAZIAU
Date(s) : 1743-2-8   / 1796-4-9 
Notes biographiques

 Né à Fougères en 1743 d’un père couvreur et élève pour l’orgue de Louis Morel, DEMOISEAU est attesté dès 1758 aux claviers de Saint-Sulpice de Fougères. En 1763, il succède à Jean MOINET comme organiste de Saint-Léonard de Fougères, poste qu’il occupe toujours en 1790. Il exerce parallèlement  chez les Augustines de Fougères et à l’abbaye Saint-Pierre de Rillé. Par le jeu des mariages, il appartient à un réseau d’organistes et facteurs (les GRANGER, TAILLANDIER, MOBECHE) ayant joué un rôle important dans le Vitréen, et même dans toute la Bretagne. Au détour d’une délibération, on entrevoit son rôle de formateur.

• 8 février 1743, Fougères : Fils de Guillaume Demoiseau et Françoise Granger, Louis DEMOISEAU naît paroisse Saint-Sulpice. Après enquête, il s'avère que ses parents se sont mariés à Mayenne le 21 janvier 1738 et que son père exerçait alors le métier de couvreur. Sa mère, née à Vautorte, dans le Bas-Maine, avait pour parents Guillaume Granger et Marie Ratier : elle est donc une sœur de François Granger père, fils des mêmes parents. Il s'ensuit que Louis DEMOISEAU et François GRANGER sont cousins germains, le second étant plus jeune de quinze ans que le premier.

• 7 février 1758, Fougères : Décédé la veille, à l'âge d'environ 33 ans, l'organiste de la paroisse de Saint-Sulpice, François AUFRAY [ou ANFRAY], est inhumé. Louis DEMOISEAU a alors quinze ans. On ignore s'il a été antérieurement enfant de chœur et si oui, si c'était dans l'une des églises paroissiales de Fougères, ou ailleurs. Toutefois, à partir de cette période, il est relativement bien éclairé.
• 19 février 1758 : Les fabriciens de Saint-Sulpice se réunissent pour étudier la situation puisque "par le décès d’ANFRAY organiste de cette église, cette place se trouve vaquante". Il convient de "délibérer pour qu’il y soit pourvu". L'un des trésoriers de la fabrique, Louis MOREL, fait une offre intéressante à sa paroisse : il accepte de "donner son temps gratis" [pour toucher l'orgue] pendant six ans, et les 600 livres ainsi épargnées devront être employées d'une part pour "aider à faire le maître autel de l’église de cette paroisse" et d'autre part pour "la réparation de Lorgue".
• 9 avril 1758 : MOREL veut officialiser par écrit la promesse à lui faite par la fabrique "de recevoir de sa part tel élève pour luy succéder qu’il trouveroit capable de remplir cette place". Et il désigne "le nommé Louis MASIAU", "dont il a déjà éprouvé les dispositions". Il s'engage à "luy continuer ses instructions" pendant les six années mentionnées : "il compte que par ses soins, et l’application dudit Masiau, il réussira à faire un bon sujet pour remplir la place".
L'affaire est conclue : Louis DEMOISEAU est donc accepté "pour remplir la place vaquante d’organiste de cette paroisse", mais cet engagement ne prendra effet réellement qu'"après l’expirement des six années auxquelles le dit sieur MOREL a bien voulu s’obliger". En attendant, le jeune garçon doit se former avec Louis Morel (on ignore d'où ce dernier tenait ses connaissances en matière d'orgue).
Six années d'apprentissage, cela paraît bien long, surtout si, comme il est dit, le jeune garçon a déjà commencé à toucher l’orgue suffisamment pour que Morel ait "éprouvé ses dispositions" et soit sûr de pouvoir en "faire un bon sujet". On peut donc faire l'hypothèse qu'assez rapidement c'est lui qui va tenir l'orgue, au nom de Louis Morel, et sans être rétribué (en tout cas sans l'être par la fabrique : il se peut que Morel le défraye). La délibération de fabrique précise noir sur blanc : "après lesquelles six années le dit MAZIAU commencera à toucher le revenu de la ditte place"...

Cette situation aurait dû normalement durer jusqu'à Pâques 1764. Le jeune homme ne patientera pas aussi longtemps.

• 10 août 1763, Fougères : Au cimetière de la paroisse Saint-Léonard est inhumé Jean MOINET, "organiste de cette paroisse".
 Le 21 août, pour remplacer l'organiste défunt, la fabrique engage Louis DEMOISEAU. Néanmoins, le quatrième quartier de l'année comptable – qui dans cette église va du 6 novembre, date de la saint Léonard, au 5 novembre de l'année suivante – étant commencé depuis le 6 août, il sera versé en entier aux héritiers Moinet. Demoiseau ne commencera donc à être rémunéré qu'à compter du 6 novembre 1763. D'ici là, il ne touchera que le casuel lié à certaines cérémonies (baptêmes, mariages, sépultures). On devine que des négociations ont dû avoir lieu jusqu'à la dernière minute, car la délibération de sa réception comporte plusieurs lignes rayées qui prévoyaient initialement l'obligation pour DEMOISEAU "de toucher gratis pendant un an". Finalement il ne touchera l'orgue sans recevoir de gages que du 21 août au 6 novembre suivant, jour de la saint Léonard, soit durant deux mois et demi. On peut penser que s'il a accepté cette condition, c'est parce que le poste de Saint-Léonard est nettement plus rémunérateur que celui de Saint-Sulpice (150 livres au lieu de 100), et qu'au surplus à Saint-Sulpice, il lui restait encore plusieurs mois à attendre avant d'être officiellement rémunéré.
• 18 octobre 1763 : La fabrique de Saint-Léonard paye 6 livres "au nommé Demoiseau couvreur pour journées à couvrir sur l’église". Il s'agit probablement du père du nouvel organiste, qui était couvreur vingt-cinq ans plus tôt lors de son mariage.

• 4 novembre 1764 : "Louis Maziau" reçoit la somme de 150 livres pour ses gages d’organiste de Saint-Léonard. Anne Paillard, la souffleuse d'orgue, reçoit 12 livres.

• 5 mai 1765 : À Saint-Sulpice de Fougères, un nouvel organiste est nommé. Il s'agit de François SALMON : celui-ci est attesté dans les comptes jusqu'en 1772. Puis, à partir de 1779, après les importants travaux effectués sur l'orgue par le frère Florentin GRIMONT, c'est François GRANGER qui est attesté à l'orgue de Saint-Sulpice.

• 1766, Fougères : Un organiste nommé "MOISEAUX" est rétribué par les Augustines de Fougères. Ces dernières avaient fait installer un petit orgue en 1740 par le facteur Jean BERTRAND, dit Saint-Jean (ou Saint-Jan), de Vitré. À partir de cette date, des sommes versées à l'organiste figurent régulièrement dans les comptes du couvent, mais sans que le nom de l'organiste soit mentionné la plupart du temps. L'organiste précédent des Augustines était nommé MOINET en 1744 ou MONET en 1753. Comme à Saint-Léonard, c'est probablement aussi en août 1763, au décès de Jean MOINET, que MOISEAUX / DEMOISEAU l'a remplacé chez les Augustines. Le service de Louis DEMOISEAU chez les Augustines n'est vraisemblablement qu'un complément à son poste principal, organiste de la paroisse Saint-Léonard.

• 1766, Fougères : Les comptes de la fabrique Saint-Léonard pour l'année comptable qui court du 6 novembre 1765 au 6 novembre 1766 comportent une somme de 150 livres versée "au sieur Maziau organiste".
Pourtant, le 16 mars 1766, l'assemblée générale de la fabrique "délibérant sur la remontrance des trésoriers a permis au sieur Demoiseau organiste de cette église de s’absenter pendant six mois et d’aller ou bon luy semblera". Cette décision surprenante est à mettre en relation avec les gros travaux entrepris par le facteur LEROY qui construit un orgue neuf pour une somme de 4 800 livres. Les fabriciens ont beau avoir convenu avec lui "que l’entien orgue ne sera point démoli que le nouveau ne soit prêt à placer", il est probable que pendant quelques mois il s'avérait impossible pour l'organiste d'exercer.

• Durant les années suivantes, on retrouve DEMOISEAU à la tribune du nouvel orgue de Saint-Léonard, toujours pour 150 livres par an. Son patronyme continue à subir diverses variations : en 1768, il est appelé "Masiau".

• 17 septembre 1767, Le Loroux [Ille-et-Vilaine] : Dans cette paroisse rurale située à une douzaine de km au nord-est de Fougères, Louis DEMOISEAU et dlle Yvonne Mobèche se marient. Rien n'est dit sur leurs métiers et milieux respectifs. Le jeune marié, "de la paroisse de St-Léonard", est accompagné de ses deux parents. La mariée est "fille mineure de deffunts Pierre [Mobèche] et Renée Thomas, de cette paroisse".
Une enquête complémentaire montre qu'elle est née le 13 janvier 1747 au Loroux, où ses parents s'étaient mariés  le 30 septembre 1745. Sa mère étant morte en couches lors de la naissance suivante, le 16 novembre 1748, son père s'était remarié avec Françoise Hamard, toujours au Loroux, le 28 novembre 1754. Yvonne Mobèche est donc la demi-sœur du facteur d'orgue Pierre-Joseph MOBÈCHE, et de Françoise-Marie-Gillette Mobèche, la future épouse de l'organiste Jean-Baptiste LETAILLANDIER. Leur père était mort, jeune (38 ans environ), le 14 mars 1763.
Pour son mariage, la jeune femme est donc accompagnée de son curateur, "hh Gilles René Lottin", qui avait justement été le parrain de sa sœur née dans le drame en novembre 1748.

• 18 juin 1768, Fougères [Ille-et-Vilaine] : Lorsqu'est célébré le baptême de leur premier enfant, Marie-Louise-Yvonne, née le même jour, Louis DEMOISEAU est dit "organiste de Saint-Léonard".
La même année 1768 Louis voit son oncle maternel, François Granger père, quitter son village de Vautorte dans le Bas-Maine pour venir s'installer sur la paroisse Saint-Sulpice de Fougères avec sa famille, dont son jeune cousin François GRANGER, qui a alors dix ans. On peut penser qu'à partir de là – ou un peu plus tard –, Louis DEMOISEAU a dû jouer un rôle essentiel dans la formation de son cousin à l'art de toucher l'orgue.

• 1770, Fougères : C'est sous le nom de DEMOISEAUX que l'organiste figure cette fois dans les comptes des Augustines.
• 7 novembre 1770 : La fabrique de Saint-Léonard verse 150 livres à son organiste pour ses gages "et 3 livres 16 sols à son père pour avoir travaillé pour l’église". Son père a vraisemblablement effectué des petites réparations de couverture (voir ci-dessus au 18 octobre 1763). Cette fugace mention confirme une famille au service de la paroisse.

• Entre le 17 février 1771 et le 27 décembre 1783 : Sept autres enfants Demoiseau-Mobèche sont baptisés à Saint-Léonard de Fougères. Jusqu'en 1775 inclus, Louis DEMOISEAU est dit "organiste de cette paroisse" ou "organiste de cette église". Après quoi ces mentions disparaissent, mais il s'agit seulement d'un changement d'habitudes des scripteurs.

• En 1772 et 1773, les fabriciens de Saint-Léonard de Fougères dépensent encore des sommes non négligeables pour leur orgue (deux fois 406 livres sont versées au facteur LEROY). En 1773, le sieur TRUBLET, organiste à Vitré, reçoit 18 livres "pour sa visite et desserte lors du renable de l'orgue de Saint-Léonard" (renable : terme local équivalent à expertise et réception de l'orgue, un ou deux organistes extérieurs viennent voir si le travail est conforme au marché ou s'il y a eu des dépassements de la part du facteur).

• 6 octobre 1776, Fougères : DEMOISEAU dépose une requête "tendante à une augmentation des emoluments de sa place". Il est très intéressant de remarquer que l'organiste 'habille' sa réclamation de la promesse d'une augmentation de ses compétences grâce au voyage de Paris qu'il offre de faire "pour s’y perfectionner sous les plus grands maîtres". Les fabriciens de Saint-Léonard promettent à leur organiste de porter ses gages à 300 livres dans trois ans "à compter du jour saint-Léonard de la même année" (= le 6 novembre 1779), ce qui constituera en fait un doublement de son salaire. Ils enregistrent la promesse du voyage parisien "pendant lequel il fera remplir sa place soit par le sieur GRANGER soit par tout autre en etat de toucher l’orgue". Cette mention confirme indirectement le rôle probablement joué par DEMOISEAU dans la formation de son cousin germain et indique qu'à cette date ce dernier est d'ores et déjà capable de tenir l'orgue.
Dans cette délibération du 6 octobre 1776, on peut apprécier le succès  déjà rencontré par DEMOISEAU comme organiste puisqu’il est mentionné  qu'"il ne laissera entrer personne dans la tribune du dit orgue hors ses élèves". Ce rôle d’enseignant lui assure sans doute des revenus supplémentaires.

• 21 mai 1780 : DEMOISEAU rappelle à la fabrique sa promesse d'augmentation de gages, dont les six premiers mois sont échus depuis le 6 mai. L'augmentation est entérinée par une assemblée de fabrique en août, mais on impose désormais à l'organiste de payer lui-même le souffleur. Louis DEMOISEAU a-t-il entre temps "fait le voyage de Paris" envisagé ? Le registre de délibération ne le dit pas clairement, bien que ce voyage soit à nouveau évoqué.

• 22 janvier 1782, Saint-Mars-sur-la-Futaie [Mayenne] : Dans ce village situé à un peu moins de vingt km au nord-est de Fougères, Louis DEMOISEAU assiste au mariage de sa pupille, demoiselle Françoise Mobèche, dont il est le curateur. Sœur du facteur d'orgue Pierre-Joseph MOBÈCHE et de la future épouse de l'organiste Jean-Baptiste LETAILLANDIER, elle est donc aussi une demi-sœur de sa femme, Yvonne Mobèche. Elle se marie avec un maître tourneur domicilié paroisse St-Sulpice de Fougères, Henri Granger. Or celui-ci est un frère de l'organiste François GRANGER, lui aussi présent au mariage ("Maître François GRANGER, clerc tonsuré"). On a là une nouvelle illustration de la force du réseau qui relie ces familles entre elles.

• 27 avril 1786, Fougères : Dans l'église Saint-Léonard est célébré le mariage d'une autre demoiselle Mobèche, Françoise-Marie-Gillette, avec Jean-Baptiste LETAILLANDIER. Parmi la douzaine de signatures, on remarque celle de DEMOISEAU, petite, discrète, légèrement penchée vers la droite. Aucun métier n'est indiqué pour aucun des protagonistes.

• 9 décembre 1788 : "N.h. Louis DEMOISEAU" est le parrain du petit Jean-Baptiste-Marie, né la veille sur la paroisse de Saint-Sulpice, "fils de n.h.Jean-Baptiste LETAILLANDIER et de demoiselle Marie Mobèche". On remarque les avant-noms utilisés par le rédacteur de l'acte ("n.h." = noble homme), signe d'estime et d'honorabilité.
Les mariés d'avril 1786 avaient d'abord eu un enfant mort-né à Vitré en juillet 1787. Entre temps, ils sont revenus s'installer à Fougères, où la tribune de Saint-Sulpice s'est libérée par le départ de François GRANGER pour Orléans. DEMOISEAU est donc parrain de leur premier enfant né vivant. Cet enfant ici baptisé entrera en 1810 au Séminaire de Rennes et sera ordonné prêtre en 1814. Il sera ultérieurement, en 1831, le fondateur de la communauté des sœurs du Christ rédempteur...

• 1789, Fougères : Le rôle de capitation pour 1789 montre le sieur DEMOISEAU, organiste, demeurant Faubourg Saint-Léonard, "côté de la Hte Bourg", et capité à 4 livres. Un autre organiste est attesté dans le même rôle : le sieur "TAILLANDIER", demeurant "rue du Bourg-Viel côté nord" et qui doit, lui, payer la somme de 9 livres. Il s'agit de son beau-frère. On peut s'étonner de la différence entre leurs deux capitations.
Depuis 1780, les gages de l'organiste de Saint-Léonard sont restés stables à 300 livres par an. En 1783-1784, on relève la mention d'un arrangement entre la fabrique et son organiste, dont une fraction des gages lui est versée en nature, sous la forme de "huit tonnes de pierre, qui étaient à la paroisse" – ce qui pourrait laisser supposer que l'organiste exerce en parallèle des activités liées aux métiers du bâtiment. En 1788-1789, ses gages lui sont versés en quatre quartiers de 75 livres chacun.

• 3 et 6 mai 1790, Fougères : L'inventaire de l'abbaye de Saint-Pierre de Rillé (établissement de chanoines réguliers) mentionne "un jeu d’orgue" dans l’église. Et les comptes comportent une somme de soixante livres "au Sr Demoiseau organiste pour l’année de ses salaires qui échoira au 1er décembre prochain", ainsi que deux sommes de 55 livres pour chacun des deux chantres, le sieur DUPONT et le sieur CHAPELAIN "dit La France".
Par ailleurs, en 1790, Louis DEMOISEAU est toujours organiste de la paroisse Saint-Léonard, où il reçoit toujours des gages de 300 livres par an. La fabrique paroissiale rémunère aussi cette année-là un prêtre nommé DERUAU "pour l’instruction des enfants de cœur" [sic]. Ces derniers sont au nombre de quatre : DENEAU, Louis COUDRAY, René COUILLABIN et GASSON.
Louis DEMOISEAU est sans doute toujours également chargé de l'orgue des Augustines. Celui-ci, en effet, fonctionne toujours à la Révolution puisque Marcel Degrutère estime que "c'est probablement cet instrument de dimensions modestes qui est prêté en l'an IX à la paroisse Saint-Léonard". Les sources semblent manquer pour le prouver.

• 20 germinal an IV (9 avril 1796) : Sur les huit heures du matin, Louis DEMOISEAU, "musicien", décède "en son domicile, rue de la Réunion". Il était toujours l'époux d'Yvonne Mobèche. Cette mention de métier, à une date où il avait perdu ses trois tribunes d'orgues, suggère qu'il était reconnu plus largement comme "musicien" et laisse penser qu'il pouvait éventuellement pratiquer d'autres instruments et dispenser des leçons de musique.

Mise à jour : 20 février 2020

Sources
F-Ad35/ 2G 120-211 ; F-Ad35/ 2G 120-28 ; F-Ad35/ 2G 120-29 ; F-Ad35/ 2G 120-30 ; F-Ad35/ 2G 120-63 ; F-Ad35/ 2G 120-64 ; F-Ad35/ 2G 120-65 ; F-Ad35/ 2G 120-66 ; F-Ad35/ BMS Fougères, St-Léonard ; F-Ad35/ BMS Fougères, St-Sulpice ; F-Ad35/ BMS Le Loroux ; F-Ad35/ C 4065 ; F-Ad35/ L 1046 ; F-Ad35/ NMD Fougères ; F-Ad53/ BMS Mayenne, Notre-Dame ; F-Ad53/ BMS St-Mars-sur-la-Futaie ; G.Renault, "Les orgues de Saint-Sulpice de Fougères", BSAHF, 1957-1958 ; S.Morvézen (dir.), Orgues en Ille-et-Vilaine, 2005

<<<< retour <<<<