DUCHEMIN, [Michel] (1750-1792 ap.)

L'église paroissiale Saint-Nicolas de Nantes fait partie des treize églises paroissiales existant sous l'Ancien Régime et des cinq maintenues après 1790 (collégiale Notre-Dame exclue). Elle est certainement une des plus importantes de la ville avec un recteur, six prêtres de chœur tous assermentés. Seules quelques années du parcours de [Michel] DUCHEMIN sont documentées notamment grâce au travail d'Alfred Lallié (Le diocèse de Nantes pendant la Révolution). Les éléments disponibles concernant la biographie de Michel DUCHEMIN ne permettent pas de la reconstituer à l'heure actuelle.

• Selon Alfred Lallié, DUCHEMIN [Michel] serait originaire de Vire [Calvados]. Aucun document ne le confirme. Son nom est mentionnés pour la première fois alors qu'il est déjà prêtre de chœur à Nantes.

• 24 janvier-24 juin 1784, Nantes [Loire-Atlantique] : Les comptes de la paroisse Saint-Saturnin relèvent que DUCHEMIN y exerce comme prêtre de chœur. Il reçoit le 24 juin 10 lt au titre de chapellenie et 75 lt en gratification. Est-ce à ce moment qu'il change de paroisse ?

• [1785]-1790, Nantes : DUCHEMIN est prêtre de chœur au sein de l'église paroissiale Saint-Nicolas, l'une des plus importantes de la ville qui sera maintenue après 1790. Douze ecclésiastiques desservent la paroisse dont six à huit prêtres de chœur.

• En 1790, l'effectif musical de l'église paroissiale Saint-Nicolas était composé de six prêtres de  chœur -[Michel] DUCHEMIN, Jacques Augustin DURAND, Nicolas HUE, Alexis François MACÉ, Pierre François PLOQUET/PORQUET, Richard LE PLANQUAIS/LE PLINQUET- ainsi que d'un serpent qui fut brièvement en 1780 le sieur Louis Joseph MAS. Selon l'abbé Grégoire, il y aurait cinq enfants de chœur qui restent à identifier.

• 27 novembre 1790 : Lefeuvre, curé et recteur de Saint-Nicolas, annonce qu'il prêtera le serment avec ses quatre vicaires et six prêtres de chœur de son église.

• 20 février-10 mai 1791, Bouaye [Loire-Atlantique] : Alors qu'il a été élu par 64 voix unanimes curé constitutionnel de cette bourgade rurale à proximité de Nantes en pays de Retz, DUCHEMIN renonce à sa cure. Il explique dans un courrier au Département décliner l'offre parce qu'il n'a "pas assez de zèle pour s'exposer à des dangers évidents". En effet si certains paroissiens l'attendent avec impatience, d'autres, en grand nombre lui ont adressé les "menaces les plus terribles".
• 18 juillet 1791, Chézine [Loire-Atlantique]: Minée, évêque constitutionnel, nomme DUCHEMIN second vicaire de Notre-Dame, c'est-à-dire l'église du Sanitat.

• 19 juin 1792, Nantes : ALfred Lallié rapporte qu'un prêtre nommé Michel DUCHEMIN, originaire de Vire [Calvados] prit un passeport pour Luçon et Fontenay.

Mise à jour : 27 avril 2021