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Pour citer Muséfrem
SAUMET, Claude François (1705-1792)
Autre(s) forme(s) du nom : SOMET
SOMMET
Date(s) : 1705-8-1 / 1792-5-20
La graphie de son patronyme oscille de SAUMET à SOMMET, et son activité professionnelle du métier d'organiste à celui de facteur d'orgues, ce qui complique le suivi précis de sa carrière. Malgré une tentative du côté de la Lorraine, on le voit exercer plutôt en Franche-Comté.
• 1er août 1705, Besançon : Sur la paroisse Saint-Pierre naît et, le même jour, est baptisé, Claude-François SAUMET, fils de François Saumet et d’Anne-Marie Poix. Le métier du père n'est pas indiqué dans l'acte de baptême. Le parrain est "avocat en parlement". Le père et le parrain signent, pas la marraine.
• 24 novembre 1736, Luxeuil [Haute-Saône]: Claude-François SAUMET, de la paroisse St-Pierre de Besançon, épouse Catherine Boulangier, de Luxeuil. L'acte, rédigé en latin, ne donne aucun détail d'ordre socio-professionnel.
• 1737-1753, Luxeuil : De nombreux enfants naissent de cette union. Neuf baptêmes ont été retrouvés paroisse Saint-Sauveur de Luxeuil, sans que jamais le métier du père ne soit indiqué (et très rarement celui du parrain). La mortalité vient faire sa moisson : au moins quatre enfants meurent en très bas âge, de huit jours à dix-huit mois. La première, Anne-Barbe, morte à l'âge de huit jours, est enterrée le 22 décembre 1737 "à Notre Dame au bout de la tombe de son grand-père" [maternel, peut-on logiquement penser].
• 1746, Baume-les-Dames [Doubs] : L'orgue qui existait dès le XVIIe siècle dans l'église paroissiale est reconstruit à neuf par Claude-François SAUMET, lequel en devient alors l'organiste, à compter du 1er août 1747. L'instrument ne donne pas satisfaction et durant les années suivantes, SAUMET doit y effectuer de nombreuses réparations, qui occasionnent des conflits avec la fabrique. Sa famille est restée à Luxeuil, à 60 km au nord.
• 1758, Pontarlier [Doubs] : Un orgue est construit dans l'église paroissiale Saint-Bénigne par Claude SAUMET. La première organiste en est semble-t-il mademoiselle BILLET, puis sa sœur aînée, Marie-Françoise BILLET.
En 1844, Joseph CALLINET reconstruira, dans le buffet existant, la partie instrumentale en remployant la tuyauterie de Saumet.
• 14 mars 1760, Épinal : Le Lieutenant général au Bailliage Royal d’Épinal et subdélégué de l’Intendant, ainsi que les officiers municipaux de l'Hôtel de Ville, procèdent au concours organisé pour pourvoir "à la place d’organiste vacante en cette ville par le décès de Joseph BLAISE". Musicalement parlant, le concours est placé "sous le jugement et décision du Sieur Léonard MICHELOT, maître de la Musique de la Collégiale de St-Diez, invité à cet effet par les dits Sieurs officiers municipaux".
'SOMET', "organiste à Besançon", figure parmi les candidats, en compagnie de SEINLET [SEIGNELAY] organiste à Stenay, SEINLET [SEIGNELAY] fils à Vézelise, MENGEOLLE à Châtel, GARNIER de Lunéville organiste et facteur d’orgues, SELLE, musicien au même Lunéville, et BLAISE de Remiremont. Après audition des concurrents, le jury estime "que le sieur Sébastien GARNIER est celuy qui a le mieux touché". Comme par ailleurs, "il joue d’autres instruments et est encore bon facteur d’orgues", c'est donc lui qui est reçu.
SAUMET reste à Besançon, sans que l'on sache [actuellement] à quelle tribune il exerce.
• 6 juin 1770, Besançon [Doubs] : Le sieur SOMET, facteur d’orgues, demeure rue neuve. Il faut s'adresser à lui pour acquérir une "orgue de chambre" à vendre, selon ce qu'annoncent Les Affiches de la Franche-Comté. "Cette orgue, dont la construction est fort agréable & qui ressemble à un secrétaire sur lequel on auroit placé une petite bibliothèque, ne tient que fort peu de place dans une chambre & peut y servir d’ornement...".
• 3 octobre 1770 : Le sieur SAUMET, facteur d’orgues, demeurant rue Neuve à Besançon, utilise une nouvelle fois la presse. Par le canal des Affiches de la Franche-Comté, il "fait sçavoir qu’il raccommode parfaitement les serinettes, quelque mauvaises qu’elles puissent être".
• 31 octobre 1770 : Les Affiches annoncent, cette fois la mise en vente d'"une orgue déposée à la Confairie de la Croix de la ville de Vesoul". Il faut s’adresser à Vesoul au sieur Maréchal, maître menuisier, ou au sieur SAUMET, facteur d’orgues, rue Neuve à Besançon. Cet instrument, comportant huit jeux, a-t-il été construit par le sieur SAUMET ? Ou est-il seulement l'un des correspondants chargés de la vente ? Une petite cinquantaine de km séparent les deux villes, soit une dizaine d'heures de marche.
• 12 février 1779, Besançon : M. SAUMET, facteur d’orgues, toujours rue Neuve, loge chez lui le sieur VABRE, "facteur de clavessin & de forte-pianos, élève de Paris". Ce dernier "donne avis" dans Les Affiches de la Franche-Comté, "qu’il fait, accorde & raccommode toute sorte d’instrumens de musique, & qu’il a actuellement des forte-pianos finis & parfaits", à vendre.
• 17 mars 1780, Besançon : Le sieur VABRE loge toujours chez le sieur SAUMET, facteur d’orgues, rue Neuve, et met en vente "un forte piano, dans le goût anglois".
• 4 mars 1783, Versailles : Le fils des Saumet né à Luxeuil le 14 octobre 1749, Joseph-Nicolas, est devenu facteur de clavecins à Versailles. Il épouse Marie-Anne Armandier / Armandie, marchande épicière, fille d'un maître chaudronnier, en présence du frère de la mariée, Louis 'Armandy'. Le marié signe sobrement "Saumet".
• 9 février 1784, Besançon : Le Journal de la Franche-Comté annonce la mise en vente d'un forte-piano. Il faut "s’adresser au sieur Ruiber, logé chez le sieur SOMMET, rue Neuve."
• 28 février 1787, Besançon : Catherine Boulangier, épouse de Claude-François 'SOMMET', meurt à l'âge de 71 ans. Le lendemain son corps est inhumé dans un caveau de l'église Saint-Marcellin [c'est-à-dire dans l'ancienne abbatiale Saint-Vincent].
• 20 mai 1792, Besançon : Claude-François SOMMET' est dit "facteur d’orgues", et veuf de Catherine Boulangier, lorsqu'il meurt, paroisse Saint-Marcellin, "âgé de 89 ans" [en réalité 87]. Il est inhumé le lendemain "dans un des caveaux de l’église paroissiale", comme son épouse cinq ans auparavant, "en présence de plusieurs personnes et nommément d’Alexandre Marmet et de Guillaume Héron, les deux témoins requis". Le premier est connu comme le clerc de la paroisse de Saint-Marcellin. Le second pourrait – sous réserve – être HÉRON, l'enfant de chœur du même nom (dont on ignore le prénom).
Mise à jour : 21 décembre 2021