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Charpentier - oeuvres
Informations
Citer le corpus
CHARPENTIER, Marc-Antoine (1643-1704) : LA DESCENTE D'ORPHÉE AUX ENFERS (petit opéra)
Description générale
Titre uniforme : 
LA DESCENTE D'ORPHÉE AUX ENFERS
Autorité(s) principale(s) : 
Compositeur : CHARPENTIER, Marc-Antoine (1643-1704)
Auteur du texte : non identifié
Genre : 
petit opéra
Date de référence : 
1686
OUVERTURE
dialogue INVENTONS MILLE JEUX DIVERS
ENTRÉE DE NYMPHES
RUISSEAU QUI DANS CE BEAU SÉJOUR
reprise de l'ENTRÉE DE NYMPHES
COMPAGNES FIDÈLES JE VOIS SOUS VOS PAS
RITOURNELLE
COUCHONS-NOUS SUR LA TENDRE HERBETTE
quatuor QU'IL SE CROIRA FORTUNÉ
L'ON NE GOÛTE POINT DE PLAISIRS SANS DOULEURS
récitatif dialogué SOUTIENS-MOI CHÈRE ÉNONE
dialogue Ô COMBLE DES MALHEURS
AH BERGERS C'EN EST FAIT IL N'EST PLUS D'EURIDICE
quintette AH BERGERS C'EN EST FAIT IL N'EST PLUS D'EURIDICE
ENTRÉE DE NYMPHES ET DE BERGERS DÉSESPÉRÉS
récitatif LÂCHE AMANT POURRAIS-TU SURVIVRE
NE TOURNE POINT MON FILS CE FER CONTRE TOI-MÊME
récitatif HÉLAS UN MALHEUREUX QUI PERD TOUT CE QU'IL AIME
MON FILS NE PERDS POINT L'ESPÉRANCE
récitatif QUE D'UN FRIVOLE ESPOIR C'EST FLATTER MON SUPPLICE
quintette JUSTE SUJET DE PLEURS
reprise de l'ENTRÉE DE NYMPHES ET DE BERGERS DÉSESPÉRÉS
PRÉLUDE
trio AFFREUX TOURMENTS GÊNES CRUELLES
PRÉLUDE
CESSEZ FAMEUX COUPABLES
trio QUELLE TOUCHANTE VOIX QUELLE DOUCE HARMONIE
JE NE REFUSE POINT CE SECOURS À VOS LARMES
dialogue IL N'EST RIEN AUX ENFERS QUI SE PUISSE DÉFENDRE
ENTRÉE DES FANTÔMES
PRÉLUDE
récitatif QUE CHERCHE EN MON PALAIS CE MORTEL TÉMÉRAIRE
JE NE VIENS POINT ICI MONARQUE DES ENFERS
récitatif MA LYRE EN CET INSTANT MUETTE SOUS MES DOIGTS
SOUPIRS ARDENTS SOUPIRS C'EST À VOUS À LE DIRE
dialogue PAUVRE AMANT QUEL COEUR DE ROCHER
EURIDICE N'EST PLUS ET MON FEU DURE ENCORE
récitatif LE DESTIN EST CONTRAIRE À CE QUE TU SOUHAITES
LES OMBRES QUI ME SONT SUJETTES
récitatif AH PUISQU'AVANT LE TEMPS LA RIGUEUR DE LA PARQUE
quatuor PERMETS QU'ELLE REVIVE Ô SOUVERAIN MONARQUE
TU NE LA PERDRAS POINT HÉLAS POUR ME LA RENDRE
reprise de l'air AH LAISSE-TOI TOUCHER À MA DOULEUR EXTRÊME
récitatif QUEL CHARME IMPÉRIEUX M'EXCITE À LA TENDRESSE
COURAGE ORPHÉE ÉTALE ICI LES PLUS GRANDS CHARMES
quintette COURAGE ORPHÉE ÉTALE ICI LES PLUS GRANDS CHARMES
SOUVIENS-TOI DU LARCIN QUE TU FIS À CÉRÈS
reprise de l'air AH LAISSE-TOI TOUCHER À MA DOULEUR EXTRÊME
récitatif JE CÈDE JE ME RENDS AIMABLE PROSERPINE
VOYEZ CE QUE PEUT SUR MON COEUR
RETOURNE À LA CLARTÉ DU JOUR
récitatif accompagné MAIS POUR LA REGARDER NE TE RETOURNE PAS
SINON JE LA REPRENDS PAR UN SECOND TRÉPAS
récitatif AMOUR BRÛLANT AMOUR POURRAS-TU TE CONTRAINDRE
dialogue VOUS PARTEZ DONC ORPHÉE AH REGRETS SUPERFLUS
AH LAISSE-TOI TOUCHER À MA DOULEUR EXTRÊME
ENTRÉE DE FANTÔMES
Source(s) de l'oeuvre

 

La Descente/ D'orphée Aux Enfers
dans
M.-A. Charpentier
Meslanges
partition, ms autogr. (1686), vol. XIII, cahier II, f. 41-58v, p. 59
F-Pn/ Rés. Vm1 259, XIII

 

Le dernier folio est paginé.

Dépouillement (sigle RISM/ cote)

F-Pn/ Rés Vm1 259 [13]

Lieu(x)

PARIS, chez Mlle de Guise

Date(s)

1686

Note(s) date(s)

La datation de 1686 peut être avancée en raison de la présence simultanée parmi les interprètes de Charpentier et Antoine, haute-contres. Le second a participé aux exécutions chez Mlle de Guise à partir de la fin de l'année 1686 tandis que le second n'y participa plus à partir de l'année suivante (voir Catherine Cessac, Marc-Antoine Charpentier, Paris, Fayard, 2004, p. 132).

Interprète(s)

ANTHOINE, François
GUYOT, Jeanne
TALON, Antoinette
THORIN, Élisabeth
CHARPENTIER, Marc-Antoine
BAUSSEN, Henri de
BEAUPUIS, Pierre
LOULIÉ, Étienne
PIERROT
CARLIER, Germain-Alexandre
BRION, Jacqueline-Geneviève de
PIÈCHE, Antoine
PIÈCHE, Pierre, dit le cadet

Nom(s) cité(s)

GUISE, Marie de Lorraine [1615-1688], duchesse de

Note(s) nom(s) cité(s)

Charpentier était au service de Mlle de Guise lorsqu'il composa ce petit opéra.

Notes sur l'oeuvre

 

Pour ce qui regarde l'achèvement ou le non-achèvement de ce petit opéra, deux thèses coexistent. Catherine Cessac estime pour sa part que la pièce peut s'achever à la fin du second acte. Nous partageons pourtant l'avis de Wiley H. Hitchcock qui estime que le troisième acte est perdu, et ce pour plusieurs raisons :
- le mythe d'Orphée est suffisamment connu au XVIIe siècle pour que l'auditeur, ayant entendu les deux premiers épisodes, s'attende à la catastrophe finale. Les deux vers
« Amour, bruslant amour, pourras-tu te contraindre ?
Ah ! que le tendre Orphée luy-mesme est à craindre. »
ne font d'ailleurs que renforcer le doute que laissent planer les auteurs à la fin du second acte ;
- l'oeuvre semble construite pour comporter trois actes. Le premier expose le drame (Orphée, désespéré par la perte d'Euridice, désire l'arracher des enfers), il parvient à ses fins à la fin du second acte, mais Pluton impose à Orphée de ne regarder Euridice qu'après être sorti des enfers, sans quoi il la perdra irrémédiablement. Tous les éléments se trouvent rassemblés, l'auditeur attend le dénouement : Orphée se retournera-t'il ? L'économie de ce petit opéra repose donc, à notre avis, sur l'existence d'un troisième acte.
- à la fin de sa partition, Charpentier écrit « fin du Sd Acte » et non pas « fin », comme il le fait habituellement ;
- le second acte s'achève à la fin d'un cahier (le papier du f. 60 est différent du précédent) et la fin de l'oeuvre peut avoir été égarée.

 

vx 9/d,d/bc

 

Neuf chanteurs ont interprété ce petit opéra (voir notes type de rôle). Ils se répartissent les onze rôles solistes et se réunissent pour former les différents choeurs de la partition, généralement à 5 parties réelles (sol2,ut1,ut3,ut4,fa4).

Charpentier ne mentionne explicitement que les violes (3 basses). Pour les dessus instrumentaux, trois noms sont mentionnés : « Anth », « Pierrot » et « Loullié ». Les deux premiers ne sont autre qu'Antoine et Pierre Pièche, tous deux flûtistes. D'après Patricia M. Ranum, « A partir de 1682, [Étienne] Loulié se met à jouer, semble-til, de la flûte traversière. Vers le mois de janvier 1686, lors de la représentation de « La Descente d'orphée aux Enfers » (Hitchcock), il partage avec Antoine Pièche, flûtiste du roi, les devoirs de premier dessus, interprétant un passage où les nombreuses notes diésées sonneraient mieux sur la flûte traversière que sur la flûte douce » (« Étienne Loulié (1654-1702). Musicien de Mademoiselle de Guise, Pégagogue et Théoricien », Recherches sur la musique française classique, 1987, p. 38). L'ensemble instrumental requiert donc des violes et des flûtes.

 

Daphné
Énone
Aréthuse
Euridice
Orphée
Apollon
Ixion
Tantale
Titie
Pluton
Proserpine
Nymphes
Nymphes désespérées
Bergers
Bergers désespérés
Furies
Fantômes
Ombres heureuses
Coupables

 

Daphné sol 2 Jeanne Guyot
Enone ut 1 Antoinette Talon
Aréthuze ut 1 Élisabeth Thorin
Euridice sol 2 Jacqueline-Geneviève de Brion
Orphé ut 3 François Anthoine
Apollon fa 4 Pierre Beaupuis
Ixion ut 3 Marc-Antoine Charpentier
Tantale ut 4 Henri de Baussen
Titie fa 4 Pierre Beaupuis
Pluton fa 4 Germain-Alexandre Carlier
Proserpine sol 2 Élisabeth Thorin

Choeur des nymphes : sol2,u1,ut1,ut3
Choeur de nymphes et de bergers ; Choeur des furies ; choeur d'ombres heureuses, de coupables et de furies: sol2,ut1,ut3,ut4,fa4
Choeur d'ombres heureuses : sol2,ut1,ut3,ut4

 

viole
clavecin

Référence(s) bibliographique(s)
Cote CMBV

CMBV/ MON CHAR 13
CMBV/ MFV CHAR 82

Informations sur la notice

Notice créée par Catherine Cessac, Jean Duron et Nathalie Berton (octobre 2006).


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