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Musique et musiciens d’Église dans le département des ALPES-DE-HAUTE-PROVENCE (ex-département des Basses-Alpes) autour de 1790
Un département morcelé doté de nombreux petits foyers de musique
Le géographe Adolphe Joanne écrivait en 1880 que « les Basses-Alpes sont un pays essentiellement montagneux » aux altitudes comprises entre 250 et 3 400 mètres et dont les climats « s'échelonnent de celui de la Provence, caractérisé par l'olivier, jusqu'à celui des neiges persistantes ». De l'olivier aux neiges éternelles, voilà planté en quelques mots le décor de ces "Basses-Alpes" depuis lors devenues "Alpes de Haute-Provence", avec ses violents contrastes et ses terroirs morcelés. Quelle vie musicale y observe-t-on à la veille de la Révolution ?
* * *
• • • Des petites villes enclavées et de nombreux petits diocèses
Blottie dans la vallée de la Bléone et encastrée entre des collines abruptes, Digne symbolise les implantations urbaines de cette région accidentée des pré-Alpes. La ville, qui exerçait un certain rôle administratif sous l’Ancien Régime (sénéchaussée), comptait 3 000 habitants à la veille de la Révolution. C’est elle qui en mars 1790 est choisie pour chef-lieu du nouveau département des Basses-Alpes. Le nouveau nom porté par le département depuis 1970 exprime mieux, et doublement, cette présence forte du relief : Alpes-de-Haute-Provence. Dans cette zone aux activités traditionnellement dominées par la polyculture de montagne, à laquelle s’ajoutent la vigne (dans la vallée de la Durance) et, au XVIIIe siècle, la culture du mûrier (autour de Forcalquier et de Sisteron), les villes sont petites et enclavées.
La géographie ecclésiastique est tout aussi fragmentée puisque le département correspond à un nombre étonnant de diocèses d’Ancien Régime: Digne, Glandèves [sis à Entrevaux], Riez, Senez, Sisteron, ainsi qu’à une partie des archevêchés d’Embrun (34 paroisses) et d’Aix (5), et des évêchés de Gap (37) et d’Apt (9 paroisses). Autre particularité : le diocèse de Sisteron était un diocèse bicéphale, avec une église concathédrale à Forcalquier… Ces six villes sont d’importance assez différente en 1790, allant de 4 000 habitants environ à Sisteron à… moins de 800 à Senez ! Ce microscopique siège d’évêché (Sanitium) est donc plutôt un village, où, en dehors de la cathédrale Notre-Dame et du chapitre, on ne signale guère d’autres équipements qu’une école de garçons et une école de filles. Il en va de même à Entrevaux, siège de l’évêché de Glandèves (Glandate), avec ses 1 700 habitants, très isolés l’hiver (chemin muletier).
Sisteron et Forcalquier (2 500 habitants en 1790) sont pour leur part sièges d’une viguerie, petite juridiction locale ne traitant que des affaires civiles bénignes. Riez, forte d’environ 2 800 habitants, présente des caractéristiques plus urbaines puisqu’y existent en 1790 un hôtel-Dieu, un séminaire, et l’une des rares loges maçonniques de la haute Provence, la loge Saint-Jean des Harmoniphiles.
À cette structure urbaine de base, il faut ajouter Manosque, qui n’est pas siège d’évêché mais est plus peuplée que les autres villes citées (autour de 4 500 habitants en 1790).
• • • Du petit clerc au chanoine.
Pierre GASSENDI (1592-1655), qui a été prévôt du chapitre de Digne de 1634 à sa mort, en a décrit le fonctionnement un siècle et demi avant notre période d’observation. Il évoque un bas chœur composé de bénéficiers (chapelains vicaires ou semi-vicaires, chargés de suppléer les chanoines défaillants ou absentéistes), de quatre petits clercs (enfants de chœur), d’un maître de chant ou de musique choisi parmi les bénéficiers pour l’éducation des petits clercs, d’un organiste et d’un campanier. Précision intéressante, Gassendi explique que les bénéficiers sont choisis « parmi ceux qui ont été petits clercs dans l’Église ou ailleurs, comme étant de bonnes mœurs et ayant l’expérience du chant (de celui du moins qu’on appelle le plain-chant) [illius saltem quem plenum appellant] ». Malgré la nuance apportée par « ou ailleurs », cela laisse entendre que, durant ce premier XVIIe siècle, le recrutement était essentiellement endogène.
À la veille de la Révolution, à Digne comme dans les diocèses voisins, c’est toujours ce modèle qui domine. Le cursus interne au chœur apparaît clairement à plusieurs reprises dans les sources de 1790, il est le même qu’au temps de Gassendi : l’enfant de chœur devient clerc puis prêtre bénéficier puis, dans certains cas, il peut accéder à un canonicat. Les musiciens sont des clercs chargés de diverses fonctions liturgiques à côté de la musique. Ils sont rémunérés non par des gages mais par une participation à la mense capitulaire. Ce qui, tout au long de l’enquête, a singulièrement compliqué leur identification : car si tous les musiciens sont bénéficiers, tous les bénéficiers ne sont pas musiciens, même si tous sans doute, à des degrés divers, prennent part au chant du chœur. La plupart sont systématiquement désignés dans les sources comme bénéficiers ou prêtres bénéficiers, ou encore sous une autre dénomination liée à un rôle liturgique (diacre, sous-diacre, thuriféraire…), sans qu’il soit fait référence à une activité chantante ou musicale. De plus, les bénéficiers forment un corps, que les sources évoquent souvent de manière globale, comme un tout (« la compagnie des sieurs bénéficiers de l’église cathédrale » lit-on à Riez le 26 novembre 1790), ce qui rend malaisé d’en saisir les nuances fonctionnelles internes.
Quant au maître des enfants de chœur, il est assez systématiquement appelé maître de chapelle, mais il n’est pas pour autant chargé de la direction musicale du chœur et semble surtout responsable de la pitance des jeunes garçons qui lui sont confiés (le titre de maître de chapelle aurait donc ici tout d’un faux ami).
Relativement abondantes, les sources de 1790 conservées aux Archives départementales se caractérisent par des dossiers individuels dominés par de longs et minutieux états comptables, donnant le détail des rémunérations de chaque bénéficier. Leurs revenus sont composites, juxtaposant charges et panaux de grains, coupes et pots de vin, ainsi que d’innombrables petites sommes en argent, provenant de micro-fondations éparpillées. Les conflits autour du blé, de sa qualité, de son prix, sont récurrents. À l’inverse, les requêtes individuelles fondées sur un récit d’essence biographique sont peu nombreuses. Les résultats rassemblés par l’enquête Muséfrem doivent donc être considérés avec prudence.
• • • L’exemple ambigü de la cathédrale Notre-Dame du Siège [ou de Sede] à Riez est frappant. Avec 15 000 livres de revenus (pouillé de 1760), son chapitre est le plus riche de la région. Il comprend douze chanoines, dont quatre dignités (un prévôt, un archidiacre, un sacristain, un capiscol), accusés par le bas chœur de « ne point résider ». Ce bas chœur consiste, selon la France ecclésiastique de 1790, en un corps de quinze bénéficiers, dont quatorze ont été identifiés dans les archives. Tous sont rémunérés en blé « bon, beau, marchand et de recette », en vin et en argent. Ce « blé distingué » et ce « vin sans défaut » semblent avoir une extrême importance aux yeux des bénéficiers de Riez. Anciens enfants de chœur devenus chantres, ils se plaignent d’avoir été « courbés dès leur jeunesse sous le poids du travail le plus pénible » sans que « jamais les trésors du clergé n’aient coulé jusqu’à eux ». Toutefois seuls deux d’entre eux évoquent la musique dans leur itinéraire de carrière. Par ailleurs les comptes du chapitre révèlent qu’il n’y avait plus d’organiste « depuis 5 ou 6 ans » : peut-être est-ce là le bénéficier manquant à l’appel dans les sources de 1790. Les mêmes comptes indiquent que le maître de chapelle avait été supprimé « depuis quelque temps »… Pourtant Maurice AUGIER est régulièrement qualifié de maître de chapelle dans les documents et s'occupe des quatre enfants de chœur, qui sont bien attestés jusqu'à la fin de l’année 1790. On est finalement en droit de s’interroger sur la place réelle de la musique au sein de cette cathédrale.
• • • À la veille de la Révolution, la cathédrale Saint-Jérôme de Digne semble un des lieux de musique les plus actifs de la région. Son chapitre est pourtant beaucoup moins riche que celui de Riez (6 500 livres en 1760). Son haut chœur est composé de treize chanoines avec un prévôt, un archidiacre, un sacristain, un capiscol à leur tête. Son bas chœur comporte douze prêtres bénéficiers, clairement attestés à partir du XVIe siècle et bien identifiables dans les sources de 1790 (quoique la France ecclésiastique de 1790 n’en mentionne que 6).
Comme en bien d’autres églises, ces bénéficiers tendent à former un corps aussi indépendant que possible. L’ancien archiviste Émile Isnard relèvait dans les archives de nombreuses plaintes et actes d’insoumission des bénéficiers de Digne et il écrivait : « ils étaient beaucoup plus que de simples desservants salariés ; ils formaient un corps rival, hiérarchiquement inférieur à celui des chanoines, mais parfaitement organisé et autonome ».
Le rôle cantoral de ces bénéficiers est avéré dans les sources pour cinq d’entre eux en 1790. À leurs côtés, quatre enfants de chœur, reçus à partir de 10 ans par acte devant notaire, sont confiés au « maître de chapelle ». Ce dernier en 1790 se nomme Louis Balthazar ESPITALLIER (parfois : SPITALIER). La présence d’un orgue est également attestée, sans que l’organiste qui le touche, l’un des bénéficiers, soit clairement identifié dans les sources de 1790.
• • • Entrevaux est le siège du diocèse de Glandèves (Glandate), dont le chapitre cathédral (neuf chanoines) se déclare le chapitre « probablement le plus pauvre du royaume ». Ses revenus étaient effectivement à peine estimés à 3 600 livres en 1760. En 1790, on constate que la prébende prévôtale, hors mense canoniale, est de 3 000 livres. Par ailleurs l’archidiacre touche 1 600 et le capiscol 1 450 livres. La cathédrale d’Entrevaux possède des orgues depuis 1628, dont le facteur avait été Jean-Baptiste de La Farge, de « Brieude [Brioude] en Auvergne ». Elles fonctionnent toujours en 1790, et leur organiste est alors Eustache LAMBERT, bénéficier sur lequel l’enquête a été fructueuse. Les cinq bénéficiers du bas chœur ont été identifiés puisque, en plus de l’organiste, les sources de 1790 donnent à connaître un maître de musique, Pierre BOUFFART, et trois chantres, ainsi que trois enfants de chœur chantant autour d’« une aigle servant de lutrin » en cuivre.
• • • Le chapitre de Senez (Sanitium) compte huit chanoines qui se partagent les revenus capitulaires (estimés à 8 700 livres en 1760) en neuf parts, « attendu que M. le Prévôt a double distribution ». Les autres dignitaires sont le théologal, l’archidiacre et le chanoine sacristain. Sur l’année 1790, chacun des chanoines a reçu 90 livres de vestiaire et 710 livres de distributions. La France ecclésiastique recense un bas chœur très maigre : « 1 chapelain, 2 choristes, 1 régent des classes ». Les comptes de 1790 attestent que le chapitre finance effectivement deux chantres mal identifiés, un chapelain âgé de 88 ans (Étienne CHALVIN) et un «régent fondé pour les classes» qui reçoit 100 livres en plus «pour le service de l’église», mais aussi quatre enfants de chœur, un acolyte sous-sacristain, un sonneur. La cathédrale Notre-Dame de Senez ne semble pas posséder d’orgue.
• • • Le diocèse de Sisteron (Segustero) est doté d’une cathédrale à Sisteron, Notre-Dame de Pomiers, et d’une concathédrale, Sainte-Marie, à Forcalquier. Les deux chapitres, dotés le premier de 9 000 livres de revenus et le second de 11 500 (pouillé général de 1760), présentent des bas chœurs assez semblables en 1790.
Celui de Sisteron compte dix bénéficiers : « Messieurs les Bénéficiers » reçoivent collectivement 300 livres en argent et surtout du blé froment pour 4 000 livres en tout. L’un d’eux, Joseph Antoine PELLEGRIN, dans une requête très revendicative, évoque «la poussière du lutrin» dans laquelle les bénéficiers « gémissoient entre le vestibule et l’autel ». Par ailleurs, c’est le sacristain, François BUECH, aussi désigné comme diacre, qui est le maître de chapelle, chargé des enfants de chœur. L’inventaire d’août 1790 signale « six antiphonaires et trois graduels pour le Lutrin ».
À la concathédrale de Forcalquier, on rencontre neuf bénéficiers à la rémunération là aussi composite (vin, froment, seigle, argent…), ainsi que trois enfants de chœur. Le rôle cantoral des bénéficiers est confirmé par une plainte des chanoines qui leur reprochent que « le lutrin [soit] souvent dégarni de choristes, principalement les jours de dimanche et fêtes ». L’église possède de nombreux antiphonaires et psautiers. L’un des neuf bénéficiers est l’organiste, sans qu’il soit clairement identifié. Un autre de ces hommes, Joseph PONTET, qui est aussi sous-sacristain et chantre, est de façon certaine un ancien enfant de chœur de Forcalquier. Un troisième est le maître de musique, qui joue aussi du serpent, Jean Joseph RICHAUD. Sa requête de novembre 1790 livre de savoureux détails biographiques.
D’autres lieux de musique se devinent grâce à la présence d’orgues : c'est le cas à l’église paroissiale Saint-Sauveur de Manosque, sans que l’organiste ait pu, jusqu’à présent, être identifié. Ou d’objets liés au chant : ainsi, au monastère des Bernardines de Manosque, trouve-t-on en 1790, outre un lutrin et deux livres de chant, un significatif « banc pour les chantres en bois de noyer ».
À Digne chez les Révérends pères Cordeliers, c’est « un Lutrein où il y a quatre gros livres de plainchant en parchemin fort gotiques » qui confirme le chant, tandis que chez leurs voisins les Récollets on trouve « deux Antiphonaires et un psautier », sans toutefois que cela permette de tirer quelque conclusion que ce soit sur l’emploi d’un personnel musical extérieur à la communauté.
Lutrins et antiphonaires se retrouvent de la même façon chez les Augustins de Castellane, chez les chanoines réguliers de l’ordre de la Sainte Trinité à La Motte, district de Sisteron (aujourd’hui : La Motte-du-Caire), ou dans la chapelle de la confrérie des pénitents de Sainte Tulle (près de Manosque, dans le val de la Durance).
* * *
Ainsi se dessine en filigrane un territoire morcelé, compliqué à appréhender, où les musiciens sont revêtus de la chape des bénéficiers, qui les dissimule peu ou prou à nos regards. Même si les diocèses du futur département étaient petits et pauvres, chaque chapitre cathédral ou concathédral a entretenu un chœur, ce qui se traduit par six lieux de musique actifs (en l’absence de toute mention de collégiale). Orgues et objets du chant sont par ailleurs attestés dans sept autres lieux en 1790, établissements monastiques, chapelle de confrérie, paroisse. La musique et le chant liturgiques sont donc incontestablement bien présents – le contraire eût été étonnant. Et si la bonne connaissance individuelle de leurs acteurs est contrariée par les caractéristiques structurelles des bas chœurs du territoire ici considéré, du moins les effectifs sont-ils désormais connus. Au total on aboutit aujourd’hui à quelque 55 musiciens et enfants de chœur avérés (ou très vraisemblables).
D’autres seront peut-être identifiés grâce à l’apport des lecteurs et lectrices devenus contributeurs et contributrices de la base Muséfrem. Les notices biographiques de tous ces chantres et musiciens du passé ne demandent qu’à s’enrichir.
Sylvie GRANGER,
CERHIO-UMR 6258, Université du Maine (mai 2014)
Mise à jour : Sylvie GRANGER, novembre 2017
Le travail sur les musiciens de ce département a bénéficié des apports inestimables de
Bernard Dompnier et Michel Meunier, ainsi que de Michel Heymès.
Mise en page et en ligne : Sylvie Lonchampt et Agnès Delalondre (CMBV)
Cartographie : Isabelle Langlois (CHEC, Université Clermont-Auvergne)
>>> Si vous disposez de documents ou d’informations permettant de compléter la connaissance des musiciens anciens de ce département, vous pouvez signaler tout élément intéressant ICI. Nous vous en remercions à l’avance.
L’amélioration permanente de cette base de données bénéficiera à tous.
Les lieux de musique en 1790 dans les Alpes-de-Haute-Provence
Les lieux de musique documentés pour 1790 dans chaque département sont présentés par diocèses et par catégories d’établissements : cathédrale, collégiales, abbayes, monastères et couvents, autres établissements (par exemple d’enseignement, de charité…), paroisses (ces dernières selon l’ordre alphabétique de la localité au sein de chaque diocèse).
Diocèse de Digne
- Cathédrale
- Abbayes, monastères et couvents
- DIGNE, Couvent des Cordeliers
- DIGNE, Couvent des Récollets
Diocèse de Gap
- Abbayes, monastères et couvents
- LA MOTTE, chanoines réguliers de l’ordre de la Sainte Trinité
Diocèse de Glandèves
- Cathédrale
Diocèse de Riez
- Cathédrale
- RIEZ, cathédrale Notre-Dame du Siège [ou de Sede]
Diocèse de Senez
- Cathédrale
- Abbayes, monastères et couvents
- CASTELLANE, Couvent des Augustins
Diocèse de Sisteron
- Cathédrales
- Abbayes, monastères et couvents
- MANOSQUE, Monastère cistercien Saint-Bernard (femmes)
- Autres établissements
- SAINTE-TULLE, confrérie des pénitents
- Églises paroissiales
Pour en savoir plus : indications bibliographiques
->Aucune des villes des Alpes-de-Haute-Provence n’a mérité de retenir l’attention de François LESURE dans son Dictionnaire musical des villes de province, Paris, Klincksieck, 1999, 367 p.
-> À signaler : une série de précieuses études sur les cathédrales de Haute-Provence, leur architecture et leur mobilier, publiées dans les Annales de Haute-Provence, au cours des années 1990 (détail sur /www.memoire04.org/).
- Norbert DUFOURCQ, « Orgues Comtadines et Orgues Provençales, Supplément », Provence Historique, tome V, fasc. 20, 1955, p. 111-128 et fasc. 21, p. 232-247
- Abbé Jean-Joseph-Maxime FÉRAUD, Histoire de la Ville de Riez, chapitre XV , « Brève notice sur le personnel de l’église de Riez en 1790 », Aix, Imp. J. Nicot, 1855, p.199-203.
- Pierre GASSENDI, L’Église de Digne, traduction nouvelle et annotée par Marie-Madeleine Viré, Digne, Société Scientifique et Littéraire des Alpes de Haute Provence, 1992, 199 p. + annexes non paginées (cahier d’illustrations et index des noms).
- Roger GREAVES [nommé titulaire de l’orgue d’Entrevaux en 1975], L’Orgue de J-Baptiste Delafarge à Entrevaux (1628), brochure dactylographiée, 41 p., sd [après 1985], conservée aux Ad04 : Br 37 21.
- Émile ISNARD, « Essai Historique sur le chapitre cathédral de Digne et sur Pierre Gassendi, chanoine et prévôt, 1177-1790 », Annales des Basses Alpes, t. XVI, 1913-1914.
- Pierre NALIN-BERNARD, « Les Vicissitudes du grand orgue de Forcalquier », Annales de Haute-Provence, t. XLI, n°265-266, 1979.
- Arlette et Pierre-Yves PLAYOUST, « Facture et réfection des orgues d’Embrun aux XVIIe et XVIIIe siècles », Provence Historique, tome XXV, fasc. 101, 1975, p.407-417.
- Félix RAUGEL, « Le Grand Orgue de la Cathédrale de Forcalquier », Bulletin Trimestriel des Amis de l’Orgue, n°23, septembre 1935, p.12-15.
Bibliographie élaborée par Sylvie GRANGER (mai 2014)
Mise à jour : novembre 2017