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Sarthe

Musique et musiciens d’Église dans le département de la SARTHE autour de 1790

Liste des musiciens de la Sarthe

Url pérenne : http://philidor.cmbv.fr/musefrem/sarthe

La région qui allait devenir la Sarthe n’est pas particulièrement réputée dans l'historiographie comme une terre ayant fourni ni accueilli des musiciens universellement célèbres sous l’Ancien Régime. Tout au plus peut-on mentionner qu’au XVIIe siècle y avaient exercé longuement les compositeurs réputés Louis BOUTEILLER et Innocent BOUTRY, et que peu d’années avant la Révolution Jean-François LESUEUR y fut brièvement en poste. L’enquête 1790 démontre pourtant la vitalité musicale de ce terroir, où les musiciens et musiciennes s’avèrent nettement plus nombreux qu’on aurait pu le penser.

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LE MANS- vue panoramique XVIIIe-Museées

LE MANS - vue panoramique du XVIIIe siècle.

Le Haut-Maine et des fragments d'Anjou et de Perche

Le département de la Sarthe

Le département de la Sarthe et ses 9 districts créés en 1790 (carte tirée de "La République Française en 84 départements", 1793)

Située entre Bassin parisien et Val de Loire, la Sarthe correspond à la moitié orientale du Maine, antérieurement appelée Haut-Maine. L’autre moitié, le Bas-Maine, a donné approximativement le département de la Mayenne. Avant 1790, l’essentiel du futur territoire sarthois était englobé dans le diocèse du Mans (Cenomanum), vaste diocèse de 732 paroisses, qui comprenait aussi le Bas-Maine et débordait même sur la Normandie. Une trentaine de paroisses situées au sud-sud-ouest du nouveau département appartenaient en revanche au diocèse d’Angers. En effet, au Haut-Maine ont été ajoutées en 1790 des portions de l’Anjou (notamment La Flèche et Le Lude) et du Perche, pour former un département de forme grossièrement arrondie, aux frontières équidistantes de la ville centre, Le Mans.

Capitale de la ci-devant province, de l’élection et du diocèse du Maine, siège d’un présidial, d’un grenier à sel, d’une maîtrise des eaux et forêts… Le Mans, outre ce rôle administratif, vivait d’activités manufacturières et commerciales vitalisées par le textile (étamine, lin, chanvre), la cire, le cuir. La ville compte environ 16 000 habitants à la fin de l’Ancien Régime, répartis entre 16 paroisses de tailles très inégales. Le reste du territoire est maillé par un réseau de villes plus petites : La Flèche et Mamers (4 500 habitants environ en 1791), Bonnétable (4 000), Saint-Calais (3 000), Sablé et Le Lude (2 600), Château-du-Loir (2 400), Beaumont, La Ferté-Bernard et Sillé-le-Guillaume (autour de 2 000)…

Deux grandes églises au Mans

LE MANS - Cathédrale

La cathédrale du Mans dominant la ville, gravure anonyme XVIIIe siècle.

• • • Le premier lieu de musique d’Église est, sans surprise, la cathédrale Saint-Julien. Son chapitre compte 40 chanoines (le haut chœur) et dispose d’un revenu annuel de 48 000 livres (selon le pouillé de 1760), ce qui le place en position intermédiaire dans la hiérarchie nationale des chapitres cathédraux. Les dignitaires sont au nombre de neuf : le Doyen, le Chantre, le Scolastique, le Grand Archidiacre et cinq archidiacres. Son bas chœur compte « comme au nombre de quatre-vingt-dix personnes, quelque peu plus ou moings » évaluait Bernardin Le Rouge, fondateur du prix de Sainte-Cécile au siècle précédent. Le rédacteur de La France ecclésiastique, en 1790, précise que les membres du bas chœur « forment un corps ecclésiastique nommé la confrérie de saint Michel. Ils ont une chapelle particulière ; ils y tiennent leur chapitre, présidé par un syndic qu’ils choisissent parmi eux » (p. 189-190), ce que les archives confirment. En revanche, ce même rédacteur en exagère nettement les effectifs en additionnant « un maître de musique et de psallette, 28 musiciens ou officiers, 8 enfants de chœur, 40 ecclésiastiques qui sont à la nomination de chaque chanoine prébendé […] avec 80 chapelains », alors que ces divers sous-ensembles sont inclus les uns dans les autres, ce qui incite à valider plutôt l’évaluation du chanoine Le Rouge : le bas chœur manceau compte environ 90 hommes, qui ne sont tous réunis que dans de rares circonstances exceptionnelles (chapitres généraux, grande messe de Sainte-Cécile).

Au sein de ce bas chœur, on compte 12 musiciens adultes et 8 enfants de chœur. Les registres capitulaires postérieurs à 1743 ayant disparu, les sources de 1790 se révèlent particulièrement précieuses pour identifier et documenter tous ces musiciens. À l'extrême fin de l'Ancien Régime, on pouvait entendre à la cathédrale du Mans sous la direction du maître de musique, François MARC, quatre chanteurs basse-contre ou basse taille (Martin Antoine ARNOULT, André Louis CLAUSE, Jean-Baptiste FRANÇOIS et Pierre VILLETTE), un chanteur haute-contre (Jean BARILLET) et un autre musicien dont on ignore la tessiture (Guillaume COURIOT, dont le destin sera dramatique). À leurs côtés résonnent serpents, clarinette et basson joués par René LEMERCIER, Jean-Baptiste CARTIER et Antoine Firmin DURAND, ainsi que le violoncelle de François PICHON. Quant aux orgues, elles sont touchées par René COINDON, arrivé de Poitiers en 1786.

• • • Le lieu de musique qui arrive ensuite dans le classement en terme d’effectifs et de diversité est la collégiale Saint-Pierre-la-Cour, au Mans. Bien que son revenu annuel ne soit que de 7 000 livres, le chapitre collégial parvient à entretenir 9 musiciens et 4 enfants de chœur. C'est Julien Marin LETOURNEAU, un vieux psalteur issu de la "base" locale, qui fait office de maître de musique, sans en avoir le titre. François René BOISNÉ (basse-contre), Jean Louis Charles DUVAL, Antoine Joseph FLAMAND et Pierre SOUCHET chantent sous sa direction. Ils sont soutenus par deux serpents, dont l'un semble partiellement retraité (Jacques CHAUFFIER), l'autre étant au contraire un jeune homme issu de la psallette, Vincent LELIÈVRE. Un troisième serpent, Pierre Antoine (LE)MEUNIER, devenu aveugle, est au même moment pensionné par le chapitre, depuis le printemps 1789. Quelques « chantres de remplacement » (comme René LEMARCHAND ou le  sieur ROCHER) et des clercs tonsurés sélectionnés sur leurs compétences en plain-chant étoffent le bas chœur. À la veille de la Révolution, l’orgue de la collégiale, de facture PARIZOT, est bien meilleur que celui de la cathédrale. Il est tenu par Michel BOYER, qui écrira plus tard d’utiles souvenirs relatifs aux orgues et aux organistes du Maine et de sa Touraine natale.

Le dernier plan du Mans avant la Révolution dessiné par l'abbé Janvier en 1777

Le dernier plan du Mans avant la Révolution dessiné par l'abbé Janvier en 1777

Avec de tels effectifs, les deux églises occupaient une place prépondérante dans la vie musicale de la province. C’était d’autant plus sensible qu’en l’absence de troupe théâtrale à demeure, les autres occasions d’entendre de la musique savante étaient rares : on peut évoquer les distributions de prix des collèges (mais les Oratoriens du Mans cultivaient moins les arts que ne l’avaient fait les jésuites à La Flèche voisine) et les extraits d’œuvres religieuses et profanes que donnait la société du Concert, société d’amateurs encadrés et soutenus par des professionnels, parmi lesquels les musiciens d’Église jouaient d’ailleurs un rôle éminent (notamment le maître de la cathédrale, François MARC, et le violoncelliste François PICHON). La cathédrale et la collégiale rivalisaient donc pour donner à leurs célébrations quotidiennes, mais plus encore à leurs cérémonies extraordinaires, le lustre le plus brillant possible, ce dont témoigne le précieux journal du chanoine Nepveu de La Manouillère (1759-1807).

• • • Les chantres des églises paroissiales mancelles sont mal connus. En revanche, leurs organistes, ainsi que ceux des six grandes abbayes ou couvents qui enserraient la ville ont été bien identifiés pour 1790. Le Mans comptait au total douze orgues différentes avant la Révolution. Ils sont tenus par huit organistes : comme il est fréquent, plusieurs de ces organistes cumulent deux tribunes. Parmi ces organistes, signalons la présence de deux femmes (Anne-Flore MALLET et Françoise Adélaïde VEIMRINGER) ainsi que d'un amateur passionné, le marquis de FLERS.

Ailleurs dans le département

La Ferté-Bernard : le buffet d'orgue en nid d'hirondelle, XVIe siècle (photo Michel Meunier, sept. 2014)

La Ferté-Bernard : le buffet d'orgue en nid d'hirondelle, XVIe siècle (photo Michel Meunier, sept. 2014)

En dehors de la capitale de la province, les effectifs musicaux sont beaucoup plus disséminés. Les collégiales de Sillé-le-Guillaume et de Saint-Calais, l’abbaye mauriste de cette dernière ville, quelques abbayes et prieurés ruraux ainsi que les églises paroissiales des petites villes de La Ferté-Bernard ou du Lude se révèlent à travers les sources de 1790 comme des lieux de musique actifs. En revanche, certaines villes souffrent d’un réel déficit archivistique, que l’enquête 1790 a été impuissante à totalement combler : Château-du-Loir, Sablé, et même La Flèche, pourtant culturellement active grâce au collège des Pères de la Doctrine chrétienne (qui ont pris la suite des Jésuites). Sans doute Pierre COLLET, maître de musique du collège et organiste de la paroisse Saint-Thomas de La Flèche, tient-il aussi l'orgue de la chapelle du collège. Quant à Mamers, elle n’a eu un orgue qu’à partir de 1791, acquérant alors celui de la ci-devant abbaye voisine de Perseigne (dont l'organiste 1790 n'a pas été identifié, sans doute s'agissait-il de l'un des moines).
Il faut signaler une relative densité d’orgues en milieu rural, dans des établissements monastiques d’une part, mais aussi et c’est sans doute plus original, dans des paroisses : on découvrira en particulier au nord du département plusieurs villages proches les uns des autres, tous dotés d’orgues et d’organistes actifs en 1790 (François LEMARIÉ à Torcé-en-Vallée, Julien VAYER à Marolles-les-Braults, Pierre CORBION à Moncé-en-Saosnois…).
Il va sans dire que restent dans l’ombre la grande majorité des chantres des paroisses, non concernés par les procédures d’indemnisation des années 1790, et peu visibles d’une manière générale quelles que soient les sources, le chant dominical au lutrin n’étant évidemment pas leur métier premier (ils pratiquent généralement une pluriactivité à dominante textile). L’archétype de ces chantres des dimanches et fêtes est le fameux Louis SIMON dont les mémoires sont précieux pour donner chair à cette catégorie de musiciens des villages. Ils étaient à n'en pas douter extrêmement nombreux puisque même dans une micro-paroisse comme celle de Poché (à environ 20 km au nord du Mans), le nouveau curé arrivé en 1774, choqué que la messe soit basse, se démène pour obtenir "gratis" de l'évêque un grand livre de chant et pour faire venir un chantre de la paroisse voisine : à partir d'octobre 1775, le sieur DEVAUX vient chanter chaque dimanche à Poché "avec plaisir et assidûment".

Ces organistes et chantres de village, comme la plupart des musiciens des petites villes, sont natifs du pays : le recrutement indigène domine. On voit se dessiner de discrètes mais réelles dynasties locales, comme la famille PRÉVOST à Saint-Calais, les BARDET au Lude, ou les LEMARIÉ à Torcé. Aussi quelques notices biographiques complémentaires ont-elles été élaborées, concernant des musiciens qui ne sont plus actifs en 1790, mais qui sont liés à des musiciens de 1790 inscrits dans des lignées endogéniques locales. Ces notices antérieures à 1790 sont appelées à être plus nombreuses dans l'avenir.

À Torcé, une curieuse église à deux clochers abrite un orgue du XVIIe siècle, que touchait François LEMARIÉ en 1790 (photo Michel Meunier, sept. 2014)

À Torcé, une curieuse église à deux clochers abrite un orgue du XVIIe siècle, que touchait François LEMARIÉ en 1790 (photo Michel Meunier, sept. 2014)

Des exceptions à ce recrutement local toutefois peuvent exister, et on découvrira au fil de l’exploration de la base Muséfrem que Jean-Jacques LE FRANCK, l’organiste 1790 de l’abbaye du Perray-Neuf, à Précigné (près de Sablé), venait d’Alsace… Quant à Marie-Anne DUCLOS, l'organiste du prieuré de La Fontaine-Saint-Martin, le village de Louis SIMON, lequel la mentionne assez longuement dans ses souvenirs, elle était née à Laval, soit à environ 75 km de là.

Les deux principales églises du département sont, quant à elles, bien inscrites dans les réseaux de l’itinérance musicienne. Le symbole de ces déplacements au long cours est le maître de musique de la cathédrale du Mans en 1790, François MARC, qui était né à Montpellier. Cependant l’essentiel des déplacements observés ont eu lieu à l’échelle d’un grand nord-ouest, les églises mancelles attirant peu de musiciens des diocèses les plus méridionaux du royaume… Par sa situation sur la route royale 23 qui relie Paris à Nantes via Angers, Le Mans capte les déplacements des musiciens entre les diocèses du bassin parisien, la Normandie et la vallée de la Loire.

 

Il convient de souligner une particularité locale de vocabulaire qui pourrait entraîner des confusions : même s’ils sont pleinement laïcs et rétribués par des gages (et non par les revenus de bénéfices), les musiciens titulaires de la cathédrale et de la collégiale mancelles sont appelés vicaires. La grande majorité de ces vicaires sont mariés et pères de famille. Plusieurs enfants de chœur de 1790 sont d’ailleurs des fils de musiciens.

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Au total, plus de 80 musiciens et enfants de chœur ont été identifiés à l’heure actuelle comme actifs en 1790 dans le département de la Sarthe. Parmi eux, on compte cinq organistes femmes, deux exerçant au Mans et trois dans des abbayes rurales. Ont été actuellement repérés une trentaine de lieux de musique effectifs, parmi lesquels Le Mans se taille la part du lion : les deux tiers des musiciens et chantres retrouvés y sont localisés, les autres étant dispersés dans quelques-unes des petites villes et en milieu rural. 

L’enquête Muséfrem 1790 a permis d’approfondir et d’élargir les connaissances sur un territoire qui n’était a priori pas réputé comme artistiquement développé et où, pourtant, les effectifs musicaux retrouvés sont d’ores et déjà importants. Ces effectifs documentés augmenteront dans l'avenir grâce à des recherches complémentaires, et, peut-être, grâce à votre aide.

Sylvie GRANGER,
CERHIO, Université du Maine,
(mai 2014)

Mise à jour : décembre 2016

 Le travail sur les musiciens de ce département a bénéficié des apports de, notamment :
Jean-Marcel Buvron, Bernard Dompnier, Isabelle Langlois, Alain Lebrun, Amandine Lecler,
Christophe Maillard, Michel Meunier, Françoise Noblat…

Cartographie : Isabelle Langlois (CHEC, Université Clermont-Auvergne)

>>> Si vous disposez de documents ou d’informations permettant de compléter la connaissance des musiciens anciens de ce département, vous pouvez signaler tout élément intéressant ICI. Nous vous en remercions à l’avance.
L’amélioration permanente de cette base de données bénéficiera à tous.

 

Les lieux de musique en 1790 dans la Sarthe

Les lieux de musique documentés pour 1790 dans le département sont présentés par diocèses et par catégories d’établissements : cathédrale, collégiales, abbayes, monastères et couvents, autres établissements (par exemple d’enseignement, de charité…), paroisses (ces dernières selon l’ordre alphabétique de la localité au sein de chaque diocèse).

Carte de la Sarthe - lieux de musique

Les lieux de musique d'Église documentés en 1790 dans le département de la Sarthe

Télécharger la carte illustrée et interactive du département (pdf ; 120Mo)

Diocèse du Mans

Diocèse d’Angers

  

Pour en savoir plus : indications bibliographiques

  • François LESURE, Dictionnaire musical des villes de province, Paris, Klincksieck, 1999, 367 p. [sur Le Mans : p. 167-170].

La bibliographie concernant les musiciens de 1790 en Sarthe est relativement abondante, du fait de la présence au Mans de plusieurs chercheurs et chercheuses du réseau Muséfrem, et du fait de plusieurs travaux de recherche anciens ou récents sur le monde canonial, univers de travail principal de nombreux musiciens d’Église.

  • Armand BELLÉE, L'Ancien chapitre cathédral du Mans, Le Mans, Monnoyer, 1875, 127 pages.
  • Xavier BRILLAND, François-Gaspard de Jouffroy-Gonsans, évêque zélé des Lumières face à la Révolution (1721-1799), Thèse doctorat Histoire, Université du Maine, 2013, 2 vol., 402 et 250 pages.
  • Jean-Marcel BUVRON, « François Marc, maître de chapelle à la cathédrale du Mans », La Province du Maine, Le Mans, 1994, p. 397-409, 35-40 et 145-156.
  • Jean-Marcel BUVRON, « De l’Ancien Régime au Concordat : Les mutations du chœur de musique de la cathédrale du Mans sous la direction de François Marc », Revue française de Musicologie, n°94/2, 2008, p. 481-512.
  • Jean-Marcel BUVRON, Le Renouveau musical dans les cathédrales en France de 1801 à 1860 : Le Mans, thèse Doctorat Musicologie, Université François Rabelais, Tours, 2013, 2 vol., 613 pages.
  • Séverine GARREAU, « Louis-Pierre Lhommeau, peintre et musicien au Mans (1759-1807) », La Province du Maine, 2005, p. 387 à 399.
  • Bernard GIRARD, « Entre Éducation et service de l’Église : la formation des enfants de chœur à la cathédrale du Mans aux XVIIe et XVIIIe siècles», La musique à la cathédrale du Mans, du Moyen-Âge au XXIe siècle, ouvrage collectif, Le Mans, Psallette-Édition, 2007, 510 pages, p. 131-144.
  • Maurice GIRAUD, Essai sur l’histoire religieuse de la Sarthe de 1789 à l’an IV, Paris, Jouve et Cie, 1920, 681 pages.
  • Sylvie GRANGER, Musiciens dans la ville, 1600-1850, Paris, Belin, 2002, 320 pages.
  • Sylvie GRANGER, « Un musicien manceau en Égypte avec Bonaparte, Guillaume-André Villoteau (1759-1839) », Maine-Découvertes, n°40, 2004, p. 32-36.
  • Sylvie GRANGER, « Une famille d’organistes dans un village du Maine au XVIIIe siècle, Pierre et François Lemarié à Torcé », Maine-Découvertes, n°47, 2005, p. 58-62.
  • Sylvie GRANGER, « Au service de sainte Cécile, Chantres, musiciens et maîtres aux XVIIe et XVIIIe siècles », et « Quotidien et destin des Maîtrisiens aux XVIIe et XVIIIe siècles », La Musique à la cathédrale du Mans, du Moyen-Âge au XXIe siècle, ouvrage collectif, Le Mans, Psallette-Éditions, 2007, 510 pages, p. 97-128 et 145-164.
  • Sylvie GRANGER, « Le dernier organiste du dernier orgue de l’abbaye : Nicolas Boutelou (1739-1803) », Vincentiana, Le Bulletin des Amis de l’Abbaye Saint-Vincent [du Mans], n°3, 2007, p. 23-27.
  • Sylvie GRANGER, « Trois chœurs de l’Ouest à la veille de la Révolution (Le Mans, Sées, Laval) », La Foi dans le Siècle, Mélanges offerts à Brigitte Waché, ouvrage collectif coordonné par H. Guillemain, S. Tison et N. Vivier, PUR, 2009, 398 pages, p. 53-64.
  • Sylvie GRANGER, « Deux Organistes aux destins voisins : Marie-Claude Renault-Bainville (1724-1803) & Jeanne-Marie Bertrand-Jannot (1738-1804)», Annales Historiques de la Révolution française, 2011, n°4, p. 3-27.
  • Sylvie GRANGER, « Femmes organistes en Sarthe au temps de la Révolution », La Vie Mancelle et Sarthoise, n°431, 2013, p. 16-20.
  • Sylvie GRANGER, Benoît HUBERT, Martine TARONI, Journal d’un chanoine du Mans, Nepveu de La Manouillère, 1759-1807, édition intégrale, introduite et annotée, préface de Philippe Loupès, PUR, coll° Mémoire Commune, 2013, 770 pages (dont 32 planches couleurs).
  • Sylvie GRANGER, « Être organiste au village dans le Maine au XVIIIe siècle », La Vie Mancelle et Sarthoise, n°438, 2014, p. 35-41.
  • Sylvie GRANGER, « En solo plus souvent qu’en duo : les femmes organistes de 1790 », Caroline Giron-Panel, Sylvie Granger, Bertrand Porot et Raphaëlle Legrand (dir.), Musiciennes en  duo, Mères, filles, sœurs ou compagnes d’artistes, préface de Michelle Perrot, PUR, 2015, 256 pages, p. 177-189.
  • Sylvie GRANGER et Benoît HUBERT, Souvenirs d’un villageois du Maine, Louis Simon (1741-1820), édition augmentée et annotée, à partir du texte original établi et commenté par Anne Fillon (1984 et 1996), préface de Pierre Chaunu (1996), PUR, collection Mémoire Commune, 2016, 548 pages (dont 36 planches couleurs).
  • Sylvie GRANGER, « Itinéraires de quatre chantres ordinaires dans la base de données Muséfrem 1790 », La circulation de la musique et des musiciens d’Église (France, XVIe-XVIIIe siècle), X. Bisaro, G. Clément et F. Thoraval (dir.), Paris, Garnier, collection Musicologie, 2017, 396 pages, p. 325 à 341.
  • Amandine LECLER, Être sacristain dans un village du Haut Maine au XVIIIe siècle, L’exemple de deux dynasties sacristines à Marolles-les-Braults, Master 1, S. Granger (dir.), Université du Maine, 2012, 179 pages.
  • André MUSSAT, La Cathédrale du Mans, Berger-Levrault, 1981, 188 pages.
  • Damien POUILLET, Le Chapitre de la cathédrale du Mans (1730-1743), Master 1, S. Granger (dir.), Université du Maine, 2009, 2 vol., 115 et 191 pages.
  • Damien POUILLET, Vivre comme un chanoine au Mans au XVIIIe siècle, Étude d’inventaires après décès des membres du chapitre cathédral, Master 2, S.Granger (dir.), Université du Maine, 2010, 161 pages.
  • Maurice VANMACKELBERG, « Le Grand orgue de la Cathédrale du Mans à travers les âges », L'Orgue, n° 139 et 140, Paris, 1971, p. 73-106 et 119-129.
  • Maurice VANMACKELBERG, « L'Orgue de l'église Notre-Dame de Saint-Calais », La Province du Maine, Le Mans, 1978, p. 87-96 et 184-196.
  • Maurice VANMACKELBERG, « L'Orgue de Moncé-en-Saosnois », La Province du Maine, Le Mans, 1985, p. 47-62.
  • Maurice VANMACKELBERG, « Les Orgues de La Ferté-Bernard (Sarthe), XVIe-XXe siècles », La Province du Maine, Le Mans, 1985, p. 204-220 et 1986, p. 100-124.
  • Maurice VANMACKELBERG, « Le Buffet d'orgue du Lude vient-il du Prieuré de La Fontaine-Saint-Martin ? », La Province du Maine, Le Mans, 1986, p. 70-82.

À signaler :

• un site très riche sur les orgues de Saint-Calais : http://orgues.saint.calais.over-blog.com

Bibliographie élaborée par Sylvie Granger (mai 2014)
Mise à jour : 14 juillet 2017

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