AUGROS, Étienne (1752-1808)

L'activité musicale d'Étienne AUGROS, qui exerce le métier de cordonnier, semble s'être limitée à des interventions comme chantre les dimanches et fêtes à la collégiale Saint-Gilles. On ignore comment ce natif de Bourgogne est arrivé dans le Gard où il fait souche, puisqu'il s'éteint à Nîmes où il avait installé sa famille à la toute fin du XVIII^e siècle.

• 17 juin 1752, Ameugny [Saône-et-Loire] : Étienne AUGROS, fils de Claude, manœuvre, et de Marie Chardigny, est baptisé. L'acte ne précise pas s'il est né ce même jour. Comme lieu de naissance, l'acte de décès donne Flagit en Bourgogne, dans le département de la Haute-Loire (sic !). Le lieu exact a pu être retrouvé grâce à la base généalogique Filae. Ameugny n'est guère éloigné d'un village nommé Flagy.

• vers 1785, Saint-Gilles [Gard] : Étienne AUGROS s'installe dans cette ville, d'après ce qui est déclaré lors de la naissance de son fils Étienne, en février 1793.

• 1787 [?], Saint-Gilles : Étienne AUGROS épouse Catherine Delphine Guinoir. Puisque la mariée est native de Saint-Gilles, c'est sans doute là qu'ont été célébrées les noces, entre 1785 et 1788, date de naissance du premier [?] enfant du couple. L'acte n'a pas été retrouvé dans le registre de 1784 à 1791, au sein duquel manque l'année 1787, ce qui semble pointer vers elle.

• 28 septembre 1788, Saint-Gilles : Étienne AUGROS, maître cordonnier, fait baptiser son fils Augustin, né le 25, par le vicaire de la paroisse Antoine VERGIER.

• [1790], Saint-Gilles : Étienne AUGROS, cordonnier, est employé à la collégiale Saint-Gilles pour les dimanches et fêtes. Il touche pour cela 60 livres par an. Il est probablement chantre.
• 4 mai 1791, Nîmes : La demande de pension ou de gratification qu'Étienne AUGROS adresse au conseil général du département en vertu de ce service ponctuel lui est naturellement refusée.

• 3 février 1793, Saint-Gilles : Étienne AUGROS, cordonnier, époux de Catherine Guinoir, déclare la naissance de son fils Étienne. Celui-ci s'éteint le 30 octobre, âgé de 8 mois et demi. Suivront Marie et Antoine, nés en 1795 et 1797.
• 27 janvier 1799, Saint-Gilles : Étienne AUGROS, cordonnier, déclare la naissance de sa fille Élisabeth. Peu après, la famille AUGROS déménage à Nîmes.

• 9 avril 1799, Nîmes : Étienne AUGROS, cordonnier, époux de Catherine Guinoird, perd sa fille Marie, âgée de 5 ans, qui était née à Saint-Gilles le 11 février 1795. D'autres enfants naissent à Nîmes par la suite.

• 25 juillet 1808, Nîmes : Étienne OGROT, cordonnier, âgé de 56 ans, fils de Claude Ogrot et de Marie Chardinie, époux de Catherine Guinoir, s'éteint, probablement à l'hospice. L'acte de mariage d'Élisabeth Augros avec Claude Dupeyre, le 30 janvier 1819, qui précise la date de décès du père de la mariée, Étienne AUGROS, a permis de retrouver l'acte de décès, malgré la différence orthographique.

Mise à jour : 15 mai 2023