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AVÉ, Jean-Baptiste Mathieu (1760-1803)
État civil
NOM : AVÉ     Prénom(s) : Jean-Baptiste Mathieu     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : AVÉE
HAVÉE
HAVÉ
Date(s) : 1760-8-25   / 1803-2-1 
Notes biographiques

Originaire de l'Oise, Jean-Baptiste Mathieu AVÉ est chantre de la Collégiale Saint-Cyr d'Issoudun (Indre] en 1790. Nous ignorons par quel concours de circonstances il a traversé la France pour aboutir en Berry. Il complète son état musical par l'exercice de la profession de maître d'école, métier qu'il poursuit après la Révolution. AVÉ exerce à Saint-Cyr d'Issoudun, une église dont le chœur est dédié au chapitre (ainsi que l'orgue) et la nef à la paroisse une séparation aussi liturgique qu'administrative.

• 26 août 1760, Thiers[-sur-Thève], annexe de Saint-Pierre de Pontarmé, diocèse et élection de Senlis [Oise] : Jean-Baptiste Mathieu AVÉ, né de la veille, est baptisé. Il est fils de Mathieu Avé, manouvrier, et de Marguerite Lescot. La profession de son parrain n'est pas précisée, mais il signe l'acte, comme le père de l'enfant.

• [1767-1779], lieu inconnu : Jean Baptiste Mathieu AVÉ est formé dans une maîtrise, où il est reçu vraisemblablement selon l'usage vers 7 ans, pour une période d'une dizaine d'années. Le lieu reste à documenter.

• [1781-1790], Issoudun [Indre] : Selon les relevés du directoire, le sieur AVÉ est gagiste et chantre au service de la collégiale Saint-Cyr, ses confrères sont Louis Bernard BIDAULT et Pierre NAUDIN. Les registres paroissiaux de 1783 le citent comme chantre à partir de cette date qui correspond au décès de Jean-Baptiste FOURNIER. Sans doute lui succède-t-il.

• 27 janvier 1784, Issoudun [Indre] : En la paroisse Saint-Cyr, Jean-Baptiste AVE, gagiste, épouse Madeleine Charon. Sa paroisse d'origine et l'identité de ses parents sont précisées. Pierre JUBERT, bénéficier est le procureur du tuteur du marié, il signe "JUBERT Mtre de Musique".

• 4 février 1785-30 mars 1789, Issoudun : Cinq premiers enfants naissent chez les Avé, dont deux en 1785. Les registres recensent Jean-Baptiste Mathieu AVÉ comme chantre ou gagiste. Après avoir exclu les décès de nourrissons, ne survit que l'aînée, Marie qui se marie le 7 février 1810 avec François Cousin. De premiers bans ont été publiés dès le 14 janvier avec Antoine Nicolas Chenechot, serrurier. Y aurait-il eu empêchement ou opposition ?

• 1787-1793, Issoudun : Jean-Baptiste Mathieu AVÉ, est signalé maître d'école à partir de 1787 dans les registres paroissiaux et d'état-civil bien que sa fonction de chantre gagiste prime.

• En 1790, l'effectif musical du chapitre Saint-Cyr est composé d'un organiste maître de psallette, dénommé maître de musique, Pierre JUBERT, de deux chantres, Jean-Baptiste AVÉ et Pierre NAUDIN ainsi que de quatre enfants de chœurs cités selon leur rang, Louis PENOT, Joseph BONNEFILLE dit "Finet", Cyr Claude RAYMOND et Étienne BENOIT. Interviennent également Joseph JUBERT souffleur d'orgue ainsi que Louis BIDAULT, sacristain-chantre, dont le service est lié à l'activité paroissiale bien qu'il soit parfois spécifié comme bénéficier et chantre du chapitre.

• 31 décembre 1790, Issoudun : Les trois chantres, Pierre NAUDIN, Jean-Baptiste AVÉ et Louis BIDAULT ayant poursuivi leur service dans la paroisse constitutionnelle Saint-Cyr, sont rémunérés 12 livres chacun pour leur service, soit 3 par quartier, une somme dérisoire par rapport à leurs anciens revenus.

• 8 septembre 1791, Châteauroux : Consécutivement à une requête reçue d'AVÉ, le directoire du Département de l'Indre décide de lui octroyer une gratification de 72 livres.

• 18 décembre 1791, Issoudun : Jean-Baptiste Mathieu AVÉ poursuit ses démarches administratives vis-à-vis du directoire afin d'obtenir un complément de gratification. Il n'a reçu que 200 livres sur les 360 qui lui étaient a priori dues. Après délibération, et concertation avec le syndic, le directoire revoit ses appointements à la baisse, soit 312 livres. Le complément versé n'est don que de 112 livres, nettement moins qu'attendu.

• 5 janvier 1792, Issoudun : Les sieurs AVÉ et NAUDIN, chantres habitués du ci-devant chapitre d'Issoudun depuis dix ans, obtiennent chacun 200 livres de gratification selon la loi du 26 août 1792. AVÉ ayant déjà reçu 128 livres, percevra le solde de 72 livres. BIDAULT n'est pas concerné par cette mesure.

• 9 février 1792, Issoudun : Claude-François, fils de Jean-Baptiste AVÉ, maître d'école, sixième enfant de la fratrie, est baptisé paroisse Saint-Cyr le lendemain de sa naissance. Parrain et marraine signent l'acte sans préciser leur profession, en l'absence du père. Claude François devient supérieur du petit séminaire de Saint-Gaultier [Indre], puis chanoine titulaire de la cathédrale de Bourges [Cher] vers 1848. Il meurt à Bourges le 1er décembre 1871.

• 1er février 1803 (11 pluviôse an XI), Issoudun : Jean-Baptiste Mathieu AVÉ, "en son vivant l’un des chantes [sic] de l’Eglise de Saint Cir", instituteur d’école primaire, époux de Madeleine Charon, meurt sur la section du Midi de lacommune.

Mise à jour : 18 janvier 2023

Sources
F-Ad36/ 3 E 088/117-120 ; F-Ad36/ BMS Issoudun ; F-Ad36/ BMS Issoudun, Saint-Cyr ; F-Ad36/ BMS Issoudun, St-Cyr ; F-Ad36/ BMS Issoudun, St-Jean ; F-Ad36/ G 425 ; F-Ad36/ L 11 ; F-Ad36/ L 45 ; F-Ad60/ BMS Pontarmé

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