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Pour citer Muséfrem
BADIN, à Rennes (1760 av.-1792 ap.)
Complément de nom : à Rennes
Autre(s) forme(s) du nom : BABIN
Date(s) : 1760 av. / 1792 ap.
Selon un modèle répandu dans les paroisses rennaises, BADIN, dont le prénom n'a pas encore été retrouvé, était prêtre et chantre d'une église paroissiale de Rennes au début de la Révolution.
• Avril 1760, Saint-Malo [Ille-et-Vilaine] : Un certain BADIN, qui est clerc, est reçu comme musicien par le chapitre de la cathédrale Saint-Vincent. S'agit-il du même homme qui sera ensuite repéré à Rennes ? La proximité géographique et le fait qu'il soit clerc plaident pour une réponse positive à cette question, mais cela reste une hypothèse. Le 5 mai, le chapitre lui accorde 24 livres "pour frais de voyage qu’il a été obligé de faire avant et après sa réception par permission du chapitre".
• 16 août 1760 : "Sur une attestation de Mr Jolly médecin qui certifie que Mr BADIN est incommodé de façon qu’il a besoin de prendre le lait à la campagne le plutôt qu’il pourra, Mrs ont arrêté que mon dit sieur BADIN sera marqué infirme pendant cinq semaines à commencer le 25 de ce mois". Le musicien est donc autorisé à être absent aux offices pendant cinq semaines, pour raisons médicales. Le chœur de la cathédrale est à cette période affaibli par l'âge ou l'état de santé de plusieurs de ses musiciens. Ainsi, depuis janvier le musicien CHAPELAIN est malade et il obtient lui aussi cinq semaines de congé maladie en août. À la fin du mois de juin de la même année 1760, le maître de musique, M. de La GREZILLONNAIS, avait demandé à quitter la psallette à cause de sa santé. Il est remplacé par DEVADRE.
• [À une date inconnue] : BADIN est ordonné prêtre.
• [1790], Rennes : BADIN est chantre de l'église paroissiale Saint-Étienne.
• 1792, Rennes : BADIN, "cy devant chantre de St-Étienne" et demeurant rue Basse, figure dans un "État des prêtres non sermentés qui résidoient à Rennes avant l'arrêté du Conseil général du Département et qui ne se sont point inscrits au Secrétariat dudit Département" daté approximativement de l'année 1792. Il voisine avec BOSSART, pour lequel sont indiquées les mêmes qualité et adresse.
Mise à jour : 20 mars 2020