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Pour citer Muséfrem
BAROTTE, Louis Auguste, dit JOINVILLE (1770-1798 ap.)
Complément de nom : dit JOINVILLE
Autre(s) forme(s) du nom : BARATTE
BARROTTE
Date(s) : 1770-1-3 / 1798-11 ap.
Louis Auguste BAROTTE est fils et frère de musiciens d'Église actifs en Normandie en 1790, qui tous portent également le surnom de "Joinville" (qui tend à remplacer leur paronyme réel). Après avoir été enfant de chœur à la cathédrale de Sées, il devient musicien : en 1798 il est musicien dans l'armée, en garnison à Belle-Île.
• 3 janvier 1770, à Bayeux [Calvados] : Louis-Auguste BAROTTE né la veille, est baptisé paroisse Saint-Sauveur. Son père, Martial Sylvestre BAROTTE, dit JOINVILLE, chante alors la haute contre à la Cathédrale. Son parrain est Louis-Georges La Rose, chirurgien, sa marraine est demoiselle Marie-Félicité Philippe. Plusieurs autres membres de la famille Philippe sont présents.
• [Vers 1777], Sées [Orne] : Auguste BAROTTE est reçu enfant de chœur à la Cathédrale Notre-Dame de Sées, où son père a été reçu pour chanter la haute-contre le 27 octobre 1775, et où son frère aîné Martial est déjà enfant de chœur depuis près de deux ans. Son premier maître de musique a sans doute été, très brièvement, Jean-François LESUEUR (d'août 1777 à février 1778 environ), puis LALLIER, et, durant huit ans, VANHERLEN. Durant les derniers mois de sa formation, il bénéficiera d'un tout dernier maître, Pierre Joseph CAMPAGNE.
• 5 octobre 1787, Sées : Auguste BAROTTE, premier enfant de chœur, sort de la maîtrise cathédrale avec 50 livres de gratification, comme son frère Martial précédemment.
• Auguste BAROTTE est-il en poste quelque part en 1790 ??? À l'heure actuelle, sa trace se perd ici. Lorsqu'on la retrouve, il exerce comme musicien dans un cadre militaire.
• 30 brumaire an VII (20 novembre 1798), Le Palais (Belle-Île-en-Mer, Morbihan) : Ce matin là, à dix heures, un mariage est célébré "au lieu de la réunion des citoyens pour la célébration de la fête décadaire", c'est-à-dire probablement dans l'ancienne église du lieu. Il unit une native du pays, lingère de 32 ans, Françoise Mahée, orpheline d'un serrurier, à l'un des militaires du premier Bataillon de la 52ème demi brigade d’infanterie de ligne en garnison sur l'île. Celui-ci n'est autre que Louis Auguste BAROTTE dit JOINVILLE, musicien. L'officier d'état civil recopie son acte de baptême à Bayeux, qui rappelle le métier exercé par son père ("haute contre de la cy-devant cathédrale dudit Bayeux"). Le marié est accompagné de Sylvain VALLIÈRE, 25 ans, tambour maître dans le même régiment, originaire de Valencay dans l'Indre. Les trois autres témoins sont des locaux, officier ministériel de la justice de paix du canton, marchand et maréchal ferrant. On remarque que le jeune marié signe "joinville" tout court : son surnom est le seul nom dont il use.
Sa trace se perd à nouveau...
Mise à jour : 18 mars 2019