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BAUDOUX, Louis Claude (ca 1747-1822)
Autre(s) forme(s) du nom : BOUDOUX
BEAUDOUX
Date(s) : 1747 ca / 1822-12-14
Picard d'origine, Louis BAUDOUX s'établit assez rapidement dans la ville de Saint-Quentin [Aisne] où il sert comme basse-contre dans le chœur de la collégiale royale entre 1782 au moins et 1790. Il reprend du service après le rétablissement du culte mais sa profession principale est serrurier.
• [1747] : Louis Claude BAUDOUX naît à Chaulnes [Somme]. Il est fils de Jean Baudoux, menuisier, et de Marguerite Bruyand. Les registres paroissiaux antérieurs à 1792 ne semblent plus exister.
• [1778] : D'après sa supplique de 1790, Louis Claude BAUDOUX a commencé sa carrière cantorale à cette époque-là mais l'acte ne mentionne pas l'établissement. Chaulnes ne possède pas de collégiale.
• 7 janvier 1782, Saint-Quentin [Aisne] : Marie Catherine Pétronille, fille de Louis Claude BAUDOUX, chantre de la collégiale, et de Pétronille Boitel son épouse, demeurant sur cette paroisse, vient au monde. Le baptême a lieu le jour même paroisse Saint-André, où résident les parents. Les tables paroissiales ne fournissent pas d'autres baptêmes avant cette date. Peut-être le couple s'est-il marié à Chaulnes d'où est également originaire Pétronille Boitel. Saint-Quentin se situe à 46 kilomètres à l'est de Chaulnes.
• 4 juin 1790, Saint-Quentin : Louis Claude BAUDOUX est toujours en fonction comme chantre basse-contre à la collégiale royale aux côtés de ses collègues musiciens Bernard JUMENTIER, le maître de musique, Louis Pierre DUMOUTIER, Joseph François DUFOUR, Charles Pierre BAVANT, Jean-Baptiste CAZIN, Joseph BOULOGNE, Charles Antoine MARTIN et Nicolas CARDON. Ils adressent une pétition aux députés de l'Assemblée nationale dans laquelle ils s'alarment de la suppression prochaine des chapitres. Ils se définissent comme "des Français, des prêtres, des pères de famille auxquelles [sic] il ne resteroit d'autre ressource que celle d'importuner l'opulence" si cette décision était confirmée. Cette perte, ajoutent-ils, "seroit d'autant plus sensible pour eux que le chapitre de Saint-Quentin, toujours bienfaisant, a coutume de laisser aux sujets de son église, une retraite égale aux appointements des officiers en activité". Il touche alors 12 livres 10 sols et 4 pintes de blé par semaine.
• 2 novembre 1790, Saint-Quentin : "Louis Claude Baudoux e[s]t Dans la profession depuis 12 anné Et il Jouist de... 860#", indique une pétition présentée au District par quatre basses-contre de la collégiale.
• 18 avril 1791, Saint-Quentin : Joseph BOULOGNE, Charles Antoine MARTIN, Louis Claude BAUDOUX et Jean-Baptiste CAZIN, tous quatre basses-contre du chœur de l'ancien chapitre, promettent de rester attachés à la paroisse formée en l'église de Saint-Quentin. Ils toucheront chacun 900 livres d'appointements par an, à partir du premier janvier passé. Les maire et officiers municipaux leur accordent en acompte 200 livres chacun pour les aider à vivre.
• 25 août 1791, Saint-Quentin : Louis Claude BAUDOUX figure, avec une dizaine d'autres musiciens de la ville, dans la commission chargée d'entre les candidats aux postes de "chantre de convoy" lors d'un concours organisé par le conseil général de la commune.
• [Octobre 1792], Saint-Quentin : Louis Claude BAUDOUX, chantre de basse-contre, demande une pension en tant qu'employé laïc dans la ci-devant collégiale de Saint-Quentin, conformément à la loi du premier juillet 1792.
• 25 octobre 1792, Saint-Quentin : Le District donne son avis.
• 31 octobre 1792, Laon : Le Conseil permanent du Département de l'Aisne estime qu'il ne peut théoriquement prétendre qu'à une pension de 200 livres, aux termes de l'art. 4 de la loi. Sa demande est cependant rejetée car il est employé en l'église paroissiale de Saint-Quentin.
• 27 mars 1797, Saint-Quentin : Il signe "Baudoux" lors du mariage du fils de Charles Antoine MARTIN. L'acte mentionne sa profession, serrurier.
• 17 février 1808, Saint-Quentin : On le présente comme "chantre de la paroisse" dans l'acte de mariage de leur fille Marie Catherine avec un commis négociant, Jean Louis Aubert.
• 14 décembre 1822, Saint-Quentin : Louis Claude BOUDOUX, ancien chantre, époux de Pétronille Boitel, meurt à l'âge de 75 ans à son domicile, au n° 729, rue des Cohen.
• 20 juillet 1832, Saint-Quentin : Pétronille Boitel, veuve de Louis Claude BAUDOUX, meurt à l'âge de 91 ans en son domicile, n° 8, rue Saint-Jacques. Née à Chaulnes, elle était fille de Charles Boitel et Marguerite Naniont. Le décès est déclaré par son gendre Jean Louis Aubert, banquier, 50 ans.
Mise à jour : 25 juin 2023