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Pour citer Muséfrem
BAZARD, Denis (ca 1703-1755)
Autre(s) forme(s) du nom : BAZAR
Date(s) : 1703 ca / 1755-8
Quoique éloigné de 1790, Denis BAZARD a sa place dans la base Muséfrem car il est l'un des chaînons de la succession des maîtres de musique à la cathédrale de Besançon. Après en avoir été renvoyé, il parvient à retomber sur ses jambes en obtenant une semi-prébende à la collégiale Sainte-Madeleine de la même ville. On ignore si ce poste comportait une fonciton musicale ou non.
• [1703], Besançon : Selon l'âge indiqué à son décès, Denis BAZARD serait né vers 1703, probablement à Besançon (où toute sa famille semble implantée).
• 31 mai 1734, Besançon : Le sieur Denis BAZARD, prêtre, est parrain d'un nouveau-né prénommé également Denis, fils du sieur Pierre Bazard, et de dlle Jeanne-Étiennette Nicole, son épouse, paroisse Saint-Jean-Baptiste. Il signe "Bazard pretre".
• 1737, Besançon : Denis BAZARD, prêtre, est "recteur des choriaux" de la cathédrale Saint-Jean. Selon l'abbé Monnier ("Histoire de la Maîtrise, chapitre IV, De 1566 à la Révolution", Bulletin de l’Association des anciens professeurs et élèves [de la maîtrise], Besançon, Imprimerie catholique de l’Est, 1929, p. 20 à 32), il ne sait pas la musique. Mais, écrit l'abbé, "s'étant chargé du soin et de l'entretien des enfants de chœur, il leur fait apprendre la musique par son frère François BAZARD et un sieur MAISONNAGE, haute-contre, fort habile".
• 27 août 1739, Besançon : Pour le baptême de Denis-Félicité, fils de François VERDEILLE, maître de musique de la collégiale de La Madeleine, le parrain choisi est Denis BAZARD, maitre de musique en l'église métropolitaine. Il signe "Denis Bazard Ptre M .de musique".
• [Fin 1743 - début 1744] : Toujours selon l'abbé Monnier, Denis BAZARD "était un maître médiocre qui se fit maintes fois admonester par le Chapitre pour son peu d'exactitude aux offices et sa négligence à instruire et surveiller les enfants qui lui étaient confiés". Apparemment la situation demeure néanmoins stable, jusqu'au jour où le maître manque de respect à un chanoine. Monnier raconte : "Le soin jaloux que le Chapitre mettait à défendre sa dignité et ses prérogatives ne devait pas faire attendre la répression. Denis Bazard reçut l'ordre de rendre ses comptes avant vingt-quatre heures. Il fit des excuses et obtint un sursis, mais il dut quitter [son poste] au mois de mars 1744".
• 26 juin 1744, Besançon : François-Robert DORIOT, prêtre du diocèse de Meaux, succède à Denis BAZARD à la cathédrale de Besançon, après un bref intérim assuré par un musicien venu de Mâcon nommé DESHAYS.
• 17 août 1755, Besançon : Le sieur Denis BAZARD, prêtre semi-prébendé en l'église collégiale et paroissiale de Sainte-Madeleine de Besançon, meurt âgé d'environ 52 ans, "en la maison du chapitre métropolitain, occupée par le sieur BAZARD, secrétaire du chapitre, son frère" (sans doute celui qui, selon l'abbé Monnier, enseignait la musique aux enfants de chœur).
Un accord est trouvé entre les deux chapitres pour "obvier aux difficultés qui auroient pu naitre" du fait que, membre du chapitre collégial, il est mort dans une maison appartenant au chapitre cathédral. La levée du corps est assurée par ce dernier, qui tient à marquer sa préséance en mobilisant "sieurs familiers, chantres, clerc portant croix, et enfants de chœur". Puis, à la Cour de Saint-Quentin, le corps est remis "à messieurs du chapitre de la Magdeleine".
Mise à jour : 28 juillet 2021