Alpes-de-Haute-Provence
Ardennes
Ariège
Aude
Aveyron
Cantal
Charente
Charente-Maritime
Cher
Corrèze
Côte-d'Or
Côtes d’Armor
Creuse
Dordogne
Essonne
Eure
Eure-et-Loir
Finistère
Gironde
Haute-Garonne
Haute-Loire
Haute-Vienne
Hautes-Pyrénées
Hérault
Ille-et-Vilaine
Indre-et-Loire
Landes
Loir-et-Cher
Loiret
Lot
Lot-et-Garonne
Maine-et-Loire
Manche
Mayenne
Morbihan
Nièvre
Nord
Oise
Orne
Paris - Notre-Dame
Pas-de-Calais
Puy-de-Dôme
Rhône
Sarthe
Val d'Oise
Vaucluse
Vendée
Vienne
Yonne
Actualité de la base Muséfrem
Vous avez dit prosopographie ?
Histoire de l'enquête Muséfrem
Les fondements de l'enquête Muséfrem
Les contributeurs depuis 2003
Les partenaires scientifiques
Contact
Pour citer Muséfrem
CHAUVENET, Philibert (ca 1776-1837)
Date(s) : 1776 ca / 1837-8-7
Un violoniste attesté à Beaune [Côte-d'Or] au début du XIXe siècle, qui donne l'occasion de citer une poétique évocation de la musique au service de la danse...
• Décrivant la vie musicale à Beaune "dans les premières années de l'Empire", Charles Aubertin écrit en 1891 (dans Quelques renseignements sur la musique & les musiciens à Beaune) :
"On connaissait encore trois violonistes, MM. Denis CHAUVENET (Beaune, 1776-1837), Nicolas DAUNAS (Beaune, 1780-1845), et le jeune Sébastien DIOT qui avec l’antique violoncelle de M. BOILEAU (Beaune, 1760-1835) faisait danser la jeunesse aux noces et aux bals publics, soit à l’ombre des grands arbres de la source de l’Aigue, soit au Salon de Flore, et principalement au Vauxhall, cette charmante salle placée, on s’en souviendra longtemps, au milieu de la verdure, telle qu’un nid de jaseuses fauvettes. C’étaient vraiment des baguettes magiques que ces archets-là ! Comme ils enlevaient les valses, les danses et les contredanses !"
Sont également cités par Aubertin comme musiciens dans ces mêmes années : Philibert JOROT, "violoniste et clarinettiste habile, artiste renommé à son époque", et son fils Émiland, formé par son père "dans l’étude du violon, de la clarinette et de la flûte", Émiland MOUGIN, dijonnais, et Louis CUINIER, TRUCHEUR, "ex-musicien militaire, serpent à Notre-Dame et basson dans les orchestres civils", ainsi que l'ancien organiste alsacien Jacques BRICKER, et Pierre DESFORGES devenu maître de chapelle à Notre-Dame,
• Le registre des décès de la ville de Beaune révèle que ce "Denis" CHAUVENET se prénommait en réalité Philibert : le 7 août 1837 est enregistré le décès de Philibert CHAUVENET, ancien musicien, demeurant à Beaune, époux de Marie Garreau, natif de Beaune, âgé de 61 ans, fils de feu Philibert Chauvenet, paveur, et de feue Madeleine Bergerot, décédé ce jourd’hui à 9h du matin, en son domicile…
Philibert CHAUVENET n'a donc pas de lien familial direct avec l'organiste Jean CHAUVENET, attesté à Nuits en 1790.
Mise à jour : 17 mars 2018