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Pour citer Muséfrem
COQUART, Nicolas, dit Colas (1788 av.-1790 ap.)
Complément de nom : dit Colas
Date(s) : 1788 av. / 1790 ap.
Nicolas COQUART est l'un des 6 enfants présents, en 1790, à la psallette de la cathédrale de Saint-Pol-de-Léon. Il y aura passé presque 2 ans avant la suppression de la psallette.
• juillet 1788, Saint-Pol-de-Léon [Finistère] : Nicolas COQUART est reçu comme enfant de choeur à la psallette de la cathédrale Saint-Paul-Aurélien. Il a pour maître de musique Jean Julien LE ROUX, ancien musicien de la cathédrale, promu à la tête de l'institution léonarde à la suite du départ de François BERNARD dit BERNARDI, maître de musique durant l'année 1787 et recruté pour les mêmes fonctions "à l'invitation de Messieurs du chapitre de Saint-Dié".
• 1790, Saint-Pol-de-Léon : Nicolas COQUART est toujours enfant de choeur en la cathédrale Saint-Paul-Aurélien en compagnie de Théodore CHALMET admis en 1781, d'Augustin BOUDET admis en 1782, de François MARTIN admis en 1784, de François Marie LE ROUX admis en 1788 et de Louis MAISONNEUVE dernier enfant admis en 1789.
• 21 septembre 1792, Saint-Pol-de-Léon : Les musiciens de la cathédrale Saint-Paul-Aurélien, à la suite de la loi du 1er juillet 1792, adressent une pétition collective aux administrateurs du Directoire du Finistère afin d'obtenir des secours. Ils y détaillent leur carrière. Cette pétition collective est, le même jour, attestée véritable par le maire et les officiers municipaux de Saint-Paul-de-Léon.
• 10 février 1793, Morlaix [Finistère] : Le directoire du district de Morlaix délibérant sur la pétition collective de septembre 1792, donne un avis favorable pour accorder à chaque enfant de choeur, dont Nicolas COQUART, une gratification de 150 livres, somme qui correspond à ce que l'ancien chapitre de Léon versait aux enfants de choeur sortant de la psallette pour les aider "à faire leurs études pendant le temps qu'ils y employient".
• 23 février 1793, Quimper : Le directoire du département, statuant sur la pétition des musiciens de la cathédrale de Saint-Pol-de-Léon, accorde à chaque enfant de choeur une gratification de 150 livres.
En l'état actuel des recherches, nous ignorons son devenir après 1792.
Mise à jour : 16 août 2019