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COR, François (1747-1815)
Date(s) : 1747-10-17 / 1815-4-17
Les registres paroissiaux ont permis de reconstituer la carrière de François COR, fils d'un maître d'école de la région de Crépy-en-Valois [Oise]. Il n'a pas encore atteint ses vingt ans qu'il est déjà en poste, en 1766, comme clerc paroissial et chantre dans un petit village situé à l'extrémité septentrionale du diocèse de Meaux, à faible distance de son village natal de Bouillancy. Il s'y marie en 1773 avec la fille d'un charron avant de revenir en Picardie et de se fixer pour une longue période dans la paroisse Saint-Thomas de Crépy-en-Valois, celle de la collégiale. En 1780, il s'installe avec sa famille à Thieux, autre petit village du diocèse de Meaux, près de Dammartin-en-Goële. Outre ses fonctions cantorales, il est le maître d'école de la paroisse. En 1788, il se retrouve dans le diocèse de Paris, à la paroisse Saint-Médard de Brunoy, église richement décorée et dotée par les Pâris de Monmartel qui ont cédé leur domaine au comte de Provence en 1774. François COR y exerce également les fonctions de maître d'école et de chantre mais dans une structure plus étoffée et diversifiée. Il reste en place jusqu'en 1792 au moins. On le retrouve en 1806 à Crépy-en-Valois, il s'y remarie l'année suivante, dans des attributions complément différentes, il est devenu géomètre et percepteur des contributions directes. Il meurt à la toute fin de l'Empire.
• 18 octobre 1747, Bouillancy, petit village situé à près de 17 kilomètres au sud de Crépy-en-Valois [Oise], alors dans le ressort du diocèse de Meaux : François COR, fils de maître d’école de cette paroisse (notaire public en 1797) et de Véronique Cotterest voit le jour.
• 2 décembre 1766, Trocy-en-Multien [Seine-et-Marne], petite localité située à 11 kilomètres au sud-est de son village natal : Le jeune François n'a pas vingt ans et déjà il prend un poste de clerc paroissial [avec indubitablement des fonctions cantorales] dans ce petit village où il semble posséder de la famille. On relève à cette date pour la première fois sa signature dans le registre paroissial. Le 26 février 1768, il signe pour la première fois comme maître d'école et clerc paroissial.
• 19 janvier 1773, Trocy-en-Multien : Il épouse Catherine Marie Veignan, fille mineure d'un charron de la paroisse. Son père, son oncle Laurent Cor, son frère Nicolas et son beau-frère Barthélémy Blondel ont fait le déplacement et signent au bas de l'acte. Après la cérémonie le couple quitte Trocy, plus jamais sa signature n'apparait dans le registre. Cette signature possède un beau paraphe et ressemble à s'y méprendre à celle de son père.
• 15 octobre 1773, Crépy-en-Valois [Oise] : François Cor signe pour la première fois dans le registre paroissial comme clerc de la paroisse Saint-Thomas. Il s'est établi avec son épouse dans cette petite ville de habitants située 25 kilomètres plus au nord de Trocy. Le 22 octobre suivant est baptisé leur premier enfant, Pierre François Thomas. Le grand-père paternel de l'enfant et sa grand-mère maternelle sont venus respectivement de Bouillancy et de Trocy-en-Multien pour le porter sur les fons baptismaux.
• 1774-1780, Crépy-en-Valois : François COR reste en fonction comme clerc paroissial à Saint-Thomas mais on le mentionne parfois chantre ou clerc laïc, jamais comme maître d'école, au gré des baptêmes de six autres enfants : Charles François (4 octobre 1774), Jean Louis (3 février 1776), Catherine Rose (6 janvier 1777), Marie Antoine Nicolas (le 9 février 1778), Marie Catherine Charlotte (23 août 1779) et François (4 octobre 1780). La famille quitte Crépy peu après cette naissance. La marraine de Catherine Rose est la fille de Laurent Cor, cousin de François, en poste comme clerc paroissial à Assy, diocèse de Meaux.
• 14 novembre 1780, Thieux [Seine-et-Marne], bourgade située à 8 kilomètres au sud de Dammartin-en-Goële, soit à 35 kilomètres au sud-ouest de Crépy-en-Valois : On relève pour la première fois la signature de François COR dans le registre paroissial, toujours comme clerc et chantre.
• 1782-1783, Thieux : Deux autres enfants sont baptisés, Cyrille, le 29 janvier 1782 et Marie Louise Rosalie, le 24 mars 1783. C'est peut-être à la suite de ces dernières couches que son épouse meurt; elle est inhumée le 18 septembre 1783 en présence de François, de son père et de son beau-frère Nicolas Cor.
• 31 janvier 1785, Bouillancy : François revient au pays pour se marier mais il exerce toujours ses fonctions à Thieux; on précise qu'il est également maître d'école. Il épouse Marie Thérèse Meunier, âgée de 40 ans, native d'une paroisse limitrophe, qui lui semble apparentée.
• 31 mai 1787, Thieux : C'est la dernière fois que François COR signe dans le registre paroissial.
• 31 mars 1788, Brunoy [Essonne] : On perd la trace de François durant presque une année. Est-il retourné à Bouillancy? On le retrouve dans cette petite ville située encore plus au sud, à une soixantaine de kilomètres. Brunoy est en Brie Française, à une vingtaine de kilomètres au sud-est de Paris, en bordure de la forêt de Sénart. A cette époque, c'est Monsieur, frère du Roi, qui occupe le château, ayant racheté le domaine à Armand de Monmartel, marquis de Brunoy, amateur de musique religieuse, qui avait entretenu en son temps une musique fort étoffée et dispendieuse. François chante dans l'église paroissiale Saint-Médard redécorée par les bons soins du père du marquis, Jean Pâris de Monmartel mais il est d'abord maître d'école comme l'indique cette première apparition dans le registre paroissial. A ses côtés chantent Antoine LACROIX et un certain VIDAL; quant à JUMELET, il chante et joue aussi du serpent. Le registre de fabrique indique aussi qu'il y a sept enfants de chœur au service de l'église. En 1786, un organiste, ROUGEMONT, est mentionné et les comptes mentionnent des dépenses au sujet de l'orgue dans les années qui suivent.
• 1790, Brunoy : François COR est toujours en fonction comme maître d'école et chantre de la paroisse Saint-Médard.
• 22 juin 1791, Brunoy : inhumation de Cyrille Cor en présence de son père et de ses trois frères, Charles François, Marie Antoine Nicolas et François qui signent.
• 22 octobre 1792, Brunoy : François COR signe pour la dernière fois le registre paroissial au bas d'un acte d'inhumation.
• 14 octobre 1797, Bouillancy : Son père, notaire public, meurt à son domicile du "Bas de Bouillancy". Le décès est déclaré le lendemain par son fils Nicolas, géomètre, et par son gendre, Barthélémy Blondel, bourrelier.
• 17 août 1806, Crépy-en-Valois : Le couple est revenu en Picardie à une date indéterminée et son épouse s'éteint à leur domicile du 110, rue de Soissons.
• 15 novembre 1806, Bouillancy : Il perd sa mère.
• 21 janvier 1807, Crépy-en-Valois : François COR, devenu géomètre et percepteur des contributions directes [exactement les mêmes activités professionnelles que celles de son frère Nicolas à Bouillancy] se remarie avec Charlotte Leroux, âgée de 42 ans, ouvrière en linge et fille de charpentier. Son fils Charles François est présent, il demeure alors à Paris.
• 17 avril 1809, Crépy-en-Valois : Il signe au mariage de Charles François, ex-grenadier de la Garde Impériale, marchand de bois, avec la fille d'un marchand de meubles. On se demande s'il existe encore d'autres enfants en vie de la première union de François COR.
• 17 avril 1815, Crépy-en-Valois : François COR s'éteint à son domicile, 320 rue de la Souvière [mot peu lisible] à sept heures du soir.
Mise à jour : 4 août 2018