DUDART, Apolline (1769-1830)

Apolline DUDART, fille d'un organiste paroissial de la ville de Douai, touche elle aussi un instrument dans cette ville au moment de sa mort en 1830 mais on ignore encore dans quel édifice. En 1800, au moment de la naissance de sa fille naturelle, elle est présentée comme musicienne.

• 9 avril 1769, Douai [Nord] : Apolline DUDART, "fille illegitime" de Sébastienne Guillemart qui "a declaré dans les douleurs de l'enfantement ledit enfant être des œuvres de N. DUDART, musicien, suivant la declaration faite au sieur François Bonnart, chirurgien", qui signe comme parrain, voit le jour et elle est baptisée en l'église paroissiale Saint-Albin le 14.

• 24 janvier 1771, Douai : ses parents se marient en la paroisse Saint-Albin. Elle est légitimée.l'église paroissiale Saint-Albin le 14 1788-1790, Douai: Son père Jean-Martin occupe la tribune de l'église paroissiale Saint-Jacques mais il est qualifié d'organiste depuis au moins juin 1772. Il est plus que vraisemblable qu'Apolline a été formée par son père, du moins dans un premier temps.

• 5 février 1800, Douai : L'accoucheuse déclare à la commune la naissance ce jour à 5 heures du matin de Césarine, fille de Apolline DUDART, musicienne, âgée de 30 ans, demeurant rue des Jésuites; les deux témoins sont François Joseph Demory, 52 ans, perruquier et Adélaïde Dudart (tante de l'enfant], 21 ans, couturière, les trois signent. L'enfant porte le même prénom qu'une des sœur d'Apolline, décédée à l'âge de quelques mois. Elle mourra en mars 1878 à l’hospice général, célibataire, journalière.

• 2 novembre 1830, Douai : Apolline, toujours célibataire, et organiste, meurt dans sa "demeure du Barlet".

Mise à jour : 25 juillet 2023