FALCO, François Vit Modeste Cresencio Dominique Paschal (1716-1790 ap.)

NOM : FALCO     Prénom(s) : François Vit Modeste Cresencio Dominique Paschal     Sexe : M
Date(s) : 1716-9-5  / 1790 ap.

Recruté à Naples en 1737 sous l'égide du cardinal de Fleury pour servir à la Chapelle royale, le castrat François FALCO y chante durant près de quatre décennies. Ayant pris soin des castrats recrutés en 1765, il est à son tour envoyé dans la Péninsule pour le dernier recrutement du genre, en 1774. Après 1779, il semble avoir quitté Versailles et peut-être la France.

• 5 septembre 1716, Bitonto [province de Bari, royaume de Naples, Italie] : Naissance de François Vit Modeste Cresencio Dominique Pascal FALCO, baptisé le lendemain en l’église Saint-Paul Apôtre.

• 1737-1773, Versailles : François FALCO est dessus italien (castrat) de la Musique du roi. Avec DOTA, il est l’un des deux castrats recrutés par le marquis de Puysieulx, ambassadeur à Naples, en 1737. Le 1^er janvier 1774, il est admis à la retraite, avec une pension de 3 000 livres pour appointements conservés, à laquelle s’ajoute une pension pour entretenement de 800 livres obtenue par brevets des 4 janvier 1752 (400 livres) et 5 mars 1763. Cette vétérance lui est accordée car il n'a « plus de voix », qui semble plus que jamais être un argument passe-partout, car FALCO est présent sur la liste des dessus au bout de l’an de Louis XV en 1775 (O¹ 3046).
• 1765-1769, Versailles : FALCO prend soin des nouveaux castrats recrutés en 1765, aussi bien pour les former au style du chant français que pour aménager leur logement. Le 28 février 1774, 1 000 livres de pension sont octroyées à FALCO, car ses élèves ont « très bien réussi ». Outre ses trois compatriotes, FALCO s’est également occupé du petit DUBUT.

• avril-août 1774, Italie : FALCO est en Italie pour recruter de nouveau castrats pour la Chapelle du roi. Les origines géographiques des jeunes chanteurs semblent indiquer un recrutement dans les États pontificaux.

• 7 septembre 1779, Versailles : La procuration signée par FALCO en faveur de SPIRELLI semble indiquer un projet de quitter la ville. Il est absent des recensements de 1790 et 1792, mais il apparaît parmi les pensionnaires de la liste civile en 1790. Il a probablement rejoint son pays natal.

Mise à jour : 27 décembre 2020

Almanach de Versailles, 1773 ; Almanach de Versailles, 1774 ; Almanach de Versailles, 1775 ; Almanach de Versailles, 1776 ; Almanach de Versailles, 1777 ; Etat actuel de la Musique du roi, 1768 ; Etat de la France, 1749 ; F-AMAE/ 86CP/34 ; F-Ad78/ 3 E 44/168 ; F-Ad78/ 3E 46/70 ; F-Ad78/ 3E 46/74 ; F-An/ MC/ET/IX/774 ; F-An/ O/1/3007 ; F-An/ O/1/3008 ; F-An/ O/1/3012 ; F-An/ O/1/3015 ; F-An/ O/1/3017 ; F-An/ O/1/3017, n°113 ; F-An/ O/1/3017, n°114 ; F-An/ O/1/3017, n°118 ; F-An/ O/1/3019 ; F-An/ O/1/3022 ; F-An/ O/1/3023 ; F-An/ O/1/3029/B ; F-An/ O/1/3042, n°69 ; F-An/ O/1/3044, n°319 ; F-An/ O/1/3045, n°102 ; F-An/ O/1/675, n° 92-93 ; F-An/ O/1/842, n°118 ; F-An/ O/1/842, n°48 ; F-Bm Versailles/ Ms. F 87 ; F-BnF/ Musique/ Rés. F 1661 ; M. Brenet, Librairie musicale..., 1906-1907 ; N. Dufourcq, La musique à la cour..., 1970 ; N. Dufourcq, La musique à la cour..., 1970  ; Papillon de La Ferté, Journal ; R. Machard, Les musiciens en France, 1971