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FICHON, Claude (ca 1752-1822)
Date(s) : 1752 ca / 1822-5-5
Dans les années 1780, Claude FICHON est chantre de la paroisse Notre-Dame-du-Fourchaud de Bourges. Il exerce ensuite paroisse Saint-Bonnet. Il est par ailleurs attaché à la terre, successivement donné comme jardinier, vigneron...
• [Vers 1752], Bourges : Selon l'âge indiqué à son décès, Claude FICHON serait né vers 1752, vraisemblablement en la paroisse Saint-Bonnet de Bourges. Selon son acte de mariage, il est le fils d'André Fichon et Marie de Vailly, tous deux décédés avant 1778.
• 17 février 1778, Bourges : Claude FICHON, "jardinier", épouse Françoise Bordié, domestique, fille d'un "maréchal", en la paroisse Notre-Dame-du-Fourchaud. Le marié, qui demeure paroisse Saint-Bonnet, a obtenu "la permission de Mr l'intendant de Berry par laquelle il permet à Claude FICHON de se marier, quoique milicien du tirage dernier, laquelle permission sur requête datée du 22 janvier dernier". Il signe "Claude fichon".
• 4 mai 1785, Bourges : Claude FICHON et Jean LARUE, chantres de la paroisse Notre-Dame du Fourchaud, signent dans un acte paroissial.
• 1er et 20 novembre 1786 et 27 février 1787, Bourges : Claude FICHON, sans fonction précisée, est témoin de sépultures paroisse Saint-Bonnet. Il signe "fichon", sans majuscule, mais d'une écriture bien formée, légèrement penchée vers la droite, avec une grande hampe au "h". Il a vraisemblablement quitté la paroisse du Fourchaud pour servir celle de Saint-Bonnet.
• 6 septembre 1789 : FICHON, chantre, est présent à une inhumation de la paroisse Saint-Bonnet. La signature montre qu'il s'agit de Claude, et non d'Antoine, présent également la même année à de nombreuses sépultures.
• 13 septembre 1789 : À Saint-Bonnet, on procède à la sépulture de Nicolas Fichon, mort à 16 mois, fils de Claude FICHON et Françoise 'Bordière'. Antoine Fichon, "frère du défunt", y assiste : malgré l'homonymie, sa signature prouve qu'il ne s'agit pas du chantre souvent présent aux cérémonies, lequel est un adulte.
• 22 novembre 1789 : Antoine FICHON et Claude FICHON sont tous les deux témoins à une inhumation à Saint-Bonnet, et signent tous les deux. On retrouve bien ici les deux signatures distinctes, celle d'Antoine, expéditive, celle de Claude au "f" scolairement dessiné, sans majuscule.
• 26 août 1790 : Antoine [biffé et remplacé par : Claude] FICHON assiste à une inhumation. Le curé lui-même fait parfois la confusion entre ses chantres... Plusieurs signatures de Claude FICHON en bas des actes de sépulture durant l'année 1790 indique qu'il continue à remplir la fonction de chantre à Saint-Bonnet, quoique de façon moins assidue que ne le fait alors Antoine FICHON.
• 5 mai 1822, Bourges : À sept heures du matin, Claude FICHON, "vigneron", époux de Françoise 'Bordin', décède à l'âge de 70 ans, Faubourg Saint-Privé.
Mise à jour : 19 septembre 2020