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GUILBAUT, Prosper Marcoul (1749-1825)
État civil
NOM : GUILBAUT     Prénom(s) : Prosper Marcoul     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : GUILBEAUX
GUILLEBAUT
Date(s) : 1749-8-15   / 1825-5-2 
Notes biographiques

Prosper GUILBAUT a été formé à la maîtrise de la collégiale royale de Saint-Quentin en Picardie. Après sa sortie en 1766, il poursuit une activité musicale en ville, tout en donnant des leçons de basse aux enfants de chœur de la collégiale. Il s'éteint en 1825, toujours professeur de musique.

• Marcoul Prosper GUILBAUT voit le jour paroisse Saint-Jean de Saint-Quentin [Aisne] le 15 août 1749. Le registre paroissial n'existe plus mais on connaît l'acte par la table des baptêmes. Il est le fils de Nicolas Alexis GUILBAUT, cordonnier, chantre de la paroisse Saint-Jean [1774], et de Jeanne Hélène Noyelle.

• [1756], Saint-Quentin : Le jeune garçon entre à la maîtrise de la collégiale royale. Le temps de formation étant de dix années, il sort en mai 1766. À cette date, c'est Louis JOLLIEZ qui est le maître de musique.

• 2 mai 1766, Saint-Quentin : Le chanoine sous-chantre rapporte que les nommés Prosper GUILBAUT et Pierre André POTELET, enfants de chœur, ont fini leur temps. Les chanoines leur accordent la sortie aux conditions ordinaires et 80 livres en argent, et ordonnent un concours le vendredi 30 de ce mois pour les remplacer.

• 15 mai 1772, Saint-Quentin : GUILBAUT, clerc tonsuré du diocèse de Noyon, ancien enfant de chœur de la collégiale royale, présente requête "tendante à ce qu'il lui fut accordé quelques secours pour l'aider dans ses etudes". M. Gobineau, sous-chantre, déclare qu'il a l'espérance de le placer en qualité de maître de chant au petit séminaire de Saint-Sulpice et qu'il en espère des réponses incessamment. Le chapitre retarde sa décision.
• 20 mai 1772, Saint-Quentin : Le chapitre lui accorde 75 livres.

• 5 septembre 1774, Saint-Quentin : Prosper GUILBAUT, musicien, domicilié en la paroisse Saint-Jean-Baptiste, se marie paroisse Saint-Jacques avec Marie Anne Blute, fille majeure d'un marchand de vin. Son père et son frère Alexis, clerc tonsuré, signent au bas de l'acte. Du côté de l'épouse, on relève la signature de Louis Éloi d'Athy [d'Atty], diacre et chapelain de l'église royale Saint-Quentin.

• 26 mai 1777, Saint-Quentin : Les leçons de basse données par le sieur GUILBAUT à la maîtrise seront payées au cachet à raison de 15 sols la leçon. 

• 1786-1787, Saint-Quentin : On relève dans le livre de comptes du chapitre, dans la partie "Maîtres d'instrumens" des dépenses, que les chanoines prévoient une somme de 156 livres pour le sieur GUILBAUT, "maître d'instrument, pour avoir enseigné aux enfans de chœur à jouer de la basse pendant 13 mois à raison de 12 par mois".

• 25 août 1791, Saint-Quentin : Il fait apparemment partie du jury composé pour choisir les chantres des nouvelles paroisses.

• 9 septembre 1794, Saint-Quentin : Le Conseil général de la commune prie la Convention nationale d'allouer, sur les dix-huit mille livres accordées par le Comité de Salut public à la municipalité de Saint-Quentin pour dépenses extraordinaires, différentes indemnités variant de 50 à 600 cents livres, à JUMENTIER, BAVANT, GUILBEAUX, VAILLANT, etc., artistes musiciens qui ont prêté leur concours aux exécutions musicales des fêtes décadaires.

• 2 mai 1825, Saint-Quentin : Bernard JUMENTIER, 76 ans, et Charles Pierre BAVANT, 68 ans, professeurs de musique, déclarent le décès survenu le matin même en son domicile de Prosper Marcoul GUILBAUT, 78 ans, professeur de musique, natif de la paroisse Saint-Jean de cette ville, fils de défunts Alexis et Jeanne Hélène Denoyelle, marié à Marie Anne Blute.

Mise à jour : 3 novembre 2022

Sources
E. Lemaire, les fêtes publiques à Saint-Quentin..., 1884 ; F-Ad02/ 5MI 1236 ; F-Ad02/ 5MI 1259 ; F-Ad02/ 5Mi1241 ; F-Ad02/ G 974 ; F-Ad02/ G819 ; F-Ad02/ G820 ; F-Ad02/ Q 973 ; F-Ad02/G 818 ; F-AmSaint-Quentin/ 1 P 3 ; N.Desgranges, Bernard Jumentier (1749-1829), maître de musique de la collégiale de Saint-Quentin, 1997

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