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Pour citer Muséfrem
LA MOUSSAYE (de), Françoise (ca 1741-1790 ap.)
Autre(s) forme(s) du nom : MOUSSAIS
LAMOUSSAYE
Date(s) : 1741 ca / 1790 ap.
Françoise de LA MOUSSAYE est en 1790 religieuse bénédictine à l'abbaye Saint-Georges à Rennes. Elle doit d'apparaître dans la base Muséfrem au titre de "chantre" qui lui est officiellement donné en 1790.
• [1741] : Selon l'âge indiqué en 1790, Françoise de LA MOUSSAYE serait née approximativement vers 1741, dans une famille dont le berceau natal est le Penthièvre et qui compte au milieu du XVIIe siècle au moins un conseiller au Parlement de Bretagne.
• 14 mai 1790, Rennes : Lors de leur visite à l'abbaye bénédictine de Saint-Georges, les officiers du district dressent la liste des religieuses présentes, avec leurs titres et fonctions, et leur souhait quant à leur devenir immédiat. L'abbaye bénédictine de Saint-Georges est une abbaye de religieuses, dans leur quasi-totalité issues de familles nobles. Parmi elles, on note la présence de "madame Françoise de Moussais, âgée de 49 ans, chantre" et celle de "madame Angélique Picot de Peccadeuc, âgée de 29 ans, troisième chantre". La première signe "de la Moussaye" et la seconde "picot de peccaduc".
Malgré le rang de "troisième chantre" attribué à Angélique PICOT de PECCADEUC, aucune deuxième chantre n'est mentionnée.
En complément des voix des religieuses emmenées par les deux chanteresses, l'abbaye possédait un orgue, qui était l'un des bons instruments de Rennes au XVIIIe siècle. En 1790 il est touché par Henri-Jean DANGEVILLE.
La présence de ces deux religieuses musiciennes est extrêmement intéressante car elle ouvre de nouvelles perspectives sur les pratiques musicales tant dans le registre religieux que profane à l’intérieur même de l’abbaye qui est alors dirigée par Julie Barreau de Girac, la sœur de l’évêque, une femme très cultivée. En effet la vente du mobilier de la Maison de Saint-Georges du 29 mai au 18 juin 1792 fait mention de plusieurs instruments : un clavecin, "une mauvaise basse" et un violon. Un ouvrage marqué aux armoiries de l’abbaye Saint-Georges et conservé à la Bibliothèque de Rennes-Métropole permet même de se faire une idée de la qualité de la musique jouée dans ce couvent : Il s’agit des Pièces de clavecin composées par Couperin (1713).
On peut donc penser que fut exécutée au sein de cette abbaye, peut-être dans les appartements privés de l’abbesse, de la musique vocale et instrumentale dans le goût de l’époque. L’abbaye peut, en quelque sorte, être considérée comme un lieu de concert.
Les deux femmes déclarent désirer rester dans leur communauté, comme les autres religieuses d’ailleurs.
Que devint ensuite Françoise de LA MOUSSAYE ?
Mise à jour : 8 avril 2020