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Pour citer Muséfrem
LABBÉ, François Maurice (1728 av.-1765 ap.)
Autre(s) forme(s) du nom : LABE
LABBE
Date(s) : 1728 av. / 1765 ap.
À partir du milieu des années 1730, et durant une trentaine d'années, François-Maurice LABBÉ est ouvrier en drap ou "tissier" et en même temps chantre de l'église paroissiale Saint-Martin d'Aubigny en Berry.
• 22 novembre 1728, Aubigny[-sur-Nère] : En l'église Saint-Martin est célébré le mariage de François LABBÉ, "fils d'André Labbé, drapier, et de défunte Marie Lanouë", avec Catherine Berton / Berthon. Le métier du jeune homme n'est pas spécifié. On remarque qu'il signe avec les initiales de ses deux prénoms ("f.M. Labe") alors que, pourtant, le curé n'a pas utilisé le second (Maurice).
• De 1730 à 1742, le couple Labbé/Berthon donne naissance à au moins six enfants, baptisés à Saint-Martin d'Aubigny. Parmi eux : François, baptisé le 6 juin 1734, né du 4. François-Maurice LABBÉ est dit "tixier, "tixier en draps", "ouvrier en draps", ou encore "drappier".
• 14 février 1735, Aubigny : François LABBÉ et Louis MAILLOT assistent au mariage de Thomas LECOINTRE avec Magdeleine Belu. On peut conjecturer que les trois hommes appartiennent déjà au lutrin paroissial.
• 29 août 1735, Aubigny : À cette date apparaît pour la première fois la mention de "LABBÉ gagé" comme témoin à une sépulture. Les 17 et 23 octobre 1735, il est clairement dit "chantre", de même que le 19 novembre 1735 où une sépulture a lieu en présence de "LABBÉ et LECOINTRE, chantres". Le 3 décembre, son prénom est enfin donné : "François LABBÉ, gagé".
Il en va de même, régulièrement, les années suivantes. Il se confirme que jusqu'en 1742 la fonction de chantre n'apparaît pas lorsqu'il s'agit des actes familiaux, alors qu'il est clairement attesté comme chantre au même moment...
• 7 décembre 1745, Aubigny : François LABBÉ, "tissier et chantre", assiste à la sépulture, "dans le cimetière près les RP Augustins", de sa défunte épouse, Catherine Berton, morte à l'âge de 40 ans ou environ. Sont également présents deux autres chantres de la paroisse, Louis MAILLOT et Silvain NOUBLANCHE.
• 14 janvier 1746, Aubigny : François LABBÉ et Silvain NOUBLANCHE, chantres, assistent à l'inhumation du petit Thomas, fils illégitime que leur camarade de lutrin Thomas LECOINTRE, ici dit menuisier, a eu une semaine plus tôt de Catherine Moreau.
• 13 février 1747, Aubigny : François-Maurice LABBÉ, "cardeur", veuf de Catherine Berton, se remarie, épousant Françoise Buisson, domestique "demeurante en cette ville", fille d'un manœuvre de la paroisse de Blancafort. Le marié est assisté de son père, André Labbé, et d'un cousin nommé Pierre LABBÉ.
• De 1752 à 1758 (au moins), Aubigny : François-Maurice LABBÉ et Françoise Buisson ont plusieurs enfants. Lors des baptêmes de Barthélemy (3 février 1752), Jeanne (21 avril 1753), Antoine (8 décembre 1758), le père est dit "chantre". Lors de celui de François-Maurice le 26 septembre 1754, il est dit "drapier de cette ville".
• 2 décembre 1754 : La paroisse entretient au moins trois chantres puisque la sépulture d'un marchand de 36 ans est célébrée en présence de François LABBÉ, François NICOLAS et Louis MAILLOT, chantres.
• Durant la seconde moitié des années 1750 et la première moitié des années 1760, François-Maurice continue à exercer au service de la paroisse comme chantre, tandis qu'un autre François Labbé – vraisemblablement un cousin – est lui aussi souvent présent aux sépultures en tant que marguillier, ce dernier ne sachant pas signer. Ainsi, le 20 mai 1756, la sépulture de dame Madeleine Belgary, 36 ans, épouse du sieur Henry Aumaître, employé dans les fermes du Roy se fait "en présence de François LABBÉ chantre et de François Labbé & Jean Depardieu marguilliers". Le 15 mars 1757, on trouve la mention "en présence de François LABBÉ chantre, qui a signé, et autre François Labbé marguillier, qui a déclaré ne savoir signer". La signature, ou son absence, permet de différencier les deux homonymes.
En avril 1758, plusieurs actes proches les uns des autres sont encore plus nets puisqu'ils répètent le double prénom ("en présence de François Maurice LABBÉ, chantre, qui a signé avec moi") et la signature ("Labbe").
À partir du milieu des années 1760, François-Maurice LABBÉ cesse peu à peu d'apparaître comme chantre dans les actes paroissiaux. D'autres membres de la famille Labbé restent au service de la paroisse, comme chantres (Pierre LABBÉ) ou comme marguilliers.
Son décès reste à retrouver.
En 1790, les chantres identifiés à Aubigny se nomment Nicolas MAILLOT et François CHATELAIN.
Mise à jour : 23 septembre 2020