Allier
Alpes-de-Haute-Provence
Alpes-Maritimes
Ardennes
Ariège
Aude
Aveyron
Bas-Rhin
Cantal
Charente
Charente-Maritime
Cher
Corrèze
Côte-d'Or
Côtes d’Armor
Creuse
Dordogne
Doubs
Essonne
Eure
Eure-et-Loir
Finistère
Gard
Gironde
Haute-Garonne
Haute-Loire
Haute-Saône
Hautes-Pyrénées
Haute-Vienne
Hauts-de-Seine
Hérault
Ille-et-Vilaine
Indre
Indre-et-Loire
Isère
Landes
Loire-Atlantique
Loir-et-Cher
Loiret
Lot
Lot-et-Garonne
Maine-et-Loire
Manche
Marne
Mayenne
Morbihan
Moselle
Nièvre
Nord
Oise
Orne
Paris - Notre-Dame
Pas-de-Calais
Puy-de-Dôme
Pyrénées-Atlantiques
Rhône
Saône-et-Loire
Sarthe
Somme
Tarn
Tarn-et-Garonne
Val d'Oise
Vaucluse
Vendée
Vienne
Yonne
Yvelines
Actualité de la base Muséfrem
Vous avez dit prosopographie ?
Histoire de l'enquête Muséfrem
Les fondements de l'enquête Muséfrem
Les contributeurs depuis 2003
Les partenaires scientifiques
Contact
Pour citer Muséfrem
LAMOTHE, Pierre (1765-1838)
Date(s) : 1765-3-14 / 1838-11-13
La formation et la carrière musicale du chantre Jean LAMOTHE sont encore mal connues. Sa reconversion comme enseignant en Gironde est en revanche mieux documentée, notamment à travers une lettre du père Coutures, curé de Léogeats [Gironde], où il exerça pendant plus de quarante ans. Ce courrier de 1828, rédigé dans le cadre d'une enquête de l'archevêque de Bordeaux sur les instituteurs de son diocèse, permet toutefois de retracer en pointillés les différents postes que Jean LAMOTHE occupa avant la Révolution dans plusieurs églises du Sud-Ouest : à Aire, Toulouse et Bayonne
• 14 mars 1765, Aramits [Pyrénées-Atlantiques] : Pierre LAMOTHE voit le jour dans cette petite localité béarnaise située à une quinzaine de kilomètres au sud-ouest d'Oléron-Sainte-Marie. Il est baptisé le lendemain.
• [Vers 1772 ?], Aire-sur-l'Adour [Landes] : Le curé Coutures écrit dans sa lettre de 1828 que Jean LAMOTHE "a été enfant de chœur à Aire je crois", sans doute à la cathédrale Saint-Jean-Baptiste. La fréquentation de cette psallette située à plus d'une centaine de kilomètres de son lieu de naissance interroge et laisse supposer qu'il s'agit plutôt de celle de la cathédrale d'Oloron bien plus proche.
• [1780 - 1790] : Toujours selon Coutures, Pierre LAMOTHE aurait exercé comme chapier à Toulouse et Bayonne.
• 1790 : On ignore sa fonction à cette époque. Est-il toujours attaché à une église ou a-t-il déjà commencé à exercer comme enseignant dans le bazadais ?
• 24 vendémiaire an II (15 octobre 1793), Le Nizan [Gironde] : Pierre LAMOTHE, "régent logé dans la présente municipalité du Nizan" épouse Jeanne Cazade.
• 30 nivôse an VII (18 janvier 1799), Noaillan [Gironde] : Devenu veuf, il épouse une cultivatrice, Jeanne Chaubet. Son acte de mariage précise qu'il est instituteur.
• [vers 1796] : Pierre LAMOTHE quitte Noaillan et s'installe dans la commune voisine de Léogeats où il continue à exercer comme instituteur et fait entendre à l'église sa "très forte voix"
• 27 février 1816, Léogeats [Gironde] : Jeanne Chaubet décède.
• 21 juillet 1816, Léogeats : Pierre LAMOTHE épouse en troisièmes noces Jeanne Lalanne également cultivatrice. Celle-ci est originaire de Préchac où elle possède des biens que le couple afferme.
• 1828, Léogeats : Il enseigne à 10 garçons et 5 petites filles et le soir après le souper 8 autres élèves fréquentent son école. S'il regrette que l'instituteur de sa paroisse manifeste un certain penchant pour l'alcool, le curé Coutures souligne aussi dans son courrier la confiance que semblent lui accorder les familles de Léogeats et salue ses qualités de chantre. Il précise également qu'aucune de ses trois femmes ne lui a donné d'enfant.
• 14 novembre 1838, Léogeats : Le décès de Pierre LAMOTHE, survenu la veille, est déclaré par deux cultivateurs voisins. Il était toujours instituteur.
Mise à jour : 5 février 2017