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MASSON, Jean Charles (ca 1721-1793 ap.)
État civil
NOM : MASSON     Prénom(s) : Jean Charles     Sexe : M
Date(s) : 1721 ca  / 1793-2-14 ap.
Notes biographiques

En 1790, Jean Charles MASSON , dont on ignore encore les origines, exerce depuis plus de quarante années les fonctions d'organiste de l'abbaye cistercienne Notre-Dame de Longpont, dans le diocèse de Soissons. Il est le père de l'organiste de l'abbaye de Clairvaux, en Champagne.

• [1721] : Jean Charles MASSON vient au monde mais on ignore encore où.

• [1749], Longpont [Aisne] : Il devient l'organiste de l'abbaye cistercienne Notre-Dame.

• [Date et lieu inconnus] : Il se marie avec Françoise Hannotelle. Il existe des lacunes dans les registres paroissiaux de Longpont [période 1732-1760].

• 1761 et 1784, Longpont : Jean Charles MASSON est fréquemment sollicité par le curé (un religieux) de la paroisse Saint-Sébastien, proche de l'abbaye, pour servir de témoin lors de baptêmes et de sépultures, accompagnant souvent le maître d'école. Sa profession d'organiste est souvent mentionnée.

• 25 janvier 1761, Longpont : Jean-Charles MASSON déclare la naissance de son fils Jean, baptisé le même jour. L'enfant décèdera 3 ans plus tard, et sera inhumé en présence de son père, le premier janvier 1764.

• 17 juin 1765, Longpont [Aisne] : Un autre fils, prénommé Jean-Baptiste, est baptisé. Il suivra les traces paternelles : en 1790, Jean-Baptiste MASSON est l'organiste de l'abbaye de Clairvaux [Aube]. Dans sa requête de 1790, il explique qu'il est resté aux côtés de son père à l'abbaye de Longpont jusqu'à ses 14 ans (1779).

1790, Longpont : Jean Charles MASSON est toujours en fonction comme organiste de l'abbaye. Son fils Jean-Baptiste évoque en 1790-1791 la situation de son père "âgé de soixante-dix ans, [qui] est malade depuis plus de cinq ans, perd son poste d'organiste à l'abbaye de Longpont où il est depuis quarante deux ans".

• 14 février 1793, Laon : Un "État des pensions et gratifications, accordées en conformité de la loi du premier juillet 1792, aux employés des églises cathédrales, paroissiales, maisons religieuses et autres établissements ecclésiastiques supprimés" est établi sans doute par le directoire du Département puis envoyé à Paris. On retrouve certains éléments de son dossier. Âgé de 70 ans, il a obtenu le 4 décembre 1792 une pension viagère de 400 livres par an à compter du premier décembre 1791.

Nous perdons ensuite sa trace. 

Mise à jour : 21 juillet 2023

Sources
F-Ad02/ BMS Longpont ; F-Ad10/ 4E 42602 ; F-An/ F19/1128 ; L'Orgue, janvier-mars 1966

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