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MERCIER, Michel Jean-Baptiste (ca 1720-1794 ap.)
Date(s) : 1720 ca / 1794-2-9 ap.
Ancien soldat d'origine normande, "invalide", Michel Jean-Baptiste MERCIER est pourtant devenu un maître de danse réputé à Dunkerque avant la Révolution. En 1786, il est l'un des deux plus anciens de la ville.
• [1720], Rouen [Seine-Maritime] : Michel Jean-Baptiste MERCIER voit le jour.
• Dates à préciser : MERCIER est soldat dans le régiment du Bourbonnais pendant ans comme le prouve un certificat d'invalide du 1er janvier 1776.
• 30 septembre 1760, Dunkerque [Nord] : Maître de danse demeurant rue du Château, il épouse paroisse Saint-Éloi Marie Marguerite Joséphine Dave.
• 1760-1785, Dunkerque : Il demeure toujours dans cette ville mais change fréquemment d'adresses (rue Notre-Dame puis rue du marché au blé en 1763, rue d'Anjou en 1766-1768; rue du château en 1771, rue du Pavillon-Saint-Eloi en 1778, quai Sainte-Thérèse en 1785.
• 17 mai 1763, Dunkerque : IL signe comme témoin au mariage de François BOUTEMONT dit JOLLY, également maître de danse.
• 4 novembre 1786, Dunkerque : Il présente au bourgmestre et échevins une supplique en compagnie d'un autre maître de danse JEVIN dans laquelle ils rappellent que depuis plusieurs années ils jouissent du privilège accordé aux plus anciens maîtres de danse "de donner au public tous les lundi du carnaval les preuves ou progrès que faisoient les enfants dans leurs écoles, ils trouvoient par le payement des billets d'entrée au spectacle ou ils ouvroient Bal d'enfants un salaire qui quoique médiocre ne laissoit pas que de les encourager". Ils craignent " si seulement ils doivent s'en rapporter à des bruits imaginés que de nouveaux venus aggréer maître de danses voudroient prétendre à ce privilège sans égard pour leurs anciens. Comment concilier cet avantage gagné par des anciens avec la prétention injuste et frivole de jeunes gens venus en cette ville tout récemment, tombe t-il sous le sens que ces jeunes gens qui ont le bel age, puissent a la fois jouir de cet avantage qu'ils retireront par leurs travaux futurs aux quels ils mettront surement plus d'intérêts que les anciens n'en ont jamais mis et de celui qui a été gagné et qui n'est du qu'aux anciens. Les suppliants trop convaincus de la justice du siège pour s'arretter à cette crainte ont l'honneur d'y recourir avec confiance". Afin clarifier la situation, ils demandent au magistrat de la ville de leur accorder à tous les deux "le privilège ordinaire de donner bal d'enfants à la sale de spectacle les lundi de chaque semaine depuis les Roys jusqu'au jour de Carnaval alternativement entre tous les maîtres de danses de cette ville, ordonner néanmoins que les trois derniers lundis seront deferés aux plus anciens maîtres exerçants en cette ville et qu'a compter du Carnaval de 1787 les dits trois derniers bals d'enfants seront au profit commun des deux plus anciens maîtres soit qu'ils y assistent soit qu'il ne le puissent par age ou infirmité de l'un d'eux".
• 25 janvier 1794, Dunkerque : Il "a été remis de la part de J. B. Mercier, habitant de cette commune, un certificat d'invalide a lui délivré le 1er janvier 1776 aiant servi en qualité de soldat pendant 25 ans dans le régiment cy-devant de Bourbonnois avec 54 livres de pension par an et permission d'en jouir dans la Compagnie de Lille. aiant déclaré ne voulant rien conserver qui puisse lui rappeler le despotisme."
• 9 février 1794, Dunkerque : "pétition de J. Bte Mercier, soldat invalide, natif de Roüen, département de la Seine Inférieure, tendante à être déchargé de sa contribution patriotique le conseil accorde un avis favorable pour appuyer sa demande auprès du district."
Nous perdons ensuite sa trace
Mise à jour : 31 août 2019