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MONTILLOT, Jean-Baptiste (ca 1736-1797)
Date(s) : 1736 ca / 1797-11-28
Jean-Baptiste MONTILLOT est attesté comme chantre de la paroisse Saint-Quentin d'Autun [S&L] jusqu'en avril 1789. Après quoi, il cesse d'exercer cette fonction. Il meurt quelques années plus tard, et l'on découvre à cette occasion que son 'vrai métier' était huissier.
• [1736], Autun : Selon les indications livrées par son acte de décès, Jean-Baptiste MONTILLOT serait né vers 1736, à Autun.
• 27 août 1784, Autun : Pour la première fois, le registre des sépultures de la paroisse Saint-Quentin mentionne parmi les témoins à une sépulture "Jean-Baptiste MONTILLOT, marguillier et chantre de cette paroisse, qui a signé". Au début de la même année 1784, le 13 janvier, une sépulture avait eu lieu en présence "de Joseph DEPOIL, chantre, et Denis Lagrange, marguillier de cette paroisse". MONTILLOT aurait donc remplacé les deux hommes et réuni sur son nom les deux fonctions. Antérieurement, les chantres étaient irrégulièrement mentionnés dans les actes paroissiaux, permettant d'apercevoir Dominique REUILLOT et Claude [LE]GROS, tous deux en 1781.
En décembre 1784, Joseph DEPOIL vient à nouveau chanter à une sépulture de la paroisse Saint-Quentin, mais il est cette fois dit "chantre à la collégiale de cette ville".
• Au fil des années qui suivent, si MONTILLOT est exceptionnellement qualifié de marguillier, c'est la fonction de chantre qui prédomine, au point que, le 13 janvier ou le 26 février 1785, par exemple, le curé l'ayant noté comme "marguillier", il se sent obligé d'ajouter le mot "chantre" à sa signature.
• 20 avril 1789, Autun : La sage femme Denise Remond présente au baptême un enfant né paroisse Saint-Quentin de Léonarde Berret et dont le père est inconnu. Les parrain et marraine sont Jean-Baptiste MONTILLOT, "chantre de cette paroisse", et Jeanne Martin "femme du dit Jean-Baptiste Montillot". Cette dernière ne sait pas signer.
C'est la dernière trace de Jean-Baptiste MONTILLOT en tant que chantre dans le registre de Saint-Quentin d'Autun. Il cesse d'assister aux sépultures après celle du 10 avril (où l'on remarque que sa signature est moins ferme qu'habituellement). La sépulture suivante, le 17 avril, se fait en présence de Mathias Montillot, cordonnier, qui ne sait signer.
Les principaux témoins des sépultures de 1790 et 1791 sont Edme Cordelier, cordonnier, et Philippe Porot, clerc de cette paroisse. L'un des deux est probablement le nouveau chantre de la paroisse.
• 8 frimaire an VI (28 novembre 1797), Autun : "Sur les sept heures du matin, au domicile du citoyen Claude Balayé, cordonnier, place Barbe de cette commune", décède Jean-Baptiste MONTILLOT, huissier du canton de Mesvres, natif d’Autun, âgé de 61 ans.
Mise à jour : 13 mars 2020