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MONZELY, Jean-Baptiste (1754-1813)
État civil
NOM : MONZELY     Prénom(s) : Jean-Baptiste     Sexe : M
Date(s) : 1754-11-6   / 1813-4-23 
Notes biographiques

Jean-Baptiste MONZELY était musicien de Montauban à la fin du XVIIIe siècle. Il était le fils d'un Italien venu dans sa jeunesse s'installer dans cette ville. Mais lui, il était attaché à sa ville natale et le métier qu'il exerça tout au long de sa vie fut influencé par l'activité professionnelle de son père.

• 6 novembre 1754, Montauban [Tarn-et-Garonne] : Jean-Baptiste MONZELY est baptisé à l'église de la paroisse Saint-Jacques. Il est le cinquième des sept enfants du maître de musique et maître de danse, Jean-Antoine MONZELY, dit Cazals, et d'Anne-Catherine Granger. Aucun de ses parents n'est originaire de Montauban. Son grand-père maternel, François Granger, était  cartier à Agen quand il est venu vivre à Montauban, huit ans avant son mariage célébré en 1725 avec Valencie Erissou qui, elle, était arrivée avec ses parents de Brissols. Si ce lieu n'est qu'à quelques km au sud de Montauban, Agen en est éloigné de 75. Quant aux Monzely, ils viennent d'Italie. Son père a vu le jour vers 1711 à Casale Monferranto, une petite ville du Piémont occidental. À Montauban, les parrain et marraine du petit Jean-Baptiste, un bourgeois nommé Mezamet et son épouse Jeanne-Marguerite Delisle, sont de Castelsarrasin.                                                                                                                                                                                                   

• [1764-1774] : Où Jean-Baptiste est-il formé à la musique ? Sans doute a-t-il bénéficié des leçons de son père ? Mais ce n'est là qu'une hypothèse.

• 12 avril 1780, La Ville-Dieu-du-Temple [Tarn-et-Garonne] : La sœur de Jean-Baptiste, Jeanne-Marie, épouse Philippe-Isaac Verdier à l'église Notre-Dame de cette paroisse située à dix km environ à l'ouest de Montauban. Le marié exerce le métier de maître-chirurgien, comme le faisait son père de son vivant.

• Avril 1786, Bordeaux :  Monzely s'embarque pour la Martinique, d'après une recherche sur les départs à partir de ce port.

• 25 janvier 1791, Montauban : Il épouse, à l'église Saint-Jacques, Marguerite-Lambertine Caussanel, fille d' Étienne, un marchand et propriétaire de la paroisse qui est originaire de Figeac [Lot] et qui est déjà veuf. Le marié et son père sont l'un et l'autre qualifiés de maîtres de musique, mais sans aucune précision. Un jeune musicien qui exerce à l'église Saint-Jacques, Jean BOUSQUIÈRE, est témoin. Est également présent et signataire, un certain Augustin Monzely.

• 25 novembre 1792 : Jean-Baptiste, musicien, devient père de famille. Marguerite-Lambertine a en effet accouché d'un garçon. Jeanne-Trinité Caussanelle, la tante du nouveau-né, est marraine, et Jean-Antoine MONZELY, le grand-père, est son parrain.

• 24 décembre 1794 : Le père de Jean-Baptiste, maintenant âgé de 83 ans, meurt à son domicile de la rue d'Auriol. Le rédacteur de l'acte ne rappelle pas son activité professionnelle.

• 23 avril 1803 : MONZELY, toujours maître de musique, est premier témoin lors de la déclaration de naissance de sa nièce, Jeanne-Lambertine, fille de Joseph-Marie Caussanel, ancien capitaine d'infanterie qui a épousé Françoise Lardet le 16 mars précédent. Mais d'après l'acte de mariage établi à Montauban, l'enfant était née à Avignon le 21 Thermidor an IX (9 août 1801), et son père l'avait présentée le lendemain à l'officier de l'état civil d'Avignon. Jean-Baptiste qui a assisté aux cérémonies des 16 mars et 23 avril 1803, signe "Monzely Casal aîné".

• 23 avril 1813, Montauban : Jean-Baptiste MONZELY meurt à l'âge de 59 ans, dans sa maison de la rue d'Auriol, comme son père deux décennies plus tôt. L'acte de décès indique sa profession : "artiste musicien".

• 26 août 1831 : Sa veuve, Marguerite-Lambertine, décède dans cette même maison de la rue d'Auriol. Elle était âgée de 72 ans.

Il semble bien que Casale, ou Cazals, le lieu italien de la naissance de son père Jean-Antoine Monzely, ait été transmis aux descendants comme signe distinctif du nom de leur famille. Tantôt musicien, tantôt maître de musique, ces deux activités que les actes retrouvés ont attribuées à Jean-Baptiste sans jamais préciser le lieu d'exercice, nous permettent d'envisager qu'il n'était pas au service d'une église de Montauban. Vraisemblablement donnait-il des leçons de musique à une clientèle privée, ainsi, peut-être qu'à des jeunes gens du collège ou des jeunes filles des pensions ou couvents de la ville. Peut-être participait-il également à des concerts ou à des spectacles comportant de la musique, ce que laisse entendre la mention d'"artiste musicien" à son décès.

                                                                                   Mise à jour : 6 février 2022

Sources
F-Ad/ EC Montauban ; F-Ad82/ BMS Mautauban, Saint-Jacques ; F-Ad82/ BMS Montauban, Saint-Jacques ; F-Ad82/ NMD Montauban ; F-Ad82/ NMD, Montauban ; L. Bourrachot, L'émigration quercynoise ... 1974

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