NEVEU, Bonaventure (1756-1825)

Bonaventure NEVEU, fils d'un maître écrivain de Saint-Amand-Montrond [Cher], s'oriente vers l'artisanat du bois lorsqu'il quitte les aubes après avoir été enfant de chœur de la Cathédrale de Bourges. Il s'installe alors menuisier à Vierzon.

• 27 juin 1756, Saint-Amand-Montrond [Cher] : Né de la nuit précédente, Bonaventure NEVEU, fils de Pierre 'Neveux', maître écrivain, est baptisé en l'église du Vieil-Chastel. Son parrain est notaire royal, sa marraine l'épouse d'un marchand.

• [1763], Bourges [Cher] : Bonaventure NEVEU est reçu comme enfant de chœur à la cathédrale.

• 5 avril 1773, Bourges : Bonaventure NEVEU, enfant de chœur de la cathédrale, demande au chapitre l'autorisation de se laisser pousser les cheveux, attendu qu'il sortira bientôt de la maîtrise. En effet, il a 17 ans.
• 30 avril 1773 : "Aujourd'hui, Guy Bonaventure NEVEU, 4^e grand enfant de chœur est monté au chapitre [cathédral] et nous a très humblement supplié de lui permettre de sortir des aubes trouvant une personne charitable qui veut bien luy faire apprendre un métier sur quoy ayant délibéré nous consentons que led. NEVEU sorte des aubes et comme nous n'avons aucun sujet de mécontentement ordonnons au receveur de luy payer la somme de 102 livres que nous luy accordons [...] pour ses besoins [...]". Vu ce qui suit, il s'agit du métier de menuisier.

• 6 novembre 1794, Vierzon [Cher] : Bonnaventure NEVEU, "menuisier", fils de feu Pierre Neveu, "écrivain", épouse Anne Chandon, la fille d'un menuisier. Les témoins sont issus de l'artisanat du bâtiment, à l'exception notable d'un professeur d'humanité. On ne sait depuis quelle époque Bonaventure NEVEU réside à Vierzon. Il n'y semble pas au service du culte.

• 10 octobre 1825, Vierzon [Cher] : Bonnaventure NEVEU, "menuisier", époux d'Anne Chandon, décède à 70 ans. Le décès est déclaré par deux "scieurs de long".

Mise à jour : 9 septembre 2020