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NOIRON, Louis Nicolas (1737-1814)
État civil
NOM : NOIRON     Prénom(s) : Louis Nicolas      Sexe : M
Date(s) : 1737-2-15   / 1814-4-10 
Notes biographiques

Pendant une quinzaine d'années avant la Révolution, Louis Nicolas NOIRON complète modestement ses revenus de cardeur de laine en apportant le concours de sa voix, sans doute les dimanches et fêtes, en la maison des Trinitaires de la ville champenoise de Châlons.

• 15 février 1737, Châlons [-en-Champagne] [Marne] : Louis Nicolas Noiron voit le jour, et le lendemain est baptisé en l'église paroissiale Saint-Loup. Il est le fils de Louis Antoine Noiron cardeur de laine, et de Nicole Nanet. Seule la marraine signe  et avec difficulté, l'acte de baptême.

• 3 février 1767, Châlons : Il épouse Marguerite Léger, de dix ans sa cadette. Le mariage est célébré, après la publication des 3 bans et après les fiançailles, en l'église paroissiale de Saint-Nicolas. La jeune épouse est originaire de la paroisse Saint-Nicolas tandis que la famille Noiron demeure paroisse Saint-Loup. Jacques Noiron, frère du marié, est l'un des témoins. Un seule membre de cette famille appose une signature, en traçant difficilement des lettres maladroites.

• 1768-1784, Châlons : Neuf enfants viennent au monde et ils sont tous baptisés paroisse Saint-Loup. Il s'agit de Jeanne (5 novembre 1768), Marie Marguerite (24 mars 1770) Françoise (31 mars 1771), Marie Louise (12 janvier 1773), Anne (2 décembre 1773), Louis Antoine (29 août 1776), Marie Jeanne (25 octobre 1777), Marie Madeleine (9 décembre 1779) et Marie Françoise (25 juillet 1784). Dans ces actes, NOIRON est présenté comme manouvrier (1768), compagnon serger (1770), peigneur de laine (1771-1777), cardeur de laine (1779-1784).

• [1774], Châlons : Il entre au service des religieux Trinitaires comme chantre en leur chapelle. Dans sa requête de 1791, il évoque une année de service cantoral à la paroisse Sainte-Catherine de cette ville. Cela correspond-t-il à l'année qui précède son entrée chez les religieux ou a-t-il mené ces fonctions dans les deux établissements à la fois une année durant ? Entre 1770 et 1781, c'est Jean-Louis FAILLY qui est repéré comme recteur d'école de cette paroisse, puis Mathieu FAILLY.

1790, Châlons : Louis NOIRON est toujours chantre au service du couvent des Trinitaires aux gages annuels de 40 livres.

• 10 juillet 1791, Châlons : La confrérie du Saint-Sacrement, établie en l'église Saint-Alpin, rétribue deux "choristes" : NOIRON et COSSU. NOIRON est payé "pour avoir chanté  deux jours pendant l'octave". Annuellement, la confrérie dont font partie de nombreux châlonnais, célèbre la Fête-Dieu avec grande solennité. Outre ces chantres, la confrérie emploie pour l'occasion une organiste Melle COLLOT et un serpent LE BÈGUE.

• 30 janvier 1792, Châlons : "Les administrateurs formant le département de la Marne, Vu la requête [de] Louis NOIRON, ci-devant chantre..."  lui accordent une pension de 40 livres au titre de ses fonctions chez les Trinitaires.

• 13 septembre 1792, Châlons : Le directoire de département lui accorde une pension annuelle de 20 livres, soit la moitié des émoluments qui étaient les siens lorsqu'il était employé par les Trinitaires.

• 10 avril 1814, Châlons : Sœur Catherine Barbier, l'une des préposées aux soins des pauvres de l'hospice de charité déclare le décès Louis-Nicolas NOIRON âgé de 77 ans.

1er décembre 2021

Sources
F-AD51/ 2 L 236 ; F-Ad51/ 1 L 1332 ; F-Ad51/ 1 L 1333 ; F-Ad51/ 1G 1723 ; F-Ad51/ 1L 1333 ; F-Ad51/ 2 L 236 ; F-Ad51/ 2E 119/ 25 ; F-Ad51/ 2E 119/ 27-29 ; F-Ad51/ 2E 119/ 34 ; F-Ad51/ 2E 119/ 380

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