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Pour citer Muséfrem
OLIVE, Bernard (1730-1756)
Autre(s) forme(s) du nom : OLLIVE
Date(s) : 1730-3-23 / 1756-1-2
Bernard OLIVE était organiste à Ax, petite ville de la haute vallée de l'Ariège, qui ne s'appelait pas encore Ax-les-Thermes. En ce milieu du XVIIIe siècle, les vertus de ses sources d'eau chaude attiraient déjà des curistes connaisseurs et fortunés. La famille de Bernard Olive, elle, y était implantée depuis plusieurs générations. Mais il est difficile de la cerner avec précision car ce patronyme extrêmement présent pénétrait dans toutes les strates professionnelles et culturelles de la ville et de ses hameaux.
• 23 mars 1730, Ax-les-Thermes [Ariège] : Bernard OLIVE naît et est baptisé à l'église Saint-Vincent, là où ses parents, Jean Olive et Anne Miquel, se sont mariés un an plus tôt. Il reçoit le prénom de son parrain, lequel est sans doute son grand-père paternel qui est alors "musnier" [meunier] quand il épouse Marie Joulbert en 1703. Quant à la marraine, Susanne Sicré qui vient de Mérens, elle ne peut être que la grand-mère maternelle dans la mesure où elle est la veuve d'Abraham Miquel qui a toujours vécu et est décédé dans cette petite ville située en amont d'Ax. Bernard OLIVE, le nouveau-né, deviendra l'aîné de six frères et sœurs qui naîtront entre 1731 et 1746. Nous ignorons quelle scolarité suivront les quatre garçons et dans quelles conditions pouvait bien être formé à la musique un enfant de la ville d'Ax. Toujours est-il que le père de famille, armurier-serrurier de la ville, signe tout à fait correctement, ce qui est exceptionnel parmi tous les membres de ce patronyme croisés dans les registres des BMS.
• 2 janvier 1756, Ax-les-Thermes : Bernard OLIVE, organiste de l'église paroissiale, n'a pas encore atteint ses 26 ans quand il meurt dans la maison de ses parents, rue de Castillon. Le lendemain, il est inhumé au cimetière, "dans la sépulture de sa famille". L'acte confirme que son père, le sieur Jean Olive, est à la fois armurier et serrurier. Son frère Jean-Pierre et son cousin Jean-Baptiste Olive Aliot apposent chacun leur signature.
Qui succède à Bernard OLIVE sur l'orgue de l'église Saint-Vincent? D'après le travail de Jean-Louis Grill-Maffre, intitulé "sur les orgues d'Ariège" et paru en 1975, c'est un certain Jean OLLIVE, tout au moins jusqu'en 1769. Il ne peut s'agir du père, Jean Olive, car il mourra en 1763. Nous remarquons que sur l'acte de décès de Bernard, le rédacteur de l'acte a ajouté "Pierre" au-dessus de "Jean", comme pour désigner nettement celui des frères qui signait, par opposition à Jean qui n'est pas nommé et qui est pourtant de trois années seulement le cadet du défunt. Mais aucun indice ne permet pour l'instant d'étayer ou d'écarter cette hypothèse.
11 septembre 2019