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OUDOUX, Jean Louis Joseph (ca 1770-1843)
État civil
NOM : OUDOUX     Prénom(s) : Jean Louis Joseph     Sexe : M
Date(s) : 1770 ca  / 1843-8-24
Notes biographiques

Jean Louis Joseph OUDOUX, fils et petit-fils de maîtres d'école, a lui-même été maître d'école de la paroisse de Sommelans [Aisne] au début de la période révolutionnaire. En 1790, il est reçu dans la même fonction à Ambleny, non loin de Soissons, à la place de son défunt grand-père. Il faisait aussi office de chantre à l'église. Logiquement, sous l'Empire, il exerce le métier d'instituteur dans la commune.

• [vers 1770] : Jean Louis Joseph OUDOUX naît en un lieu inconnu, peut-être Bucy-le-Long [Aisne]. Il est le fils de Louis Jacques OUDOUX, maître d'école d'Épaux [Épaux-Bézu, Aisne], et de Marie Louise Bertrand, et le petit-fils de Louis OUDOUX, clerc et maître d'école d'Ambleny [Aisne]. Contrairement à ce qu'indique son acte de décès, il n'est pas né à Épaux.

• 27 janvier 1789, Sommelans [Aisne] : Jean Louis Joseph OUDOUX, maître d'école du lieu, âgé de 19 ans, épouse Marie Madeleine Rémy, 21 ans et demi, fille mineure de Jean Rémy, manouvrier, et de Marie Madeleine Viet.

• 2 mai 1790, Sommelans : Leur fils Louis François, né la veille, est baptisé. OUDOUX est toujours maître d'école de la paroisse. L'enfant a pour parrain François Arnoul Demoulin, maître d'école à Priez, un village voisin.
• 25 avril 1790, Ambleny : Louis OUDOUX, son grand-père, décède. Il lui succède peu de temps après au poste de maître d'école et clerc de la paroisse. Il fait aussi office de chantre, puisque chargé de chanter les obits.

• 1790-1791, Ambleny : Les comptes de la paroisse indiquent qu'il perçoit 23 livres pour six mois de gages en 1790, 46 livres, soit une année complète de gages, en 1791. Un choriste l'assiste dans le service divin : Jean Germain THUMERY.

• Fin 1814, Ambleny : OUDOUX, instituteur et officier d'état civil, relate l'invasion prussienne sur le registre d'état civil : "Ce fut le quatorze février mil huit cent quatorze que les Prussiens prirent d'assaut la ville de Soissons. [...] La garnison se sauva par la porte Saint-Christophe. Elle étoit composée de sept à huit mille hommes. Les cosaques à cheval en firent plus de la moitié prisonniers de guerre, qu'ils rejoignirent sur les routes de Compiègne et Paris, même dans les communes environnant Soissons, et on peut dire avec vérité que les Prussiens se conduisirent de manière à mériter la confiance et l'estime de tous les Français". Quelques mois ou années plus tard, ce commentaire final a suscité l'ire d'au moins deux habitants de la commune, qui ont noté des commentaires en marge. L'un accuse OUDOUX de mensonge, l'autre écrit le mot "Indignité" suivi d'un point d'exclamation et ajoute, à propos du comportement modéré qu'OUDOUX prête à l'armée d'invasion, "Demandez ça aux femmes de l'époque".

• 13 avril 1834, Ambleny : Sa femme Marie Madeleine Rémy décède.

• 24 août 1843, Ambleny : Jean Louis Joseph OUDOUX, ancien instituteur, meurt en sa demeure à l'âge de 73 ans.

Mise à jour : 15 juillet 2022

Sources
Ad02/ L 1515 ; F-Ad02/ 5Mi0952 ; F-Ad02/ 5Mi0953 ; F-Ad02/ 5Mi1231

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