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OUDOUX, Nicolas (1735-1810)
Date(s) : 1735-1-1 / 1810-1-7
Issu de la maîtrise de Soissons [Aisne], Nicolas OUDOUX est chapelain-vicaire de la cathédrale de Noyon [Oise], un bénéfice réservé aux musiciens, jusqu'au début de l'année 1778. Il obtient ensuite un canonicat à la collégiale Saint-Montain de La Fère [Aisne]. La Révolution arrivant, il renonce à la prêtrise et se marie. Parallèlement à sa carrière ecclésiastique, il se distingue dans l'art de la gravure, en particulier dans les scènes de piété et les portraits.
• 1er janvier 1735 : Nicolas OUDOUX naît à Condé-sur-Aisne [Aisne]. Il est le fils de Nicolas Oudoux et de Marie Françoise Denis.
• 1749, Soissons [Aisne] : Nicolas OUDOUX, enfant de chœur de la cathédrale, natif de Condé, âgé de 14 ans, est présenté par le chapitre à la seigneurie de Vauxbuin en qualité d'homme vivant ou mourant, en lieu et place de François Thinot.
• [Années 1750], Paris : Il est (très probablement) formé à la gravure par Benoît Audran, dont il gravera plus tard un portrait dessiné par le neveu du premier, Prosper Gabriel Audran.
• 9 juin 1761, Noyon [Oise] : Nicolas OUDOUX, bénéficier de la cathédrale (il est sans doute déjà chapelain-vicaire, ce qui implique des obligations musicales), signe l'acte d'inhumation de Claude Lesquerin, prêtre, chanoine honoraire et sous-chantre de la cathédrale, décédé la veille.
• [vers 1768, Noyon] : Nicolas OUDOUX, chapelain de la cathédrale, réalise une gravure allégorique pour célébrer la guérison de Charles de Broglie, évêque-comte de Noyon.
• [1769], Noyon : Nicolas OUDOUX est titulaire de la chapelle vicariale de Saint-Laurent, un bénéfice réservé aux musiciens, qui lui rapporte 190 livres, charges déduites. "Les biens & les revenus en sont : 1°. la moitié indivise de cinquante journaux de terre, au village de Pottes ; (soixante septiers de bled). 2°. Plus, quarante verges de terres près de Noyon, plantées en vignes : 3°. Plus, dix livres d’argent en surcens, sur deux maisons, & cinq sols. Les charges en sont : 1° deux messes basses par chaque mois : 2° de payer sept septiers de bled au Chapitre de la cathédrale". Dans le chœur, il prend place à droite.
• 1772, Paris : Il publie chez Augustin Martin Lottin une Méthode nouvelle pour apprendre facilement le plain-chant, avec quelques exemples d'hymnes & de proses ; ouvrage utile à toutes personnes chargées de gouverner l'office divin, ainsi qu'aux organistes, serpents & basses-contres, tant des églises où il y a Musique, que de celles où il n'y en a point. Il est qualifié sur la page de garde de chapelain, ponctoyeur et musicien de l'Église de Noyon. Cette méthode est insérée en première partie de l'Hymnaire de Noyon, publié la même année. Toujours en 1772, il réalise une gravure représentant l'évêque d'Amiens Louis François Gabriel d’Orléans de la Motte, agenouillé devant sa cathédrale, priant le ciel de l'éclairer sur le choix d'un coadjuteur.
• 1776, Paris : Son ouvrage est réédité avec l'approbation de l'abbé DUGUÉ, maître de musique de la cathédrale Notre-Dame de Paris, de l'abbé DORIOT, bénéficier et maître de musique de la Sainte-Chapelle à Paris, et de François Nicolas HOMET, maître de musique de la cathédrale de Noyon.
• 9 janvier 1778, Noyon : Les chanoines ont nommé à la chapelle vacante par la démission de Nicolas OUDOUX Jean François PRIEZ, clerc tonsuré du diocèse de Noyon. OUDOUX devient vers la même époque chanoine de la collégiale Saint-Montain de La Fère [Aisne].
• 14 novembre 1779, Laon ; « Lecture faite d’une lettre de M.Oudoux, pretre chanoine de la fere tendante a proposer pour enfant de chœur un sujet agé de onze ans et propre a succeder un jour à l’organiste actuel ; Messieurs ont remis a pasques prochain à prendre un party a cet egard » lit-on dans le registre capitulaire des chanoines de la cathédrale Notre-Dame. On ne voit pas de suite à cette proposition, l'organiste restant en place jusqu'à son décès en 1788.
• [1778-1790 ?] : Il continue à dessiner et à graver. On lui doit notamment un dessin de la façade de l'abbaye d'Origny-Sainte-Benoîte [Aisne] et un portrait gravé sur cuivre d'une des dernières abbesses du lieu, Marie Anne Éléonore de Rohan-Soubise.
• 5 avril 1784, Noyon : "MM. ont reçu avec beaucoup de satisfaction un graduel orné de très belles vignettes composé par M. Oudou, chanoine de St. Montain de la fère et ancien chapelain vicaire de cette église" ; le bureau a été prié de lui faire en remerciement un "présent honnête".
• 24 octobre 1793, La Fère : Le citoyen Nicolas OUDOUX, bourgeois, épouse Marie Anne Martine Élisabeth Willy, bourgeoise, fille majeure de Charles Willy, marchand de fer à La Fère, et de Marie Anne Lecerf.
• 28 janvier 1797, La Fère : "Pensionné de l'Etat", il signe au bas de l'acte de décès de François Xavier LAMY, ancien chantre de la collégiale Saint-Louis.
• 7 janvier 1810, La Fère : Nicolas OUDOUX, pensionnaire ecclésiastique, veuf de Marie Anne Martine Élisabeth Willy, décède à l'âge de 75 ans.
Mise à jour : 27 juillet 2022
• • • Œuvres
- Nicolas OUDOUX, Méthode nouvelle pour apprendre le plain-chant […], ouvrage utile à toutes personnes chargées de gouverner l’office divin, ainsi qu’aux organistes, serpents et basses-contres, tant dans les églises où il y a musique que dans celles où il n’y en a point, 1re édition en 1772, seconde édition revue, corrigée et augmentée, Paris, Lottin l’aîné, 1776