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Pour citer Muséfrem
PEMELTE, Louis (1767 av.-1790 ap.)
Autre(s) forme(s) du nom : PEMELLE
PERNETTY
SEMELLE ?
PEMELLE ?
LEMELLE ?
Date(s) : 1767 av. / 1790 ap.
Louis PEMELLE ou PEMELTE – peut-être PERNETTY – est attesté par une unique source comme chantre d'une abbaye bénédictine du Brionnais en 1790. Il semble s'agir d'une erreur d'interprétation. Aucun fil n'a pu être tiré concernant sa biographie.
• 16 mars 1790, Ligny-en-Brionnais [Saône-et-Loire] : Louis PEMELTE est mentionné comme chantre à l'abbaye Saint-Rigaud de Ligny, diocèse de Mâcon, dans la déclaration des effectifs des établissements religieux du département au Comité ecclésiastique. Il touche 460 livres.
L'abbaye Saint-Rigaud, au diocèse de Mâcon, a été fondée au XIe siècle, près de Ligny-en-Brionnais, au cœur de ce qui était alors la grande forêt d’Avaize, par Eustorge, un moine bénédictin du monastère de Saint-Autremoine d’Issoire. En 1648, par ordonnance de Louis XIV, Saint-Rigaud devient abbaye royale. De nombreux documents conservés aux archives départementales de Saône-et-Loire (notamment une visite pastorale de 1746 et plusieurs mentions de travaux entre 1728 et 1754), permettent de connaître assez bien l'état de l'abbaye au milieu du XVIIIe siècle.
En 1767, alors que le monastère n'abrite plus que quatre moines, un décret d'extinction de l'abbaye est signé. Deux incendies successifs en 1778 et 1786 détruisent le bâtiment agricole, le logis abbatial et une partie de l'église. Ce décret d'extinction de 1767 prévoit que les quatre moines encore présents pourront demeurer toute leur vie à Saint-Rigaud, conserver leurs maisons et jardins et le droit de pâturage... Ces quatre moines sont alors – selon la transcription établie par l'inventaire sommaire de Ad71/ H 176 – dom Petit, grand prieur et sacristain, dom Antoine Pernetty, chambrier, dom Louis PERNETTY, chantre, jouissant chacun d'une pension de 960 livres, et dom Micour, religieux mensionnaire, ayant une pension de 460 livres.
La proximité de graphie entre PEMELTE et PERNETTY, le prénom Louis, le titre de chantre… font penser que l'individu mentionné dans la déclaration des effectifs des établissements religieux du 16 mars 1790 n'est pas un chantre au sens professionnel du terme, mais l'ancien moine toujours survivant. Il ne fait donc pas partie du corpus Muséfrem.
En 1791, l'abbaye est vendue comme bien national. Il n'en reste aujourd'hui que des vestiges, en mains privées.
Mise à jour : 15 avril 2021