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PÉQUEREAU, Jean Louis (1769-1844)
État civil
NOM : PÉQUEREAU     Prénom(s) : Jean Louis     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : PEIQUEREAU
PECQUEREAU
Date(s) : 1769-1-20   / 1844-8-6 
Notes biographiques

D'abord employé en qualité de basse-contre à la cathédrale Saint-Pierre de Troyes [Aube], Jean Louis PÉQUEREAU devient basse-taille à Notre-Dame de Paris en 1789. Il conserve une place de musicien de la cathédrale au temps de l'Église constitutionnelle, avant de se reconvertir comme chanteur de chœur au théâtre sous l'Empire. Après son mariage sans doute, il change radicalement de carrière. On le retrouve "officier de l'administration des subsistances militaires en retraite" à Alger en 1844, au moment de son décès.

• 20 janvier 1769, Audigny [Aisne] : Jean Louis PÉQUEREAU naît du mariage d'Antoine Péquereau et de Marie Madeleine Le Maire.

• 6 juin 1788, Troyes [Aube] : Un certain PÉQUEREAU, vicaire de chœur de la cathédrale - dont le registre capitulaire ne mentionne pas le prénom -, a demandé des avances en argent. Le chapitre qui s'en étonne décide d'écrire à ses parents.
• 11 juillet 1788 : Le chapitre avance 24 livres à PÉQUEREAU.
• 10 octobre 1788 : Une conclusion capitulaire prend note de la délibération prise par les chanoines concernant  PÉQUEREAU et son compère GONTARD, qui sont allés "à la Comédie". Les deux musiciens ont été en conséquence mandés devant le chapitre qui les a menacés d'un renvoi. Dans l'immédiat, ils sont privés de la moitié de leur paie trois jours durant. Mais, le jeune PÉQUEREAU qui s'est permis "une réponse [...] peu soumise et peu respectueuse", est frappé, en outre, d'une interdiction de présence au chœur, de ce vendredi 10 jusqu'au mercredi suivant, jour où il reviendra devant les chanoines (assemblés en chapitre ostiatum) qui trancheront sur son renvoi éventuel.
• 15 octobre 1788 : PÉQUEREAU a finalement été convoqué le 11 octobre devant le chapitre. Selon la conclusion enregistrée 4 jours plus tard les chanoines ont annoncé au jeune homme leur refus de le réintégrer et qu'il pouvait même partir avant le mercredi en question, l'office des Anniversaires lui paierait son dû. PÉQUEREAU ayant fait ses excuses, le chapitre en prend compte : il accepte son retour au chœur.
 
• 10 avril 1789, Troyes : L'office des Anniversaires du chapitre cathédral paiera à PÉQUEREAU, "basse contre", une avance de 200 livres.
• 24 avril 1789 : Une conclusion capitulaire évoque une correspondance récente entre le chapitre de la cathédrale de Nantes et celui de Saint-Pierre de Troyes. Un des chanoines champenois présents donne lecture à ses confrères d'une réponse qui vient d'arriver de Nantes à l'un de leurs courriers. Les chanoines nantais sont clairs : non, leur maître de musique n'a pas été en relation avec PÉQUEREAU. Or, celui-ci avait affirmé au chapitre troyen qu'une place lui était offerte à Nantes.
• 29 avril 1789, Troyes : Le Chapitre de Saint-Pierre accepte de donner 15 jours de vacances à PÉQUEREAU, qui compte "aller dans son pays". Mais 15 jours "seulement" ! Et si le vicaire de chœur ne revient pas à temps, il ne sera pas repris. Alors qu'il est probablement déjà parti, le comptable du chapitre de la cathédrale le mentionne pourtant encore  juillet 1789, dans l'effectif des vicaires de chœur. 

• 8 mai 1789, Paris : Laïc originaire du diocèse de Laon, Jean Louis PÉQUEREAU est reçu clerc de matines [musicien] de la cathédrale Notre-Dame, cependant on lui retiendra une certaine somme d'argent sur ses honoraires tant que le chantre en dignité n'aura pas jugé qu'il est assez instruit dans l'art musical, c'est-à-dire capable de chanter correctement comme il est d'usage à Notre-Dame.

• 27 octobre 1792, Paris : Une signification est adressée au citoyen PÉQUEREAU, l'un des musiciens de l'église métropolitaine.

• 1805, Paris : Un certain "Peiquereau" (de toute évidence Jean Louis PÉQUEREAU) est basse-taille au théâtre de l'Opéra-Comique, aussi connu sous le nom de Théâtre Feydeau. La deuxième basse-taille n'est autre que son ancien comparse de la cathédrale Notre-Dame, Nicolas PRÉVOST

• 8 octobre 1814, Paris : Jean Louis PÉQUEREAU, employé, épouse Élisabeth Victoire Noël, de seize ans sa cadette, fille de Nicolas Noël et Élisabeth Victoire Regnauld, décédés.

• 6 août 1844, Alger [Algérie] : On découvre dans le registre des décès de la commune d'Audigny (Aisne), à la date du 23 novembre, la transcription de l'acte de décès de Jean Louis PECQUEREAU, survenu dans dans sa maison dite "La Vallée", rue des Lotophages, toujours marié à Marie Élisabeth Victoire Noël. On le mentionne comme "officier de l'administration des subsistances militaires en retraite".

Mise à jour : 11 avril 2021

Sources
Annuaire dramatique, 1806 ; F-Ad02/ 5MI 0565 ; F-Ad02/ 5Mi0564 ; F-Ad10/ G 1314 ; F-Ad10/ G1314 ; F-Ad10/ G3924 ; F-Ad10/G1314 ; F-Ad75/ 5 Mi 1 2022 ; F-An/ F19/864 ; F-An/ LL 232/41/2

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