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Pour citer Muséfrem
PETITMANGIN, Nicolas Louis (1748-1805 ap.)
Autre(s) forme(s) du nom : PETIT MANGIN
MANSGIN
Date(s) : 1748-3-24 / 1805-5-31 ap.
D'abord aperçu à Besançon comme musicien militaire, Louis-Nicolas PETITMANGIN s'installe ensuite à Lyon, où il est dit "musicien" sans plus de précision.
• 24 mars 1748, Paris : Originaire du diocèse de Paris, Louis-Nicolas PETITMANGIN est fils de Pierre Petitmangin et d’Anne Hébert. L'acte de son second mariage précise qu'il est né "en la commune de Paris" et fournit la date.
• 16 janvier 1769, Besançon : En l'église Sainte-Madeleine est célébré le mariage de Nicolas-Louis PETITMANGIN, âgé d’environ 21 ans, musicien au régiment de Bourbon cavalerie, fils de feu Pierre Petitmangin et d’Anne Hébert, originaire du diocèse de Paris, actuellement sur cette paroisse, avec Barbe Faivre, 18 ans, de cette paroisse. Les témoins du marié sont Joseph SOLT et Dominique HOHMAN, tous deux musiciens audit régiment. Ceux de la mariée sont un dessinateur et un marchand. Tous signent, sauf la mariée qui "s’est déclarée illitérée". Le marié semble signer "Mansgin", peut-être s'agit-il d'une erreur de graphie, le "s" se cognant au "g". Il avait obtenu du major du régiment la permission de se marier le 8 janvier.
• 21 novembre 1769, Besançon : Barbe Faivre, épouse de Louis-Nicolas PETITMANGIN, musicien au régiment de Bourbon, est la marraine de François-Barbe-Antoine, fils de Charles-Joseph GENTY, musicien au régiment d'Artois et de Marie-Ursule Niva. Le parrain est François-Antoine DREXLER, musicien au régiment de Bourbon-Cavalerie.
• [Vers 1776], [Lyon ?] : Barbe Faivre quitte le domicile conjugal et disparaît sans donner de nouvelles. On ignore où cette séparation a eu lieu. On peut supposer que c'est à Lyon, puisque ce sont des témoins lyonnais qui en attestent, mais ce n'est pas certain.
• 12 vendémiaire an VIII (4 octobre 1799), Lyon : Plus de trente ans après son mariage bisontin, le citoyen Nicolas-Louis PETITMANGIN, musicien, demeurant en cette commune rue de l’arbre sec n°81, est "demandeur en divorce". Quatre témoins majeurs attestent "qu’il est à leur parfaite connoissance que la dite Barbe Faivre a quitté le domicile dudit citoyen PETITMONGIN son mari et l’a abandonné depuis 23 ans, sans avoir donné de ses nouvelles". Le divorce est prononcé. Ces témoins sont négociant, perruquier, fabriquant et teneur de livres, ce qui dessine l'environnement social et amical du musicien. Quoique l'officier d'état civil l'appelle Nicolas-Louis, le musicien signe en inversant ses prénoms : "Louis nicola petit Mangin".
• 20 vendémiaire an VIII (12 octobre 1799) : Quelques jours après son divorce, Nicolas-Louis PETITMANGIN, musicien, se remarie, épousant la citoyenne Marthe-Françoise Delacroix, née à Lyon le 13 mars 1761, fille d'un teneur de livres qui assiste au mariage. Sans doute partageait-elle déjà la vie du musicien puisqu'ils demeurent tous deux à la même adresse (à moins qu'il ne s'agisse d'une proche voisine…). Ils ont passé un contrat devant Bassereau notaire à la Croix-Rousse, le 13 vendémiaire, lendemain même du divorce.
L'acte de mariage apporte deux précisions jusqu'alors inédites : le musicien est né à Paris le 24 mars 1748, et il porte un surnom, KLENER ou KLEINER, peut-être une traduction allemande de la première partie de son patronyme, qui pourrait être un souvenir de sa période militaire. Il signe "nicola Louis petit Mangin dit Kleiner".
• 26 prairial an VIII (15 juin 1800), Autun [Saône-et-Loire] : Nicolas Louis PETIT MANGIN KLEINER, musicien, devient le père d'une fille. Il réside dans la rue de l'arbalète.
• 31 mai 1805, Mont-de-Marsan [Landes] : Le Journal des Landes publie dans ses pages une annonce d'un nommé KLEINER qui enseigne dans cette ville la musique vocale, la composition et donne des leçons de plusieurs instruments (violon, hautbois, piano-forte, flûte, harpe, cor, clarinette, basson). Il se présente comme un disciple du Père MARTINI de Boulogne. S'agit-il de Louis Nicolas PETITMANGIN ?
Son décès reste à retrouver.
Mise à jour : 18 mars 2023