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Pour citer Muséfrem
PEYROULOUS, Antoine (1758-1826)
Autre(s) forme(s) du nom : PEYROULOUX
PEUROULOUS
Date(s) : 1758-5-1 / 1826-2-4
Antoine PEYROULOUS, natif d’Albi entame une carrière de musicien d’église : clerc tonsuré il est organiste de la collégiale Saint-Salvy de sa ville natale. Après la Révolution il s’engage et poursuit une brillante carrière militaire, reconnue par l’obtention de la Légion d’Honneur. Une fois retraité, il reprend une activité de facteur d’orgue.
• 1er mai 1758, Albi : Antoine PEYROULOUS fils de Bernard Peyroulous cordonnier et de Marie Alric naît. Il est baptisé paroisse Saint-Salvy le 3 mai. Son parrain est Antoine Guizes, sa marraine Jean Marie Peyroulous. Sur certains documents la mère est prénommée Marthe.
• 13 janvier 1774 (et 1775), Albi : Antoine PEYROULOUS jouit d’une prébende d’organiste chargé de l’accord et des réparations de l’orgue ; il est clerc tonsuré. Il jouit d’un traitement de 54 livres.
• 1790-1791, Albi : Antoine PEYROULOUS signe le 6 janvier 1791 une pétition, en tant qu’organiste de Saint-Salvy. À ce titre il sera pensionné, jusqu’à son départ pour l’armée. Antoine PEYROULOUS est âgé de 32 ans.
• 17 septembre 1791, Albi : Antoine PEYROULOUS s’engage comme volontaire dans le bataillon des fédérés.
• 5 octobre 1792 : il accède au grade de caporal puis en
• décembre 1792 : il devient sergent. En 1792 il a participe aux campagnes de l’armée du Nord.
• 10 mai 1793 : Antoine PEYROULOUS est promu capitaine. En 1793, an II, an III, il fait les campagnes des Pyrénées orientales.
• 2 juin 1793, Espagne : Antoine PEYROULOUS est fait prisonnier de guerre par les Espagnols ; le même jour il est blessé d’un coup de feu au pied gauche dans cette journée. Il est « rendu à la paix » en 1794.
• 1795-1799, Italie : Antoine PEYROULOUS participe aux campagnes d’Italie. C’est sans doute durant cette période, en Italie qu’il épouse Marie Thérèse Salvanari.
• 3 août 1796 [16 thermidor an IV] Italie : D’après son dossier de la Légion d’Honneur « il fut le premier à la tête de sa compagnie qui entra dans le village de Castiglionne, après en avoir forcé la porte et enlevé une pièce de canon qui en défendait l’entrée. Sur la fin de cette grande journée, il fut entouré par un corps de cavalier. Dans cette position terrible, il exhortait ses camarades à se défendre plutôt jusqu’à la mort avant de se rendre ; il eut à combattre, à lui seul contre lui 9 cavaliers ; il en tua 2 de sa main et dut enfin succomber au nombre ; il fut laissé sur le champ de bataille et mutilé et couvert de 7 blessures. »
• 25 octobre 1796 [4 brumaire an V] Cadinet [Autriche, Tyrol] : Antoine PEYROULOUS « donna de nouvelles preuves d’un sang froid rare et de la valeur d’un héros ; le camp fut attaqué par es forces majeures ; le chef lui donna 2 compagnies à commander ; il lui ordonna d’aller s’emparer d’un débouché qu’il était intéressant de conserver ; dans sa marche ayant découvert une position heureuse, il déploya sa troupe, et par un feu soutenu tint l’ennemi en échec tant que dura le jour et l’empêcha de déboucher. Cette résistance opiniâtre donna le temps à la division du Général Dauboui de faire retraite sur trente position ou l’ennemi marchait pour la couper ; il fut fait un rapport honorable sur la conduite de ce brave officier à l’état major général de l’armée. »
• 17 juillet 1798, Albi : Antoine PEYROULOUS déclare qu’il jouissait à la suppression du chapitre d'une pension de 743 francs.
• 29 juillet 1798, Albi : Antoine PEYROULOUS signe une attestation de bénéficier avec une pension de 185 livres 9s 6d, qu’il a perçue depuis 1791 jusqu’au quartier de janvier 1793, date de son départ aux armées.
• 1er août 1798, Albi : Antoine PEYROULOUS déclare être capitaine titulaire de la 2e compagnie, 2e bataillon, 17e ½ Brigade d’infanterie légère. Il atteste avoir prêté tous les serments exigés. Ce que confirme sa hiérarchie (à Chamberry). Il est l’asile près Pesechiera.
• 5 avril 1799 [16 germinal an VII], Italie : « Devant Geronne, étant à l’avant garde il fut blessé d’un coup de sabre sur la tête qui l’étendit à terre ; l’armée française ayant été forcée à sa retraite il fut relevé du champ de bataille par l’ennemi et fait prisonnier de Gênes. ». Il est libéré en mai 1799.
• 5 juin 1804 [16 prairial an XII], Albi ; Antoine PEYROULOUS est reçu officier de l’ordre royal de la Légion d’Honneur.
• 4 février 1826, Foix [Ariège] : Antoine PEYROULOUS, domicilié à Albi décède à Foix, dans la maison du sieur Fouvire, rue de la Faurie. L’acte de décès signe par 2 de ses amis, explique qu’il est « facteur d’orgue, capitaine d’infanterie légère en retraite et officier de l’ordre royal de la Légion d’Honneur ». Il est marié à Marie Thérèse Salvanari, et est âgé de 67 ans (en réalité il a 69 ans).
Mise à jour : 4 janvier 2021