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Pour citer Muséfrem
PIQUOT, Jean-Baptiste, père (1716-1785)
Complément de nom : père
Autre(s) forme(s) du nom : PICOT
PICQUOT
Date(s) : 1716-9-13 / 1785-6-12
Natif de Bar-le-Duc, Jean-Baptiste PIQUOT a probablement reçu sa formation musicale en Lorraine ou en Barrois. C'est néanmoins à Notre-Dale de Paris qu'il début sa carrière de musicien d'église, avant de partir pour Arras, où il se marie et exerce comme musicien. On le retrouve au mitan du siècle à la Musique du roi, à Versailles, où il joue du violoncelle durant presque trente ans. Il s'éteint dans cette ville à près de 70 ans. Ses deux fils deviennent musiciens à leur tour.
• 13 septembre 1716, Bar-le-Duc [Meuse] : Jean-Baptiste, fils de Jean François Picot et de Marie Odier voit le jour. Il est baptisé le lendemain en l'église Notre-Dame. Il est le père de deux musiciens : Jean-Baptiste Théodore Bernard, musicien du concert de Rouen lors de son mariage en 1763, puis violoncelliste à la Musique du roi à partir de 1770 ou 1771, et Jacques Joseph, violoncelliste à l'Opéra à partir de 1775.
• 10 avril 1734, Paris : Jean-Baptiste PIQUOT est reçu comme machicot [musicien] à la cathédrale Notre-Dame.
• 18 février 1735, Paris : Il est renvoyé de la communauté des chantres avec une gratification de 100 livres.
• 20 juillet 1739, Arras [Pas-de-Calais] : Jean PIQUOT épouse Catherine Josèphe Dubois en l'église Saint-Aubert. L'acte ne donne aucune indication sur le métier du marié, pas plus que sur l'activité de ses parents. De cette union, naissent six enfants (dont deux jumeaux morts aussitôt nés et une fille qui ne vit qu'un an), entre le 23 mai 1740 et le 13 septembre 1743. Il est possible que la famille PIQUOT ait quitté la ville par la suite.
• 2 janvier 1742, Arras : L'acte de baptême du deuxième enfant, Aimable Joseph, précise que le père est bourgeois d'Arras et musicien.
• 23 novembre 1742, Arras : Troisième de ces enfants, Jean-Baptiste Théodore Bernard vient au monde et est baptisé le lendemain en l'église paroissiale Saint-Aubert. Il deviendra musicien du concert de Rouen puis de la Musique du roi.
• 1750-1778, Versailles [Yvelines] : Jean-Baptiste PIQUOT est violoncelle à la Musique du roi. Il obtient sa retraite à compter du 1er janvier 1779, avec une pension annuelle de 2000 livres. Une liste de vétérans de 1779 invoque qu'il n'a "plus de voix" comme cause de sa retraite, ce qui montre à quel point cette formule est attribuée sans discernement à tous les musiciens usés au service. Cette occurrence relativise toutes les autres, y compris lorsqu'elles concernent des chanteurs.
• octobre-novembre 1764, Fontainebleau [Seine-et-Marne] : Le violoncelle de PIQUOT est cassé dans la fosse du théâtre du château. On avait en effet posé les violoncelles de PIQUOT, VERNON, DUBUISSON et ANTONIO "sur les bancs des premiers Gentilshommes et des Capitaines des Gardes, les seigneurs en venant prendre leur places otoient les Basses, et les remttoient dans l'orquest sans les bien assurer, qui en tombant se cassoient et se trouvoient hors d'etat de faire le service" (AN, O/1/3010, n°27).
• 27 mars 1752, Versailles : Jacques Joseph, fils de Jean-Baptiste PICOT, ordinaire de la Musique du roi, et de Catherine Joseph Dubois, vient au monde et reçoit le baptême en l'église Notre-Dame. Il a pour marraine sa sœur Constance Françoise.
• 12 juin 1785, Versailles : Jean-Baptiste PIQUOT s'éteint. Il est inhumé le surlendemain dans le cimetière de Notre-Dame, en présence de son fils Jacques Joseph, qualifié de musicien de l'Académie royale de Musique, et de son gendre, Pierre Venier, également musicien de l'Opéra.
Mise à jour : 25 octobre 2023