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POIRIER, François, à Versailles (1714-1779 ap.)

POIRIER, François, à Versailles (1714-1779 ap.)

État civil
NOM : POIRIER     Prénom(s) : François     Sexe : M
Complément de nom : à Versailles
Date(s) : 1714-3-14  / 1779-10-21 ap.
Notes biographiques

Natif de Chartres où il a probablement reçu sa formation musicale, François POIRIER fait carrière à la Musique du roi, à Versailles, durant 35 ans, avant de se retirer à Paris où sa trace se perd après 1779.

• 14 mars 1714, Chartres [Eure-et-Loir] : François, fils de Martin Poirier, jardinier, et de Marie Mouton, voit le jour. Il est baptisé le lendemain en l’église Saint-Maurice.

• 1736-1771, Versailles : François POIRIER est haute-contre de la Musique du roi. Le duc de Luynes, qui l'entend en 1737, rapporte la grande étendue de sa voix dans l'aigu. Le 1er janvier 1772, il est admis à la vétérance, avec une pension de 3 350 livres, qui se compose de 1 400 livres du concert de la reine et de 1 950 livres d’appointements de la Musique, y compris 900 livres partagées avec BENOIST pour la charge de chantre de la Chapelle vacante par le décès de Paccini (brevets du 17 mars 1745). S’y ajoute une pension de 350 livres pour étrennes et bonnes fêtes de la Petite Écurie par la mort de BESSON (BÊCHE, Jérôme [FAGIOLINI] et GRANIER jouissent de la même pension).

• 29 février 1740, Versailles : François POIRIER épouse Jeanne Julienne Jolly, âgée de 23 ans, fille de défunt Guillaume Joly, employé dans les affaires du roi. Pierre Brice, bibliothécaire de la Musique du roi, fait partie des témoins. Les deux époux déclarent également légitimer leur fils François René, baptisé en décembre 1739 à Saint-Philippe-du-Roule, à Paris.

• 25 novembre 1772, Paris : Lorsqu’il requiert un inventaire des biens de Marie Louise Huet, femme de chambre de la comtesse de Tessé et sœur utérine de sa femme, dont il est l’exécuteur testamentaire, François POIRIER déclare résider à Paris, rue Saint-Denis, paroisse Saint-Germain-l’Auxerrois.

• 21 octobre 1779, Paris : Dans une lettre écrite à l'administration pour toucher sa pension, François POIRIER se déclare domicilié rue de la Verrerie, paroisse Saint-Merry. C'est pour l'heure la dernière trace repérée.

Mise à jour : 26 décembre 2020

Sources
Etat actuel de la Musique du roi, 1768 ; Etat de la France, 1749 ; F-Ad78/ 1080421 ; F-An/ O/1/3007 ; F-An/ O/1/3012 ; F-An/ O/1/3017 ; F-An/ O/1/3019 ; F-An/ O/1/3023 ; F-An/ O/1/685/1 ; F-An/ O/1/842, n°118 ; F-An/ O/1/842, n°48 ; F-An/ Z/1a/486 ; N. Dufourcq, La musique à la cour..., 1970 ; N. Dufourcq, La musique à la cour..., 1970

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