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POIRIER, Jean François, à Vitré (1766-1779)
Complément de nom : à Vitré
Date(s) : 1766-8-24 / 1779-7-23
Un bref destin d'enfant de chœur à la collégiale de La Madeleine de Vitré, en Bretagne : Jean François POIRIER, fils du maître de psallette, est fauché par la mort à l'âge de 13 ans.
• 24 août 1766, Vitré : Anne-Marie Savare, l'épouse de François POIRIER, donne le jour à un premier enfant, baptisé le même jour à Sainte-Croix. Son parrain est son grand-père maternel. Aucun métier n'est indiqué dans l'acte. On remarque que le texte est suivi de dix signatures, chiffre important pour un baptême. Ses parents s'étaient mariés le 24 septembre 1765.
• [1768] : Son père devient maître de la psallette de la collégiale de La Madeleine de Vitré.
• [Vers 1773 environ], Vitré : Le garçonnet est intégré en tant qu'enfant de chœur à la psallette de la collégiale de La Madeleine, sous la conduite de son père.
• 8 juillet 1774 : Jean-François POIRIER, "frère de l’enfant", est choisi pour être le parrain de Sophie-Elizabeth (huitième enfant de ses parents). Le jeune garçon "a déclaré ne savoir signer".
• 30 décembre 1776 , Vitré : Sa filleule Sophie-Elizabeth meurt "âgée d’environ trois ans".
• 24 juillet 1779, Vitré : Dans le cloître de la collégiale de la Magdelaine est inhumé le petit Jean POIRIER, fils de François POIRIER et d'Anne-Marie Savare, "originaire de Sainte-Croix de cette ville, décédé d'hier dans le cloître de la Magdelaine et enfant de chœur de la ditte collegialle, âgé de 13 ans".
L'enfant est manifestement mort aux abords immédiats de la collégiale ("dans le cloître"). De ce fait, sa dépouille fait un aller-retour entre La Madeleine et Notre-Dame, dont le curé conduit la cérémonie funèbre et enregistre le décès dans son registre ("après la levée du corps faite par nous recteur soussigné, ledit corps apporté à notre paroisse et reconduit au lieu de la sépulture…").
Mise à jour : 4 janvier 2020