Allier
Alpes-de-Haute-Provence
Ardennes
Ariège
Aude
Aveyron
Bas-Rhin
Cantal
Charente
Charente-Maritime
Cher
Corrèze
Côte-d'Or
Côtes d’Armor
Creuse
Dordogne
Doubs
Essonne
Eure
Eure-et-Loir
Finistère
Gard
Gironde
Haute-Garonne
Haute-Loire
Haute-Saône
Hautes-Pyrénées
Haute-Vienne
Hauts-de-Seine
Hérault
Ille-et-Vilaine
Indre
Indre-et-Loire
Isère
Landes
Loire-Atlantique
Loir-et-Cher
Loiret
Lot
Lot-et-Garonne
Maine-et-Loire
Manche
Marne
Mayenne
Morbihan
Moselle
Nièvre
Nord
Oise
Orne
Paris - Notre-Dame
Pas-de-Calais
Puy-de-Dôme
Pyrénées-Atlantiques
Rhône
Saône-et-Loire
Sarthe
Tarn
Tarn-et-Garonne
Val d'Oise
Vaucluse
Vendée
Vienne
Yonne
Yvelines
Actualité de la base Muséfrem
Vous avez dit prosopographie ?
Histoire de l'enquête Muséfrem
Les fondements de l'enquête Muséfrem
Les contributeurs depuis 2003
Les partenaires scientifiques
Contact
Pour citer Muséfrem
PUJOLAS, Louis (1740-1810)
Autre(s) forme(s) du nom : POUJOLAS
PUJELAS
Date(s) : 1740-11-27 / 1810-3-8
• 23 novembre 1740, Uzès [Gard] : Naissance de Louis PUJOLAS à Uzès, paroisse Saint-Étienne, baptisé le 27 novembre. Son père Claude est faiseur de bas.
• 7 mai 1764, Montpellier : Il est reçu pour jouer du violon au chapitre cathédral Saint-Pierre de Montpellier à la place du sieur GUIGNES, aux appointements de 100 livres annuelles. Il est possible qu'il ait commencé son service comme postulant quelques années plus tôt.
• [Vers 1760] : Il épouse Marie Chabanon, dont il aura au moins trois enfants.
• 1790 : Il est toujours violon pour les dimanches et fêtes au service du chapitre cathédral de Montpellier. Il fait une demande de pension au Comité ecclésiastique dans laquelle il expose qu'il a une femme et trois enfants. En mai il signe la pétition collective des musiciens du chapitre cathédral Saint-Pierre de Montpellier à l'assemblée nationale.
• 26 janvier 1791 : Le directoire de département de l'Hérault lui accorde un traitement en rente viagère de la totalité de ses anciens gages, soit 100 livres annuelles.
• 29 octobre 1791 : Du fait que les services des musiciens de l'ancien chapitre ont continué depuis janvier 1791, ils reçoivent tous une rémunération en plus de leur pension pour les services extraordinaires. Louis PUJOLAS, comme la plupart de ses collègues, touche 48 livres prises sur le budget prévu pour les frais du culte.
• 29 avril 1792 : Sa pension est réduite de moitié, soit 50 livres annuelles. Quatre jours plus tôt il avait obtenu, après réclamation, le paiement des 25 livres de sa pension pour les deux premiers quartiers de 1792.
• 21 septembre 1792 : Malgré l'avis du directoire du district de Montpellier, qui estime qu'il n'y a pas lieu de statuer sur la demande de pension de PUJOLAS, puisqu'il "étoit de notoriété publique que les violons n'étoient point soumis à un service habituel, mais seulement déterminé aux dimanches et fêtes", le directoire du département de l'Hérault porte à nouveau sa pension à 100 livres annuelles et lui accorde 87 L 10 S pour le supplément des sommes qu'il a perçues depuis le 1er janvier 1791.
• [1792] : Il jure serment de fidélité à la nation et à la République.
• An III [1794-1795] : Louis PUJOLAS intègre la principale société populaire de Montpellier, qui se réunit dans le chauffoir et le grand foyer du théâtre, où il croise certains de ses anciens collègues de la cathédrale, tels Jean PIRON, François LABADIE ou Louis RAYNAL-ROUBY.
• 12 germinal an VII [1er avril 1799] : Il jure serment de haine à la royauté devant le conseil municipal de Montpellier.
• 8 mars 1810 : Louis PUJOLAS décède à cinq heures du soir dans la maison Lamoureux, rue de la Vieille, à Montpellier. Il est veuf de Marie Chabanon et on le croit âgé d'environ 80 ans, alors qu'il en a dix de moins.
Mise à jour : 15 février 2015