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QUINQUENET, Étienne, enfant de chœur à Châteauroux (1778-1855)

QUINQUENET, Étienne, enfant de chœur à Châteauroux (1778-1855)

État civil
NOM : QUINQUENET     Prénom(s) : Étienne     Sexe : M
Complément de nom : enfant de chœur à Châteauroux
Date(s) : 1778-1-29  / 1855-4-16
Notes biographiques

Étienne QUINQUENET est enfant de chœur dans l'une des quatre paroisses de Châteauroux avant de rejoindre la psallette de la "cathédrale constitutionnelle". Il n'écrit ni ne signe, est journalier. Une question reste en suspend car le Directoire retient QUINQUENET fils, ce qui implicitement fait référence à son père Sylvain qui pourrait être chantre ou sacristain.

• 30 janvier 1778, Saint-Maur [Indre] : Étienne QUINQUENET fils de Sylvain laboureur, né la veille, est baptisé paroisse Saint-Maur située à cinq kilomètres à l'ouest de Châteauroux et arrosée par l'Indre. Son parrain est laboureur, sa marraine une Quinquenet ne sait signe. Le père pourrait avoir été chantre bien que les registres ne le mentionnent comme tel. Les habitants de Saint-Maur travaillent majoritairement la terre comme "jour" [journalier] ou "lbr" [laboureur], voire domestique.

• [1785-1790], [Châteauroux] [Indre] : Si l'on retient, comme c'est l'usage, qu'un enfant de chœur commence sa formation aux environs de sept ans, Étienne QUINQUENET en a reçu les préceptes pendant environ cinq ans, soit la moitié du parcours, peut-être à Saint-André, seconde paroisse de la ville. Il ne semble pas à l'aise avec l'écriture car aucun acte ou registre paroissiale ne revêt sa signature.

• 1790, Châteauroux : L'église paroissiale où QUINQUENET est enfant de chœur n'est pas mentionnée, bien qu'il s'agisse vraisemblablement de Saint-André.

• [1791], Châteauroux : Lors de la réunion des quatre paroisses castelroussines –Saint-Martin, Saint-André, Saint-Christophe et Saint-Denis– à la "cathédrale constitutionnelle", le conseil de l'évêque reprend le personnel musical des paroisses, proposition semble-t-il agréée dans un premier temps par le Directoire. Il accorde "six chantres, cinq sacristains et six enfants de chœur" sans que ce soit confirmé par des délibérations.

• 7 janvier 1792, Châteauroux : Jean TURMEAU, Charles GRATIER, René GAUDRION, Pierre Huet sacristain et Pierre GAUDRION chantre et maître de psallette de la cathédrale, ainsi que les six enfants de chœur adressent une requête au Directoire car ils n'ont pas reçu leur traitement. Le Directoire décide de verser au maître de psallette 100lt, aux chantres 58 lt chacun, 6 lt à chaque enfant de chœur ainsi que 37.10 lt au sacristain.

 • 17 avril 1792, Châteauroux : Les enfants de chœur perçoivent le solde de leur traitement pour leur dernier quartier, soit 36 lt ou 6 lt chacun. La position du Directoire est ambigüe. D'une part il indique que leurs "fonctions se bornant à très peu de chose", leur service ultérieur sera bénévole ; d'autre part il répertorie quatre enfants de chœur : QUINQUENET fils, BERNARD/BESNARD, BRISMORET et ROUET, soit une répartition entre enfants de chœur de la ci-devant collégiale et des ci-devant paroisses.
• 7 juillet 1792 : Le Directoire accorde un mandement au personnel musical de la cathédral proportionnel aux gages respectifs.

• 27 janvier 1807, Châteauroux : Étienne QUINQUENET, journalier et fils de Sylvain jardinier, se marie avec Marie Seguin, originaire de la commune de Vendoeuvres (Indre). Ses parents, ex-laboureurs sont défunts.

• 1er février 1811, Châteauroux : Lorsque Marie Quinquenet, sœur d'Étienne, accouche d'un enfant illégitime elle le nomme Martial Quinquennet dit "Vigoureux". Étienne QUINQUENET, journalier, est présent avec Anne tante de l'enfant ainsi qu'un tondeur. L'enfant est déposé à l'hospice et inscrit sous le registre d'état-civil avec les références de l'hospice et la description du berceau et de ses vêtements. Martial ne survivra pas malgré son pseudonyme prometteur.

• 29 mars 1848, Châteauroux :  Étienne QUINQUENET perd sa femme Marie Seguin. L'acte précise qu'il est journalier. Ils demeurent rue de la Croix-Normand.

• 16 avril 1855, Châteauroux : Étienne QUINQUENET, veuf de Marie Seguin, meurt à son domicile situé rue de la Croix Normand. Il a atteint un âge respectable, 82 ans pour les déclarants, 77 en réalité. Il est fait référence à sa profession de "journalier" ce qui sous-entend qu'il continue à travailler.

Mise à jour : 5 avril 2022

Sources
F-Ad36/ 2Q 440 ; F-Ad36/ BMS St-Maur ; F-Ad36/ L 45 ; F-Ad36/ NMD Châteauroux ; F-Ad36/ NMD Décès

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